Le 7 oct à Saint-Henri…on visite les bureaux de Projet Montréal à l’occasion de la journée mondiale de l’habitat!

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 Projet Montréal a la chance d’avoir ses bureaux de campagne en face du POPIR!! DANS LE SUD-OUEST…on va donc visiter les bureaux de PROJET MONTRÉAL. RENDEZ-VOUS À 9H30 AU POPIR (4017, Notre-Dame O.)

 

 Le chef Richard Bergeron a fait parler de lui sur l’enjeu de la reconstruction de l’Échangeur Turcot mais derrière l’aura progressiste que lui confère ce dossier, c’est moins réjouissant quand il s’agit de défendre les locataires mal-logés, les personnes itinérantes et les personnes marginalisées (politiquement ou socialement). Les engagements de son parti ne sont pas à la hauteur des besoins des locataires et misent sur les grands projets gentrificateurs et l’accession à la propriété pour retenir les familles à Montréal !

 

 Richard Bergeron a dit que Montréal n’était pas une «colonie de vacance» pour les personnes itinérantes! Ce n’est pas non plus une place où il est facile de se loger quand on est pauvre et marginalisé et la solution se trouve dans le logement social !

 

 Le 7 octobre, c’est la journée mondiale de l’habitat…les locataires vont donc se mobiliser pour montrer leur volonté à maintenir un rapport de force pour que les promesses se réalisent et pour ce faire, ils vont utiliser leur droit de manifester !

 

 

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Montréal est une ville de locataires où il se construit bien trop de condos !

 

Les résultats du dernier recensement le confirment, 64.2% des ménages montréalais sont locataires. Surtout, ils paient trop cher pour se loger : 40.3% consacrent plus de 30% de leur revenu au paiement du loyer!

 

Pourtant, les chefs des trois principaux partis ont tous refusé de participer à un débat sur le logement organisé par le FRAPRU ! Ils préfèrent tous aller pavaner auprès des développeurs de condos(le 21 octobre à la Chambre de commerce) que de parler aux mal-logé-e-s !!

 

Nous revendiquons

 

*un minimum de 22 500 logements sociaux durant leur mandat
*une réserve de terrains et de bâtiments vacants pour du logement social
*la garantie du financement de logement s sociaux existants
*la protection des logements locatifs contre la conversion en condos et la démolition
*une meilleure application du code du logement

 

 

 

Projet-Montréal is lucky enough to have their campaign office across the street from the POPIR! We’ll thus be organizing a Southwest-wide action to visit the Projet Montréal offices…Meeting point at 9:30am at POPIR (4017, Notre-Dame Ouest).

 

We heard a lot about Richard Bergeron with the issue of the reconstruction of the Turcot Interchange but behind the progressive, green aura there hides an ugly side when it comes to defending the rights of the poorly-housed, street-associated and  marginalized (politically or socially). The promises of his party don’t come close to meeting the demands of tenants and focus on big gentrifying projects and access to property as a way to keep families in Montréal!

 

 Richard Bergeron said that Montréal was not a “vacation colony” for homeless people! But neither is it a place where housing is easy to find when you’re poor and marginalized.  We know that the solution can only be found through social housing!

 

October 7th is International Housing Day, and tenants are going to be mobilizing to demonstrate their will to create a strong movement so that election promises become realities, relying on their right to demonstrate!

 

 

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Montréal is a city of tenants where too many condos are being built!

 

 

The results of the last census confirm this – 64.2% of Montréal households are tenants. They are paying too much: 40.3% dedicate more than 30% of their income to rent!

 

 

Despite this, the leaders of the three principal municipal parties all refused to participate in a debate on housing organized by the FRAPRU! They prefer to dance to the tune of developers (at a debate on October 21 at the Chamber of Commerce) than to speak to the poorly-housed!

 

 

We demand:

 

*A minimum of 22500 social housing units during their mandate

 

*Land and empty building s placed in reserve for social housing

 

*Guaranteed financing for existing social housing

 

*Protection of rental housing from conversion to condos and from demolition

 

*A better application of the Housing Code

 

Non aux hausses de tarif d’Hydro : MANIF le 28 septembre 2013 !

1 – Première bonne raison pour se mobiliser
Le PQ avait promis en campagne électorale (sic) de ne pas augmenter les tarifs d’Hydro comme prévoyait de le faire les libéraux….et pourtant, le 25 juin 2013, il a déposé un projet de loi 25 pour augmenter les tarifs !! On nous a menti…

2 – Deuxième bonne raison pour se mobiliser
La hausse du bloc patrimonial ne touche que les ménages privés et pas les grosses entreprises !! C’est donc un choix très politique de faire payer les familles, les personnes seules !

3 – Troisième bonne raison pour se mobiliser
Hydro fait déjà pas mal de profits avec ce bloc patrimonial : elle le vend plus cher que ce que ça coûte à produire (2.1  cents). C’est donc juste pour faire plus de profits et pas pour équilibrer quoi que ce soit ! Assez du discours sur l’équilibre budgétaire !

4 – Quatrième bonne raison pour se mobiliser
Au nom de l’austérité, le PQ prétend qu’il faut tout de suite atteindre le déficit zéro. Pour ce faire, il propose de faire payer plus cher les clientes et clients d’Hydro plutôt que d’aller chercher plus de revenus fiscaux auprès des plus riches ou bien des compagnies privées. Nous rejetons ce projet de société !

5- Cinquième bonne raison pour se mobiliserCe sont les locataires qui vivent dans les logements les moins bien isolés qui vont payer le plus encore !! Y’en a marre que ce soit toujours les mêmes qui paient !

6- Sixième bonne raison pour se mobiliser
Puisque les libéraux ont été obligés d’annuler la hausse des frais de scolarité suite à la mobilisation étudiante et populaire…les péquistes peuvent annuler cette hausse si on démontre un bon rapport de force !

RENDEZ-VOUS AU POPIR, 12H30, samedi le 28 septembre

Réserve de terrains à des fins de logement social: Ce n’est qu’un début selon le POPIR-Comité Logement !

Réserve de terrains à des fins de logement social
Ce n’est qu’un début selon le POPIR-Comité Logement !

Montréal, le 16 septembre 2013 – Le POPIR-Comité Logement ne peut que se réjouir de l’annonce de la mise en réserve de deux terrains, à Saint-Henri, à des fins de logement social. En effet, l’organisme était allé jusqu’à squatter un terrain vacant pour mettre de la pression sur cette revendication jugée urgente. Il annonce toutefois qu’il sera très vigilant puisque cette annonce ne représente qu’un début si l’on considère l’ampleur des besoins locaux.

Le POPIR-Comité Logement et les autres membres du FRAPRU revendiquent depuis des années cette banque de terrains. «Enfin, une administration reconnaît que la spéculation est un problème et qu’une des façons d’agir est de sortir des terrains du marché privé» déclare Antoine Morneau-Sénéchal, organisateur communautaire au POPIR. L’augmentation du prix des terrains est très forte dans le Sud-Ouest (+24.6% au dernier rôle d’évaluation foncière), ce qui nuit au développement de logements sociaux. Entre 2009 et 2013, seulement 34 logements sociaux ont été construits à St-Henri.

L’organisme espère toutefois que cette mise en réserve n’est qu’un début. Tout d’abord, l’argent utilisé provient du fonds de contribution. Il s’agit donc d’argent que des développeurs de condos ont donné plutôt que de se soumettre à la Stratégie d’inclusion. «Les logements qui seront construits sur cette réserve étaient déjà dus à la communauté» nuance monsieur Morneau-Sénéchal. «Il faudra donc que la Ville investisse beaucoup plus de fonds publics dans cette réserve pour nous prouver qu’il ne s’agit pas d’une simple manœuvre pré-électorale» conclut ce dernier.

Le POPIR-Comité Logement promet donc de suivre de près cette réserve foncière et de maintenir la pression pour que d’autres terrains soient sortis du marché privé, à St-Henri mais aussi dans l’ensemble du territoire.

Rôle d’évaluation foncière en hausse dans le Sud-Ouest : une réserve toujours plus pertinente

Alors que la Ville de Montréal vient de rendre public le rôle d’évaluation foncière pour 2013-2014 et 2015, tout le monde semble craindre pour les propriétaires qui risquent de subir des hausses de taxes. Pourtant, dans bien des cas, ce sont les locataires qui vont se voir refiler la facture puisque 100% des augmentations de taxes sont admissibles pour une hausse de loyer. Les locataires, par contre, ne profiteront pas de la hausse de la valeur des immeubles quand il sera temps de revendre la propriété !

La hausse du rôle d‘évaluation foncière est la conséquence directe de la spéculation immobilière. Les promoteurs et les investisseurs jouent au Monopoly avec les terrains et les propriétés montréalaises, ils parient sur des hauts rendements en construisant beaucoup de petits condos et conséquemment, les valeurs explosent. C’est sur cette dynamique spéculative que la Ville devra intervenir si elle veut rectifier le tir et c’est pourquoi les comités logement, dont le POPIR-Comité Logement, revendiquent une réserve foncière à des fins de logement social. Le Sud-Ouest est le lieu de multiples développements de condos et il connaît une des plus fortes hausses cette année (+24.6%). Il faut donc que la Ville achète les terrains qu’il reste pour les sortir du marché.

De plus, pendant que la Ville faisait son annonce, Statistiques Canada sortait ses premières statistiques sur la répartition locataires/propriétaires et les taux d’effort des ménages. À Montréal la part de ménages locataires reste supérieure à la part de ménages propriétaires avec 488 000 ménages qui louent pour se loger (64.2%). Parmi ces ménages, une proportion toujours plus importante paie trop cher pour se loger : 40.3% ont un taux d’effort supérieur à 30%. Ainsi, alors que Montréal est une ville de locataires et de surcroît, de locataires pauvres, on continue de s’inquiéter du sort des propriétaires et de négliger les besoins en logements sociaux!!

Le POPIR-Comité Logement va donc mobiliser activement durant la campagne électorale pour s’assurer que les besoins en logement des plus démunis soient davantage pis en compte par les candidates et candidats.

À la découverte de la Malting

 

Affiche 21SEPT

Des promoteurs immobiliers s’intéressent présentement au redéveloppement de la Canada Malting. Cet immense site est situé au bout de la rue St-Rémi, dans le quartier St-Henri, aux abords du canal Lachine. Quelques 600 condos pourraient y être érigés.

La Malting, c’est cette immense usine, couverte de graffiti et laissée à l’abandon depuis plus de 30 ans. Dans un quartier ouvrier comme St-Henri, elle est le témoin d’une époque révolue, un rappel historique important.

Un nouveau méga-développement de condos dans le quartier St-Henri aurait un impact catastrophique, en particulier pour les locataires à faible revenu.

Le redéveloppement de la Malting, c’est la prochaine grande bataille contre la gentrification du quartier St-Henri.

Nous vous invitons donc à venir passer l’après-midi avec nous, au bord du canal Lachine, afin de découvrir ce site impressionnant.

Horaire de la journée:

13h à 17h: Exposition photo
13h30: Atelier interactif sur l’histoire de la Malting
15h00: Atelier sur la gentrification

+ participez à une création collective
+ essayez le photomaton
+ cassez la croûte

 

https://www.facebook.com/events/1381997092032226/

La semaine prochaine! 5 à 7 pour lancer la nouvelle édition du Canal

le canal image5 à 7 pour lancer la nouvelle édition du Canal

Le comité journal du POPIR-Comité Logement a travaillé fort pendant l’été pour préparer la nouvelle édition de l’organe populaire du Sud-Ouest, le Canal! On vous invite de fêter avec nous et de vous préparer pour un automne plein de contestations à un 5 à 7 au CRCS St-Zotique (75 Du Square Sir George Etienne Cartier), salle 120, mercredi le 4 septembre.

Le POPIR appuie les locataires des Lofts Moreau

lofts_moreau Le POPIR appuie les locataires des Lofts Moreau

Les Lofts Moreau, situés au 2019 Moreau dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve, qui accueillent des dizaines de locataires artistes et artisanNEs, sont menacés d’expulsion! Le POPIR appuie ces locataires en adoptant la déclaration du Comité BAILS:

*Déclaration pour la sauvegarde des Lofts Moreau*

Le 5 juin dernier, plusieurs dizaines de locataires du 2019 Moreau ont reçu par huissier une lettre de la Direction de l’aménagement urbain et des services aux entreprises (de l’arrondissement Mercier-Hochelaga-Maisonneuve), Division des permis et inspections, qui les informe que l’immeuble dans lequel ils et elles résident n’est pas conforme et qu’ils et elles devront cesser de l’occuper à des fins résidentielles. De nombreux locataires perdront donc leur toit à compter du 3 septembre prochain. Plusieurs facteurs justifient cette action de l’arrondissement, dont notamment un zonage qui ne prévoit pas d’occupation résidentielle et, pis encore, des normes de sécurité incendie complètement déficientes.

Le comité BAILS entends donc mobiliser ses forces et appelle à la solidarité avec les locataires du 2019 Moreau, afin que nous puissions préserver cet espace «résidentiel» de production culturelle.

* Il est important pour tous et toutes de rejoindre nos rangs parce que la lutte pour sauver les Lofts Moreau c’est… *

* … une lutte pour la défense du droit au logement!*

L’immeuble du 2019 Moreau, communément appelé «Les Lofts Moreau», abrite une grande variété de locataires, en grande partie des artistes et des artisanNEs qui retrouvent dans ce lieu un style de vie et d’espaces particuliers nécessaires à leurs activités artistiques. Bien que le zonage interdise l’habitation, les Lofts Moreau sont occupés par des résidentEs depuis plus de vingt ans. La décision de l’arrondissement, bien que justifiée en raison de la négligence des différents propriétaires successifs, est lourde de conséquences. Ce sont plusieurs dizaines de locataires qui perdront, à brèves échéances, leur lieu de résidence. Il importe que la Ville prenne des mesures extraordinaires d’aide à la relocalisation (aide pour l’entreposage, aide pour la recherche de logements, etc.) puisque les services normaux de l’OMHM ne s’appliquent qu’aux personnes ayant un bail résidentiel. Le comité BAILS ne tolèrera pas que plusieurs dizaines de locataires se retrouvent sans filet de sécurité pour des raisons administratives et bureaucratiques. En temps normal, des locataires évacués par la Ville bénéficient d’un traitement prioritaire par l’OMH et il devrait en être ainsi pour ces locataires.

De plus, les différents propriétaires ont laissé aux locataires le soin d’aménager leur partie locative. Ainsi, plusieurs d’entre eux et elles risquent de perdre davantage qu’un toit. C’est l’ensemble de leur investissement personnel dans leur lieu de vie qu’ils et elles perdront. Certes, le propriétaire ne sort pas indemne de cette situation. Nous considérons toutefois que les pertes encourues par les locataires sont beaucoup plus importantes.

*… une lutte pour sauver un lieu autonome de production culturelle variée!*

En luttant pour la sauvegarde des Lofts Moreau, nous luttons par le fait même pour la sauvegarde d’un espace de production culturelle variée. Ce sont des dizaines d’artistes et d’artisanNEs qui occupent ce bâtiment et qui y utilisent l’espace à des fins créatives. Les Lofts sont enracinés dans le quartier Hochelaga et proposent depuis une vingtaine d’années une production artistique et artisanale aussi riche que diversifiée. Il est intolérable de voir un tel espace culturel disparaître. Dans l’ensemble des quartiers centraux, ce genre d’espaces disparaît continuellement depuis quelques années. Il faut mettre un terme à ce phénomène et résister face à la perte de ces lieux culturels.

*… une lutte pour préserver un élément architectural patrimonial!*

L’immeuble du 2019 Moreau, anciennement l’usine de textile Grover Mills construite dans les années trente sur le site d’un ancien cimetière, n’est pas seulement le lieu de résidence, de création et de travail de nombreuses personnes, mais représente une part importante du patrimoine industriel bâti. Le château d’eau qui surplombe l’immeuble, et une partie du quartier, fait partie des dernières structures similaires à Montréal. Un tel immeuble se doit de revenir à la communauté. Les proprios successifs n’ayant pas été en mesure de démontrer leur capacité à bien l’entretenir, maintenant c’est au tour du social! D’ailleurs, un peu partout à Montréal, le logement social a démontré avec succès sa capacité à restaurer et à bien entretenir ce genre de bâtiment historique, il n’y a qu’à aller voir la coopérative Station #1 au 2100 Jeanne D’Arc.

Qui plus est, que ce soit lors de l’OPA ou à l’arrondissement, plusieurs personnes ont soulevé le besoin d’avoir des «portes d’entrées» accueillantes et conviviales dans le quartier. Une intervention dynamique sur ce patrimoine industriel, par la socialisation entre autres, permettrait de réaliser un projet de porte d’entrée qui incorpore des éléments de l’histoire industrielle et des éléments culturels à une vocation sociale et solidaire… bref, une porte d’entrée qui représente l’essence du quartier Hochelaga!

*… une lutte qui s’intègre bien dans le processus de revitalisation du secteur sud-ouest!*

Depuis plusieurs années, les groupes communautaires ont décidé de travailler à la revitalisation du secteur sud-ouest du quartier. Bien que n’étant pas directement situé dans ce secteur du quartier, les Lofts Moreau en sont adjacents. L’intersection des rues Moreau et Ontario représente un lieu où le besoin d’interventions sociales et communautaires ne fait aucun doute. Le processus de revitalisation urbaine intégrée initiée par l’arrondissement devrait mettre en branle des actions dynamiques afin de donner à cette intersection importante du quartier un projet structurant à vocation sociale.

*En ce sens, nous demandons:*

*1- Que le propriétaire actuel du 2019 Moreau, ainsi que des propriétés adjacentes, consente à vendre ses immeubles et terrains aux groupes communautaires afin d’y développer un projet social structurant pour le quartier.*

*2- Que l’arrondissement aide les locataires actuelLEs dans leur relocalisation et qu’il accorde un délai supplémentaire aux locataires qui, le 3 septembre, n’auront pas trouvé d’alternatives viables pour se reloger.*

*3- Qu’advenant le cas où le propriétaire accepte de vendre ses propriétés, que la Ville de Montréal et l’arrondissement Mercier-Hochelaga-Maisonneuve mettent tout en œuvre pour permettre la transformation de l’immeuble en projet communautaire, et ce, dans les plus brefs délais, ce qui implique également tout changement au zonage ou au plan d’urbanisme afin de permettre l’occupation résidentiel (ou mixte) des lieux.*

Déjà plusieurs éluEs de différents paliers ont démontré leur intérêt pour le développement d’un projet communautaire sur ces lieux, nous nous attendons donc de voir le passage de la parole aux actes, notamment en appuyant énergiquement notre campagne.

 

 

Occupation d’un terrain vacant à Hochelaga : la pression continue

Le POPIR-Comité Logement ne peut que se réjouir de voir que la pression continue et que la lutte contre la gentrification se poursuit. Les militant-e-s qui ont répondu à l’appel de Cellul (collectif étudiant de lutte pour des lieux urbains libérés) et ont occupé un magnifique terrain vacant de la rue Ontario, dans Hochelaga, plein de potentiel pour du logement social.

On se rappelle que le 3 juin dernier, le maire d’arrondissement Benoit Dorais qui est aussi responsable de l’habitation à la Ville de Montréal, s’est engagé publiquement à deux reprises (auprès des squatteuses et squatteurs de St-Henri et lors de l’assemblée publique sur la Malting) pour une réserve de terrains vacants à des fins de logement social. Il a répété cet engagement le 14 juin dernier, lors d’une rencontre avec un comité de requérant-e-s pour une coopérative à laquelle le POPIR était présent.

Nous sommes le 23 juin, la pression s’est poursuivie hier dans un autre quartier populaire, la preuve que la lutte est sérieuse et que les attentes sont réelles. Il reste une semaine au responsable de l’habitation pour respecter ses engagements, sans quoi d’autres actions seront nécessaires.

2013-2014 : Priorité à la lutte contre la gentrification et en faveur d’une réserve foncière

Réuni-e-s en Assemblée générale annuelle, 61 membres du POPIR-Comité Logement ont décidé de prioriser la lutte contre la gentrification et pour un réserve de terrains à des fins de logement social. Il semble que la squat àa St-Henri sous le thème de «À qui la Ville?» a beaucoup inspiré les membres du POPIR qui se reconnaissent dans cette lutte populaire.

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Les membres ont aussi réaffirmé leur volonté de lutter en solidarité avec les autres comités logement (au FRAPRU) et les autres groupes communautaires de la Petite-Bourgogne, de Saint-Henri et de Côte-Saint-Paul/Ville-Émard.

Surtout, les membres se sont engagé-e-s à participer activement à plusieurs comités (mobilisation, journal, délais à la régie, etc.) et à être très présent-e-s dans les rues et pour du porte-à-porte.

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Une belle année de lutte en perspective.
À qui le Sud-Ouest ? À nous le Sud-Ouest !

 

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10 milliards $ dans le prochain budget pour investir dans les programmes sociaux

Lundi 10 juin 2013, en marge de la Conférence de Montréal qui a réuni quelques centaines de délégué-e-s du monde des affaires, la Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics déposait un document recensant 19 alternatives fiscales pour un revenu supplémentaire de 10 milliards $ pour le gouvernement du Québec.

Le document démontre clairement qu’il y a deux catégories de contribuables au Québec : les travailleuses et travailleurs qui sont taxé-e-s sur 100% de leurs revenus, même quand ils sont au salaire minimum et les compagnies qui ont toutes sortes d’exonérations et qui, même quand elles doivent de l’impôt, peuvent en retarder le paiement, sans intérêt !!

De l’argent, il y en a, il suffit d’aller le chercher !!

10 milliards $ et le gouvernement ose parler d’austérité. C’est assez d’argent pour la gratuité scolaire, un énorme chantier de logements sociaux, un revenu minimum garanti, etc. L’austérité est bel et bien un choix politique…ce n’est pas une fatalité.

La brochure de 24 pages est disponible sur le site, de même qu’un tableau récapitulatif des 19 mesures fiscales.

Il y a aussi une vidéo qui résume les alternatives.