La semaine prochaine! 5 à 7 pour lancer la nouvelle édition du Canal

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Le comité journal du POPIR-Comité Logement a travaillé fort pendant l’été pour préparer la nouvelle édition de l’organe populaire du Sud-Ouest, le Canal! On vous invite de fêter avec nous et de vous préparer pour un automne plein de contestations à un 5 à 7 au CRCS St-Zotique (75 Du Square Sir George Etienne Cartier), salle 120, mercredi le 4 septembre.

Le POPIR appuie les locataires des Lofts Moreau

lofts_moreau Le POPIR appuie les locataires des Lofts Moreau

Les Lofts Moreau, situés au 2019 Moreau dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve, qui accueillent des dizaines de locataires artistes et artisanNEs, sont menacés d’expulsion! Le POPIR appuie ces locataires en adoptant la déclaration du Comité BAILS:

*Déclaration pour la sauvegarde des Lofts Moreau*

Le 5 juin dernier, plusieurs dizaines de locataires du 2019 Moreau ont reçu par huissier une lettre de la Direction de l’aménagement urbain et des services aux entreprises (de l’arrondissement Mercier-Hochelaga-Maisonneuve), Division des permis et inspections, qui les informe que l’immeuble dans lequel ils et elles résident n’est pas conforme et qu’ils et elles devront cesser de l’occuper à des fins résidentielles. De nombreux locataires perdront donc leur toit à compter du 3 septembre prochain. Plusieurs facteurs justifient cette action de l’arrondissement, dont notamment un zonage qui ne prévoit pas d’occupation résidentielle et, pis encore, des normes de sécurité incendie complètement déficientes.

Le comité BAILS entends donc mobiliser ses forces et appelle à la solidarité avec les locataires du 2019 Moreau, afin que nous puissions préserver cet espace «résidentiel» de production culturelle.

* Il est important pour tous et toutes de rejoindre nos rangs parce que la lutte pour sauver les Lofts Moreau c’est… *

* … une lutte pour la défense du droit au logement!*

L’immeuble du 2019 Moreau, communément appelé «Les Lofts Moreau», abrite une grande variété de locataires, en grande partie des artistes et des artisanNEs qui retrouvent dans ce lieu un style de vie et d’espaces particuliers nécessaires à leurs activités artistiques. Bien que le zonage interdise l’habitation, les Lofts Moreau sont occupés par des résidentEs depuis plus de vingt ans. La décision de l’arrondissement, bien que justifiée en raison de la négligence des différents propriétaires successifs, est lourde de conséquences. Ce sont plusieurs dizaines de locataires qui perdront, à brèves échéances, leur lieu de résidence. Il importe que la Ville prenne des mesures extraordinaires d’aide à la relocalisation (aide pour l’entreposage, aide pour la recherche de logements, etc.) puisque les services normaux de l’OMHM ne s’appliquent qu’aux personnes ayant un bail résidentiel. Le comité BAILS ne tolèrera pas que plusieurs dizaines de locataires se retrouvent sans filet de sécurité pour des raisons administratives et bureaucratiques. En temps normal, des locataires évacués par la Ville bénéficient d’un traitement prioritaire par l’OMH et il devrait en être ainsi pour ces locataires.

De plus, les différents propriétaires ont laissé aux locataires le soin d’aménager leur partie locative. Ainsi, plusieurs d’entre eux et elles risquent de perdre davantage qu’un toit. C’est l’ensemble de leur investissement personnel dans leur lieu de vie qu’ils et elles perdront. Certes, le propriétaire ne sort pas indemne de cette situation. Nous considérons toutefois que les pertes encourues par les locataires sont beaucoup plus importantes.

*… une lutte pour sauver un lieu autonome de production culturelle variée!*

En luttant pour la sauvegarde des Lofts Moreau, nous luttons par le fait même pour la sauvegarde d’un espace de production culturelle variée. Ce sont des dizaines d’artistes et d’artisanNEs qui occupent ce bâtiment et qui y utilisent l’espace à des fins créatives. Les Lofts sont enracinés dans le quartier Hochelaga et proposent depuis une vingtaine d’années une production artistique et artisanale aussi riche que diversifiée. Il est intolérable de voir un tel espace culturel disparaître. Dans l’ensemble des quartiers centraux, ce genre d’espaces disparaît continuellement depuis quelques années. Il faut mettre un terme à ce phénomène et résister face à la perte de ces lieux culturels.

*… une lutte pour préserver un élément architectural patrimonial!*

L’immeuble du 2019 Moreau, anciennement l’usine de textile Grover Mills construite dans les années trente sur le site d’un ancien cimetière, n’est pas seulement le lieu de résidence, de création et de travail de nombreuses personnes, mais représente une part importante du patrimoine industriel bâti. Le château d’eau qui surplombe l’immeuble, et une partie du quartier, fait partie des dernières structures similaires à Montréal. Un tel immeuble se doit de revenir à la communauté. Les proprios successifs n’ayant pas été en mesure de démontrer leur capacité à bien l’entretenir, maintenant c’est au tour du social! D’ailleurs, un peu partout à Montréal, le logement social a démontré avec succès sa capacité à restaurer et à bien entretenir ce genre de bâtiment historique, il n’y a qu’à aller voir la coopérative Station #1 au 2100 Jeanne D’Arc.

Qui plus est, que ce soit lors de l’OPA ou à l’arrondissement, plusieurs personnes ont soulevé le besoin d’avoir des «portes d’entrées» accueillantes et conviviales dans le quartier. Une intervention dynamique sur ce patrimoine industriel, par la socialisation entre autres, permettrait de réaliser un projet de porte d’entrée qui incorpore des éléments de l’histoire industrielle et des éléments culturels à une vocation sociale et solidaire… bref, une porte d’entrée qui représente l’essence du quartier Hochelaga!

*… une lutte qui s’intègre bien dans le processus de revitalisation du secteur sud-ouest!*

Depuis plusieurs années, les groupes communautaires ont décidé de travailler à la revitalisation du secteur sud-ouest du quartier. Bien que n’étant pas directement situé dans ce secteur du quartier, les Lofts Moreau en sont adjacents. L’intersection des rues Moreau et Ontario représente un lieu où le besoin d’interventions sociales et communautaires ne fait aucun doute. Le processus de revitalisation urbaine intégrée initiée par l’arrondissement devrait mettre en branle des actions dynamiques afin de donner à cette intersection importante du quartier un projet structurant à vocation sociale.

*En ce sens, nous demandons:*

*1- Que le propriétaire actuel du 2019 Moreau, ainsi que des propriétés adjacentes, consente à vendre ses immeubles et terrains aux groupes communautaires afin d’y développer un projet social structurant pour le quartier.*

*2- Que l’arrondissement aide les locataires actuelLEs dans leur relocalisation et qu’il accorde un délai supplémentaire aux locataires qui, le 3 septembre, n’auront pas trouvé d’alternatives viables pour se reloger.*

*3- Qu’advenant le cas où le propriétaire accepte de vendre ses propriétés, que la Ville de Montréal et l’arrondissement Mercier-Hochelaga-Maisonneuve mettent tout en œuvre pour permettre la transformation de l’immeuble en projet communautaire, et ce, dans les plus brefs délais, ce qui implique également tout changement au zonage ou au plan d’urbanisme afin de permettre l’occupation résidentiel (ou mixte) des lieux.*

Déjà plusieurs éluEs de différents paliers ont démontré leur intérêt pour le développement d’un projet communautaire sur ces lieux, nous nous attendons donc de voir le passage de la parole aux actes, notamment en appuyant énergiquement notre campagne.

 

 

Occupation d’un terrain vacant à Hochelaga : la pression continue

Le POPIR-Comité Logement ne peut que se réjouir de voir que la pression continue et que la lutte contre la gentrification se poursuit. Les militant-e-s qui ont répondu à l’appel de Cellul (collectif étudiant de lutte pour des lieux urbains libérés) et ont occupé un magnifique terrain vacant de la rue Ontario, dans Hochelaga, plein de potentiel pour du logement social.

On se rappelle que le 3 juin dernier, le maire d’arrondissement Benoit Dorais qui est aussi responsable de l’habitation à la Ville de Montréal, s’est engagé publiquement à deux reprises (auprès des squatteuses et squatteurs de St-Henri et lors de l’assemblée publique sur la Malting) pour une réserve de terrains vacants à des fins de logement social. Il a répété cet engagement le 14 juin dernier, lors d’une rencontre avec un comité de requérant-e-s pour une coopérative à laquelle le POPIR était présent.

Nous sommes le 23 juin, la pression s’est poursuivie hier dans un autre quartier populaire, la preuve que la lutte est sérieuse et que les attentes sont réelles. Il reste une semaine au responsable de l’habitation pour respecter ses engagements, sans quoi d’autres actions seront nécessaires.

2013-2014 : Priorité à la lutte contre la gentrification et en faveur d’une réserve foncière

Réuni-e-s en Assemblée générale annuelle, 61 membres du POPIR-Comité Logement ont décidé de prioriser la lutte contre la gentrification et pour un réserve de terrains à des fins de logement social. Il semble que la squat àa St-Henri sous le thème de «À qui la Ville?» a beaucoup inspiré les membres du POPIR qui se reconnaissent dans cette lutte populaire.

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Les membres ont aussi réaffirmé leur volonté de lutter en solidarité avec les autres comités logement (au FRAPRU) et les autres groupes communautaires de la Petite-Bourgogne, de Saint-Henri et de Côte-Saint-Paul/Ville-Émard.

Surtout, les membres se sont engagé-e-s à participer activement à plusieurs comités (mobilisation, journal, délais à la régie, etc.) et à être très présent-e-s dans les rues et pour du porte-à-porte.

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Une belle année de lutte en perspective.
À qui le Sud-Ouest ? À nous le Sud-Ouest !

 

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10 milliards $ dans le prochain budget pour investir dans les programmes sociaux

Lundi 10 juin 2013, en marge de la Conférence de Montréal qui a réuni quelques centaines de délégué-e-s du monde des affaires, la Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics déposait un document recensant 19 alternatives fiscales pour un revenu supplémentaire de 10 milliards $ pour le gouvernement du Québec.

Le document démontre clairement qu’il y a deux catégories de contribuables au Québec : les travailleuses et travailleurs qui sont taxé-e-s sur 100% de leurs revenus, même quand ils sont au salaire minimum et les compagnies qui ont toutes sortes d’exonérations et qui, même quand elles doivent de l’impôt, peuvent en retarder le paiement, sans intérêt !!

De l’argent, il y en a, il suffit d’aller le chercher !!

10 milliards $ et le gouvernement ose parler d’austérité. C’est assez d’argent pour la gratuité scolaire, un énorme chantier de logements sociaux, un revenu minimum garanti, etc. L’austérité est bel et bien un choix politique…ce n’est pas une fatalité.

La brochure de 24 pages est disponible sur le site, de même qu’un tableau récapitulatif des 19 mesures fiscales.

Il y a aussi une vidéo qui résume les alternatives.

Les militantes et militants quittent le squat, mais ce n’est pas terminé pour autant

À 8h00 ce matin, Peter Sergakis, propriétaire du terrain occupé, a lu l’avis d’expulsion à la trentaine de militantes et militants toujours installé-e-s au coin des rues Notre-Dame Ouest et Saint-Philippe le tout sous la surveillance d’un nombre démesuré de policiers.  Nous avons pu encore une fois constater que la propriété privée prime sur les droits collectifs.

Le POPIR-Comité Logement réitère la pertinence de l’action et des revendications formulées par les squatteuses et squatteurs. La Ville de Montréal doit mettre en place une réserve de terrains et de bâtiments afin de freiner la spéculation et de permettre le développement de logements sociaux.

Les militantes et militants ont décidé de leur propre chef de quitter le site. Le squat de St-Henri ne sera pas la dernière action de réappropriation collective de la ville. Nous appelons à multiplier les actions d’occupations et les squats afin de revendiquer le droit à la ville pour toutes et pour tous.

À qui la ville? À nous la ville!

À qui la ville?: Après cinq jours, le campement est toujours là et les revendications toujours pertinentes

 À qui la ville?: Après cinq jours, le campement est toujours là et les revendications toujours pertinentes

Alors qu’une menace d’expulsion pèse sur les occupantes et les occupants, le POPIR-Comité Logement tient à rappeler la pertinence de l’action. Le campement a été établi sur un site vacant, laissé à l’abandon depuis une dizaine d’années. Des sites comme celui-là, il y en a des centaines à Montréal, laissés aux aléas de la spéculation. La logique du marché fait augmenter de façon complètement artificielle la valeur des terrains et par le fait même le prix des loyers.

Les militantes et militants qui occupent le site ont eu comme préoccupation constante le bien-être et le respect du voisinage. L’objectif de l’action est de sensibiliser les gens sur la nécessité de retirer des terrains et des bâtiments vacants du marché privé afin de développer du logement social. C’est pourquoi, nous sommes surpris d’entendre que des voisins et voisines se sont plaints de la présence du campement à Peter Sergakis.

Le site est ouvert à tous et à toutes. Les occupantes et occupants ont reçu la visite d’une centaine de personnes depuis samedi, qui viennent discuter et manger, qui participent aux assemblées générales. « De nombreuses familles nous ont dit avoir visité le campement durant la semaine. Il y avait des activités avec les enfants, de la nourriture et le site était accueillant.» confirme Séverine Montfort de l’organisme Famijeunes.

Il y a une dizaine d’année, le POPIR occupait une station d’essence désaffectée sur la rue St-Philippe. Aujourd’hui, on y trouve des condos. «Si la Ville avait agi plus rapidement en mettant en place une réserve de terrains et bâtiments vacants, c’est peut-être une coopérative qui s’y trouverait aujourd’hui. La flambée des prix des terrains rend le développement de logements sociaux de plus en plus ardu. Dans Griffintown, on sait déjà que le prix pour un 3 ½ dans une coopérative d’habitation sera de plus de 600$ par mois…on ne peut plus parler de loyer accessible pour les personnes à faible revenu. » affirme Valérie Simard du POPIR-Comité Logement.

Le POPIR-Comité Logement continue à soutenir l’occupation du terrain tant et aussi longtemps que la Ville de Montréal ne s’engagera pas à mettre en place une réserve de terrains et bâtiments. «Nous voulons que l’administration publique comprenne que la ville n’appartient pas aux intérêts privés! La ville est à ceux et celles qui l’habitent et nous avons une responsabilité collective de nous assurer que tous et toutes soient bien logé-e-s!» conclut Fred Burrill.

 

À qui la ville?! Après trois jours, le campement tient toujours

Les militants et militantes tiennent toujours leur campement au coin des rues Notre-Dame O. et St-Philippe dans le quartier St-Henri afin de revendiquer une réserve de terrains et de  bâtiments afin de développer du logement social.

En 2012, il s’est construit près de dix fois plus de condos que de logements locatifs à Montréal alors que 23,4% des ménages locataires montréalais ont des besoins impérieux de logements. C’est aussi 187 460 ménages locataires qui consacrent plus de 30% de leurs revenus au loyer[i].

Le quartier St-Henri est un exemple frappant d’embourgeoisement. Lors de la dernière évaluation municipale, le Sud-Ouest a été le deuxième arrondissement à connaitre la plus importante hausse de la valeur foncière. Cette hausse est directement liée à la spéculation intense dans le quartier. Rappelons que la spéculation et la hausse de la valeur foncière qui en résulte ont un impact direct sur l’augmentation des loyers des locataires. C’est pourquoi les militants et militantes se sont installé-e-s sur un terrain laissé à l’abandon depuis 10 ans.

De militants du POPIR sur le site de À qui la ville?
De militants du POPIR sur le site de À qui la ville?

Lors d’une assemblée générale qui se tenait cet après-midi, le campement a reçu la visite du maire de l’arrondissement du Sud-Ouest et responsable de l’habitation à la Ville de Montréal, Benoit Dorais. Après avoir écouté les revendications du groupe, le maire a dit qu’il menait déjà des actions au sein du comité exécutif de la Ville afin que celle-ci se dote d’une réserve foncière. Il a affirmé que le comité exécutif se pencherait sur cette question au mois de juin. Il a finalement confirmé que le campement était toujours toléré par le propriétaire, Peter Sergakis.

Les militantes et les militants ont toutefois clairement indiqué au maire qu’ils ne désiraient pas engager un dialogue avec les élu-e-s. Ils jugent que leur revendication est claire et qu’il ne s’agit maintenant que d’une question de volonté politique. Depuis trop longtemps, les élu-e-s et les administrations publiques défendent les intérêts du privé. Il est maintenant temps d’agir afin de s’assurer que la population défavorisée soit logée décemment. Pour ceux et celles qui occupent le terrain, cela passe par une réserve qui permet de retirer des terrains et des bâtiments du marché privé et le développement de logements sociaux.

Les squatteurs et squatteuses gardent le cap et n’ont pas l’intention de quitter le terrain tant que des gestes concrets dans ce sens ne seront posés par les élu-e-s.

À qui la ville? À NOUS LA VILLE!



[i] Montréal : Milieu de vie ou marchandise? Les responsabilités de la Ville en matière de logement, publication du FRAPRU, mars 2013

2ème jour du squat du terrain pour une réserve de logements sociaux

Malgré les orages et l’harcèlement des flics, le squat (du terrain) « À qui la ville» a passé avec succès sa première nuit. On finit de sécher notre équipement, on améliore l’infrastructure du camp et la Cuisine du Peuple est en train de se mettre en place. Nos revendications pour une réserve de terrains pour des logements sociaux et l’arrêt de l’embourgeoisement de nos quartiers reçoivent un soutien chaleureux de la part des voisinEs et des passantEs.

Il y a beaucoup de choses à faire ici : aménagement, projet artistique, ou autre. Si vous vous sentez d’attaque, venez-nous rejoindre et plantez-y votre tente, ou utilisez celles installées par les camarades. Vous êtes les bienvenues avec du matériel, ou pas : nous avons besoin de monde, repas, couvertures, tentes, tapis de sol, lampes, glacière, éclairage, musique, électricité, argent, poubelles, bacs, trucs de nettoyage, etc. Ce soir, après le dîner, nous allons tenir une assemblée générale publique suivie d’une projection (si elle pluie pas à nouveau) .

Nous avons besoin de beaucoup d’aide! S’il vous plaît venez nous visiter au coin des rues Notre-Dame et rue St-Philippe, près du métro St-Henri, mais surtout, venez occuper avec nous. Amenez unE amiE! Passez le mot par les médias sociaux!

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Despite storms and harassment from cops, the squat « A qui la ville (Whose City) » has passed its first night. We’re drying our equipment, improving the infrastructure of the camp and the Cuisine du Peuple is setting up. Our demands for a reserve of land for housing and a halt to the gentrification of our neighborhoods has received warm support from the neighbors and passers.

There are many things to do here: design, art project or another. If you’re feeling energetic, come join us and plant your tent, or use those already installed. You’re welcome whether or not you have equipment. We need people, meals, blankets, tents, carpets, lamps, coolers, lighting, music, power, money, bins, boxes, stuff (!) cleaning, etc.. Tonight after dinner, we will hold a public general assembly followed by a screening (if not rain again).

We need a lot of help! Please visit us at the corner of Notre Dame and St-Philippe, near St-Henri metro station. Bring a friend! Spread the word through social media!

À qui la Ville ? Whose city ? LA RÉPONSE LE 1er JUIN

La ville n’appartient pas à ceux et celles qui l’habitent et l’animent. La ville est le terrain de jeux des promoteurs et spéculateurs. De St-Henri à Hochelaga, être locataire à Montréal c’est de plus en plus difficile. Pendant qu’on peine à payer le loyer ou à en trouver un qu’on est capable de payer, les développements de condos poussent comme des champignons.

Affiche 1er

Nos quartiers se transforment, et les résidantes     et résidants de longue date sont souvent forcé-e-s de les quitter, faute de pouvoir s’y loger. Quand on y reste, on ne reconnait plus la rue principale ni le resto du coin et sa faune d’habitué-e-s qui ont dû laisser leur place à un petit café branché parce que le loyer a doublé.
Le 1er juin, on se réapproprie la ville!
Plus question de laisser des terrains et des bâtiments vacants pendant que des milliers de personnes sont mal-logées!
Plus question de laisser les spéculateurs s’enrichir aux dépends des plus pauvres!
Plus question de laisser les promoteurs et les administrations publiques transformer nos quartiers!
Plus question de traiter la ville comme une marchandise!

Le 1er juin, on s’installe et on ne bouge plus! Rendez-vous à 14h au métro Lionel-Groulx pour une marche et une action surprise!

 

Currently the city doesn’t belong to those live in it and love it. The city is a playground for promoters and speculators. Whether we’re from St-Henri or from Hochelaga, being a tenant in Montreal is more and more difficult.

While we struggle to pay the rent or to find a rent we’re able to pay, condo developments are popping up like mushrooms. Our neighbourhoods are being transformed, and long-time residents are being forced to leave because they can’t find housing. When we insist on staying, we can’t even recognize anymore the main streets and miss the local restaurants (with their die-hard clients), increasingly forced out by increased rents in favour of small chique cafés.

On June 1st, we’re taking back our city!
Enough with leaving lots and buildings empty while thousands are poorly-housed!
Enough with letting speculators line their pockets with the misery of the poorest among us!
Enough with letting promoters and public administrations transform our neighbourhoods!
Enough with our city being treated as a commodity!

On June 1st, we’re digging in and not moving! Meeting point at 2PM at Metro Lionel-Groulx for a march and surprise action!