Logements sociaux à protéger : MANIFESTATION à OTTAWA le 27/11

Les fins de subventions fédérales dans le logement social :
ça concerne tout le monde !

À moins d’un changement de cap, le Canada mettra un terme aux subventions qu’il verse annuellement pour les logements sociaux qu’il a contribué à réaliser avant 1994. Cette aide sert essentiellement à réduire les loyers des ménages locataires à faible revenu. Cela concerne quelque 127 000 logements coopératifs, sans but lucratif et HLM au Québec, c’est à dire 85% du parc québécois.

Jusqu’à maintenant, assez peu de locataires ont subi cette coupure ; mais les ménages à qui Ottawa a retiré son soutien financier ont vu leur loyer augmenter de 200$, voire 300$ par mois. Dans le cas des HLM, c’est la facture du gouvernement québécois qui montera au fur et à mesure du retrait fédéral. Cela ne pourra pas durer indéfiniment. Québec pourrait aussi choisir d’augmenter les loyers. Au cours des prochaines années, le nombre de logements sociaux qui seront privés des subventions fédérales va augmenter en flèche.

Ottawa ne doit pas abandonner les gens qui habitent en logement social, ni tous ceux qui aspirent à ce type de logement. Au contraire, il doit investir dans le maintien des logements sociaux pour toutes les personnes qui sont encor mal-logées. C’est à ces conditions qu’il remplira ses obligations internationales POUR LE DROIT AU LOGEMENT !

RENDEZ-VOUS À OTTAWA – DÉPART DU SUD-OUEST À 8H30

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Mardi 19 novembre..parce qu’on rit de nous avec 20$, on se mobilise !

La CASC appelle à une mobilisation le mardi 19 novembre, en réaction au Plan Marois pour la solidarité.

Ce Plan est une joke : avec 20$ par mois pour certaines personnes seules (celles qui ont une aide au logement en sont exclues), on est loin de répondre aux besoins de base des plus démuni-e-s (ça rprendrait 1300 $ par moiss elon la mesure du panier de consommation).

Le POPIR participera donc à la mobilisation – venez marcher derrière la bannière. DÉPART du POPIR 10 heures.

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Le Canal cherche des journalistes! Envoyez-nous vos textes avant le 29 novembre.

Le Canal est à la recherche de textes pour la prochaine édition!

Il s’agit d’un journal de quartier, par et pour les résidant-es.

Vous pouvez consulter les dernières éditions en cliquant ici

Si vous désirez soumettre un texte, vous pouvez l’envoyer par courriel à l’adresse suivante: lecanal@popir.org

Nous vous demandons de suivre ces quelques indications:

  • L’article doit être signé;
  • Vous devez soumettre un titre;
  • Nous apprécions que vous proposiez des images;
  • Indiquez le crédit pour les images si cela s’applique;
  • Indiquez le nombre de caractères, espaces inclus.

Il est important de noter que tous les articles ne pourront être publiés dans la prochaine édition.

La date limite est vendredi 29 novembre!

Si vous désirez vous impliquer dans le comité journal, écrivez nous! lecanal@popir.org

Comité mob : tout savoir sur le plan du gouvernement Marois pour la solidarité

On se souvient qu’au printemps 2013, le gouvernement Marois annonçait des coupures à l’aide sociale, notamment en retardant l’âge auquel les personnes seules peuvent obtenir une augmentation à leur chèque d’aide sociale (58 ans au lieu de 55 ans).

La semaine dernière, le même gouvernement Marois tentait de nous faire oublier cette coupure en annonçant cette fois un nouveau Plan pour la solidarité.

Tiré du Journal Le Soleil
Tiré du Journal Le Soleil

Qu’en est-il exactement de ce Plan ?Alors, finie la pauvreté ?
Qu’est-ce qui se cache derrière cette solidarité ?

Le POPIR-Comité Logement vous invite à son comité mob, jeudi 7 novembre, à 17h00 au POPIR (4017, Notre-Dame O. – métro place St-Henri). Autour d’une soupe, nous échangerons sur ce Plan de solidarité, sur les mesures annoncées et leurs impacts.

Ce sera aussi l’occasion de faire le point sur les actions à venir (ou à organiser) en novembre et décembre.

Développement de la Canada Malting – Occupation des bureaux de campagne Les locataires montrent leur détermination

Plusieurs dizaines de locataires du Sud-Ouest et leurs allié-e-s ont occupé trois bureaux de campagne dans le Sud-Ouest afin d’obtenir un engagement ferme d’adopter un moratoire sur le changement de zonage du site de la Canada Malting. Ultimement, les militant-e-s s’opposent au développement de 600 condos sur ce site.

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Après s’être fait dire par Sylvia M. Rivès de l’Équipe Coderre qu’elle allait émettre un communiqué confirmant qu’il n’y aura pas de changement de zonage sans consultation préalable, les locataires sont allés rejoindre ceux et celles qui occupaient les bureaux de l’Équipe Dorais.

Dans les locaux de la Coalition Montréal, le maire sortant Benoit Dorais a répété qu’il voulait consulter, ce qui n’a pas convaincu les manifestants qui réclament un vrai pouvoir populaire de refuser un projet et non une consultation pastiche. L’Équipe de Benoit Dorais refuse de s’engager sur un moratoire qui empêcherait tout développement résidentiel d’ici deux ans. Pire que ça, monsieur Dorais ne veut pas d’un référendum sur le projet parce que selon lui, quand les gens du quartier disent non, il faut tout recommencer le processus !

Toutes et tous sont ensuite allés aux bureaux de Projet Montréal où le candidat Jason Prince s’est engagé à adopter un moratoire sur le développement du site.

 Il est clair que les locataires ne vont pas en rester là. La gentrification transforme les quartiers, expulse les locataires les moins nantis…le POPIR-Comité Logement et ses allié-e-s vont continuer à se mobiliser pour arrêter le développement de condos, obtenir des logements sociaux et des réserves de terrains à des fins de logement social.

Pas de condos sur la Canada Malting : les locataires occupent deux bureaux de campagne

Un groupe de résidant-e-s de St-Henri et leurs allié-e-s occupent présentement les bureaux de campagne de l’Équipe Denis Coderre et de la Coalition Montréal dans le Sud-Ouest. Le groupe compte poursuivre l’occupation des bureaux tant et aussi longtemps que les candidat-e-s à la mairie de l’arrondissement ne s’engagent pas à adopter un moratoire sur le changement de zonage du site de la Canada Malting.

Les manifestant-e-s s’opposent particulièrement au développement d’un projet de condos de quelques 600 unités dans l’un des secteurs les plus pauvres de Montréal. Dans le voisinage de l’usine désaffectée plus de 50% de la population est considérée à faible revenu et subit déjà les conséquences de la gentrification. « Avec ce projet, on achève la transformation de St-Henri d’un quartier ouvrier et locataire à un quartier résidentiel de propriétaires. Les tensions sont déjà palpables entre les anciens et les nouveaux résidants » explique Daniel Guilbert, résidant de St-Henri  depuis 18 ans.

M. Guilbert est l’un des instigateurs d’une pétition contre le projet. À ce jour, quelques 1500 personnes ont signé la pétition.  La table de quartier Solidarité St-Henri, le POPIR-Comité logement, et d’autres organismes locaux appuient la demande de protéger le site contre un développement résidentiel qui ne s’adresse pas à la population à faible revenu de St-Henri. «Le développement d’un quartier ne passe certainement pas par le développement de condos. St-Henri a besoin de jobs, de logements sociaux, d’épiceries », explique Valérie Simard du POPIR-Comité Logement.  « Ceux et celles qui habitent le quartier depuis des années, qui y ont travaillé, qui l’animent doivent pouvoir y rester

Si les élu-e-s sortants affirment que le Sud-Ouest ne sera pas qu’un quartier de condos, dans les faits, seuls ces projets ont le vent dans les voiles. L’administration publique a le pouvoir de dire non aux développements résidentiels tout azimut et le développement de la Canada Malting est l’occasion de passer un message clair aux promoteurs privés.

Municipales 2013 : multiplication des actions pour mettre la pauvreté et le logement à l’agenda

La campagne municipale bat son plein et on entend encore trop peu parler de pauvreté et de logement social. Pourtant, on le rappelle, Montréal est une ville de locataires (64%) dont un trop grand nombre paie trop cher pour se loger (284 380 m.nages paient plus de 30% de leur revenu et sont donc considérés mal-logés).

Les candidat-e-s tentent de nous faire croire qu’ils/elles sont différentes de leur prédécesseur, plus honnêtes, plus visionnaires, etc. et pourtant les engagements fermes et crédibles pour loger adéquatement les montréalais-e-s se font attendre : on nous parle essentiellement d’accession à la propriété !!

Encore plus de condos – c’est rien de nouveau !

Il est donc urgent de se mobiliser :

*mercredi 16 octobre, rdv à l’Hôtel de Ville à 11h pour parler insalubrité et protection des logements locatifs

*jeudi 17 octobre, rdv à 10h à la Place Émilie Gamelin pour manifester avec la Coalition «À Montréal, on vote contre la pauvreté!»

*lundi 21 octobre, on tentera de déranger les chefs pendant leur débat à la Chambre de commerce de Montréal – rdv à 16h30 au Palais des congrès

*lundi 21 octobre,il y aura un débat avec les candidat-e-s du Sud-Ouest, rdv  à 18h30 au CEDA

*samedi 26 octobre, manifestation du Comité logement du Plateau pour que l’ancien hôpital de l’Hôtel Dieu ne soit pas transformé condos !

*la semaine du 28 octobre, prévoyez une action surprise…parce que tant et aussi longtemps que les locataires ne seront pas prioritaires dans la campagne, il faudra mettre la pression !

Pour partir en gang depuis le POPIR, appelez-nous au 514-935-4649

Communiqué: Délais d’attente à la Régie du logement: pire que jamais pour les locataires

Communiqué POUR DIFFUSION IMMÉDIATE
 
Délais d’attente à la Régie du logement: pire que jamais pour les locataires
 
La parution vendredi dernier du Rapport annuel 2012-2013 de la Régie du logement révèle que les délais d’attente entre l’ouverture d’une demande et la première audience ont encore empiré. Les chiffres nous démontrent que les locataires sont, encore une fois, disproportionnellement affectés par les longs délais d’attente.
Les différences dans les délais d’attente (selon la catégorie de cause) nous révèle que les causes introduites par les propriétaires ont été systématiquement priorisées, et ce au détriment des locataires.
La grande majorité – soit 62% – des 70,000 quelques cas traités à la Régie sont déposés par les propriétaires pour non-paiement de loyer. Les attentes pour ces causessont restées stable à 1,4 mois. Pour ce qui est des délais pour les causes en fixation et révision, dont la grande majorité est déposée par les propriétaires, les délais se sont raccourcis par presque quatre mois en deux ans.
 
Le contraste avec les délais d’attente pour les causes civiles générales, qui ont encore augmenté cette année à 20,7% mois (contre 20,3 en 2011-2012), est frappant. Cette catégorie de causes comprend la vaste majorité de plaintes déposées par les locataires, et peut inclure des problèmes d’infestation de vermines, de manque d’entretien et de réparations, de moisissures ou d’infiltration d’eau. « Ces problèmes ont évidemment un énorme impact sur la qualité de vie des locataires, ainsi que sur leur santé et sécurité » dit Claire Abraham, organisatrice communautaire au Projet Genèse. « L’impossibilité d’obtenir une audience dans un délai raisonnable fait en sorte que des locataires n’ont aucun recours légal face à leurs propriétaires. C’est l’impunité totale. »
 
Si les délais d’attente sont, en soi, une source de grande préoccupation pour les organismes qui viennent en aide des locataires, l’écart entre le traitement des dossiers de propriétaires et de locataires l’est encore plus – surtout pour une institution qui se déclare impartiale et qui se doit en tant que cour d’état d’être neutre.
« Urgence en la demeure », le rapport récent de la Commission populaire itinérante sur le droit au logement, déclare qu’ « une telle hiérarchisation des demandes explique le délaissement de la Régie du logement par les locataires et elle crée une forte désillusion pour l’immense majorité d’entre eux. »
 
Il s’agit d’un écart qui s’est creusé drastiquement dans les 10 dernières années. En 2000, les délais d’attente étaient équivalents pour tout type de cas. « La Régie justifie les écarts entre les délais en disant que les cas sont priorisés par le type de recours demandé », dit Fred Burrill, organisateur communautaire au POPIR-Comité Logement, mais selon lui « elle se cache derrière la logique interne d’un système qui est lui-même discriminatoire. »
Un autre élément inquiétant de ce dernier rapport annuel est le fait que la Régie a eu une poussée de ressources additionnelles l’année passée – l’embauche de huit nouveaux régisseurs qui sont entrés en fonction en mars 2012. Le rapport annuel démontre que la Régie a choisi d’investir ces ressources additionnelles pour accélérer le traitement des plaintes provenant des propriétaires, alors que ces plaintes sont déjà ceux qui sont entendus plus rapidement. La Régie continue donc à prendre des décisions qui vont directement à l’encontre de leur mandat de neutralité, à l’encontre de la défense des droits des locataires.
 
Les locataires et les Comités logement proposent depuis des années une façon de faire équitable et véritablement neutre : entendre les cas sur une base de premier arrivé, premier servi. Ils revendiquent également que tous les cas soient entendus en dedans de trois mois, et que toutes les causes ayant un impact sur la santé ou la sécurité soient entendues à l’intérieur de 72 heures.
 
 
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Source : Projet Genèse et P.O.P.I.R-Comité logement
Claire Abraham – tél : 514-738-2036 poste 406 / cell : 514-561-6276 
Fred Burrill – tél : 514-935-4649 / cell : 514 -449-9370

Élections municipales : ils refusent le débat, ils ferment les bureaux…mais les locataires sont là !

Une vingtaine de locataires se sont rendus aux bureaux de Projet Montréal pour remettre à Richard Bergeron leurs demandes pour le logement social. Il faut dire que ce dernier a refusé de participer au débat organisé par le FRAPRU et que les locataires n’avaient pas le choix de se rendre sur place. Et bien, ils ont trouvé porte close (!!). Qu’à cela ne tienne, ils se sont installés sur le trottoir et ne se sont pas gênées pour afficher leur message.

Au bureau de campagne de Projet Montréal Colette au micro Montréal : Ville ou marchandise ? Suivez la tente ! On veut des logements sociaux À qui la Ville ? le Sud-Ouest n'est pas à vendre DSCN4037

Journée mondiale de l’habitat – Des locataires s’invitent dans la campagne électorale

En cette journée mondiale de l’habitat, une vingtaine de locataires ont manifesté parce qu’ils déplorent que les questions d’embourgeoisement et de logement social ne soient pas des enjeux prioritaires de la présente campagne électorale. Alors que Montréal est une ville de locataires (près des 2/3 des ménages), ces deniers dénoncent le peu de cas qui est fait des problèmes de logement pour les moins bien nantis.

La manifestation était organisée par le POPIR-Comité Logement et se déroulait à St-Henri, devant les bureaux du chef de Projet Montréal qui a la chance d’avoir ses locaux en face du comité !

C’est le territoire d’intervention du POPIR et c’est aussi là que s’était déroulé un squat, en juin 2013, pour revendiquer une réserve à des fins de logement social. Le POPIR a choisi d’agir dans son quartier parce que les locataires de St-Henri, qui représente 80% de la population, se sentent délaissés par la campagne électorale. On y parle essentiellement d’accession à la propriété pour les familles et les chefs des partis ont même refusé de participer à un débat sur le logement. Les partis ont pris quelques engagements en faveur du logement mais aucun ne parle d’embourgeoisement.

En ce qui concerne les engagements de Projet Montréal, le POPIR déplore que le parti mise avant tout sur l’accession à la propriété, les mégaprojets gentrificateurs et qu’il ne chiffre pas ses engagements en matière de logement social (les groupes logement revendiquent un minium de 22 500 logements). Il dénonce aussi certaines déclarations du chef de Projet Montréal, notamment quand il a affirmé à propos de l’itinérance au centre-ville que Montréal n’était pas une «colonie de vacance». La réponse à l’itinérance passe par le logement social et non par la répression.

Les locataires sont entrés dans les bureaux, ils ont planté leur tente et distribué des tracts à la population. Ils les informaient à propos de leurs revendications et ont invité la population du Sud-Ouest à participer à différentes mobilisations. D’ailleurs des actions sont organisées toutes les semaines à Montréal sur les thèmes de la gentrification et du logement social. Les locataires de Villeray se sont rassemblés le 29 septembre, ceux de Verdun le 5 octobre ; une autre action est prévue sur le Plateau le 26 octobre pour lutter contre les condos à l’Hôtel Dieu. Si le logement social et l’embourgeoisement inspirent peu les candidat-e-s et les médias, les locataires, eux, créent l’évènement !