Comité mob. du P.OP.I.R.

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Venez regarder le film : Dans l’ombre des frontières avec nous
https://www.youtube.com/watch?v=PCvf5U6qRuk
(English will follow)

Oui, le Logement c’est un droit, mais pour qui ? Mais sur tout Pour quoi ?

‘’Notre demande d’asile a été refusée en avril 2014 et on s’est retrouvés dans la rue. On n’avait pas de quoi payer un loyer’’
-Anonyme.

‘’Pour le moment je consacre plus de 80% de mon revenu à mon loyer, et même si je vois l’avenir positivement, J’ai hâte d’avoir ma résidence permanente pour pouvoir avoir accès à un logement subsidié. À ce moment-là je pourrais en fin me poser et me sentir en sécurité’’

– Dounia Amour (2015, avant d’obtenir sa résidence permanente)

Même si le logement devrait être un droit pour toutes et tous, nous sommes encore loin de le faire valoir. Juste dans le Sud-Ouest de Montréal, il y a plus de 50% des ménages locataires qui consacrent la plupart de leur revenu à payer leur loyer. Qui sont ces ménages ? C’est quoi les barrières qui les empêchent d’avoir un logement salubre, sécuritaire et bon marché ? Ont-illes le droit de se loger à 25% de leur revenu ? Pourquoi ? Et si le logement est un droit pour toutes et tous, pourquoi il y a des catégories de personnes qui sont encore exclues ?

Venez passer un bon moment avec le comité mobilisation du POPIR en regardant le film : Dans l’ombre des frontières. Venez jaser avec nous sur le contenu du film en faisant des liens avec le logement. Venez poser de questions originales qui vont au-delà de la rhétorique et de la politique de division et de la peur du manque de ressources et soyez prêtes à trouver des réponses ensemble sur le comment on pourrait faire différemment. Quelque soit ta situation de logement, ton origine, ton quartier ou ton implication dans le POPIR.

Nous voulons redéfinir la mobilisation pour qu’elle ne soit pas juste pour garder « nos » jobs ET « nos » logements pour « nous », parce que après tout: C’est qui nous, 😉 ?

Mercredi prochain : 5 octobre 2016
À : 17h00
Au : CÉDA, 2515 rue Deslisle

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Come watch the film: In the shadow of borders with us
https://www.youtube.com/watch?v=PCvf5U6qRuk

Yes, Housing is a right but for whom? But overall Why?

 » Our asylum seeking request was denied in April 2014 and we ended up in the street. We did not have the means to pay rent  »
-Anonymous.

 » At the moment I spend 80% of my income to pay my rent, and even if I see the future positively, I cannot wait to have my permanent residence to have access to subsidized housing. It will be just at that time when I think I will feel safe’’

– Dounia Amour (2015, before she got her permanent residence)

While housing should be a right for everyone, we are still far away from that to be true. Just in the Southwest of Montreal, there are more than 50% of tenant’s that spend most of their income to pay their rent. Who are these households? What are the barriers that prevent them from having decent, safe and cheap housing? Do they have the human right to pay just 25% of their income? Why? And if housing is a right for everyone, why are there still categories of people excluded?

Spend some time with the POPIR’s mobilization committee watching the film: ‘’In the shadow borders’’. Come chat with us about the content of the film and let’s make some connections with housing rights. Let’s ask some original questions that go beyond the rhetoric and the politics of division and fear of lack of resources and be ready to find answers together on how we might do differently! Whatever your housing situation, your origin, your neighborhood or your involvement are at POPIR we will be waiting for you.

We would like to redefine the term mobilization that it is no longer just to keep « our » jobs and « our » housing for « us », because after all: Who is ‘’us’’?

When: next Wednesday October 5th , 2016
Time: 17h00
At: CEDA, 2515 rue Delisle

Salaire minimum et logement!

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Le P.O.P.I.R. – Comité Logement vous invite à venir discuter de la lutte que mènent présentement le Centre des Travailleurs et Travailleuses Immigrants (CTI) et l’organisation Industrial Workers of the World (IWW). Ces deux groupes militent entre autres pour que le salaire minimum passe du maigre 10,55$ actuel à 15$/heure.

Venez discuter de cette lutte et de ses effets sur l’accessibilité au logement avec des représentantEs de ces deux groupes.

InvitéEs :

Une personne de la IWW

&

Une personne du CTI

Où : Au CÉDA (2515 rue Delilse, métro Lionel-Groulx)

Quand : mardi 22 mars, à 17h00

(Soupe et café sur place)

Coupures à l’aide sociale : mobilisation conte le projet de loi 70

Parmi toutes les mesures d’austérité, le gouvernement du Québec a annoncé à l’automne 2015 un projet de loi (PL 70) visant à réformer l’aide sociale. La principale modification , soit la création d’une nouvelle prestation (OBJECTIF EMPLOI), cible directement les personnes qui demandent de l’aide sociale pour la première fois, essentiellement (mais pas exclusivement) les jeunes. Officiellement, le gouvernement prétend vouloir inciter et favoriser l’emploi des personnes qui demandent de l’aide de dernier recours. Sauf qu’en réalité, il s’agit d’une atteinte directe au droit à l’aide sociale.

Surtout, nous doutons fortement que les personnes vont réellement être accompagnées dans leur recherche d’emploi. Premièrement, les programmes déjà existant sont coupés avec l’abolition d’alternative jeunesse (7 à 8 millions$). Ensuite, l’accompagnement sera personnalisé mais rien n’est prévu pour faciliter l’accès aux agent-e-s d’aide sociale. Or, quiconque a déjà cogné à la porte d’un Centre local d’emploi (CLÉ) sait très bien qu’il est très difficile de leur parler ! Finalement, le programme semble très exigeant et une personne qui n’irait pas au bout de son «plan» sera pénalisée !

Le plus odieux reste la coupure annoncée de la prestation pour «manquements au Plan d’intégration à l’emploi»…une coupure non chiffrée dans la Loi mais le Ministre a parlé de 300$…ce qui veut dire que la prestation serait coupée de de moitié.

Depuis l’annonce de ce projet de Loi, les voix se sont multipliées pour le dénoncer: les personnes assistées sociales pour commencer qui ont livré de courageux témoignages sur l’importance de l’aide sociale, les partis politiques toujours prompts à critiquer les coupures à l’aide sociale quand ils sont dans l’opposition, les syndicats qui ont fait preuve d’un geste de solidarité apprécié en dénonçant l’impossibilité de survivre avec 300$ en poche par mois et finalement, les groupes communautaires, rassemblés au sein de la coalition Objectif Dignité qui multiplie les actions.

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Le POPIR-Comité Logement vous invite à vous mobiliser et à joindre votre voix pour dénoncer le projet de loi et forcer le gouvernement à reculer. L’austérité touche déjà les plus démuni-e-s…voilà maintenant qu’on veut leur couper les vivres s’ils n’acceptent pas n’importe quel emploi. On sait pour quel genre de patron le gouvernement travaille mais on ne le laissera pas faire.

Prochaine mobilisation : mercredi 10 février, à Montréal
Rendez-vous au POPIR-Comité Logement à 11h30.

Comité mobilisation sur l’aide sociale et le projet de loi 70

Le projet de loi 70, qui vise la création d’un nouveau programme, Objectif emploi, viendra modifier beaucoup de choses et aura de gros impacts. Il touchera surtout les gens qui feront une première demande à l’aide sociale, mais aussi les personnes déjà prestataires. De plus, ce projet de loi témoigne d’une vision bien particulière de la pauvreté et renvoie une image négative des personnes ayant accès à l’aide sociale.

 

Le mardi 12 janvier, à 17h00 au CEDA (2515 rue Delisle), à la salle 119, venez discuter de ce projet de loi. Qu’est-ce qu’il implique? Quel impacts aura-t-il?

 

*De la soupe et du café seront servis sur place.

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Manifestation contre l’austérité : le POPIR-Comité Logement y sera !

Les mal-logé.e.s n’ont pas les moyens de se payer les coupures !

Départ du POPIR-Comité Logement à midi !

manif 28 novembre

 

 

 

 

L’automne a été marqué par de nombreuses mobilisations : les chaînes humaines devant les écoles, la Marche mondiale des femmes, la grève du communautaire des  2 et 3 novembre, les piquetages, les grèves et les manifestations des travailleuses et des travailleurs, etc. Même si les demandes sont variées, elles ont toutes un point commun : la lutte contre l’austérité.

Au-delà des demandes sectorielles, les mouvements syndicaux, communautaires et étudiants refusent le modèle du gouvernement Couillard qui préfère couper, couper et hausser les tarifs pour d’un autre côté, financer les grosses compagnies et baisser les impôts des mieux nantis.

La manifestation unitaire du samedi 28 novembre veut donc lancer un message fort au gouvernement : de l’$$, il y en a ! L’appel de la Coalition Main Rouge est clair :

«Le 28 novembre, MARCHONS ENSEMBLE contre le saccage et pour une réelle redistribution de la richesse. Ne laissons pas le gouvernement nous diviser, forçons-le à aller chercher l’argent là où il est :
• En réinstaurant la taxe sur le capital pour les banques ;
• En augmentant le nombre de paliers d’impositions pour assurer une réelle progressivité de l’impôt et une plus grande contribution des plus riches;
• En augmentant les impôts des grandes entreprises au lieu de les diminuer encore ;
• En luttant réellement contre l’évasion fiscale.»

Communiqué: Profitons des urnes pour dénoncer l’austérité!

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Profitons des urnes pour dénoncer l’austérité !

Montréal, le 27 octobre 2015 – Les groupes communautaires réunis autour des quatre tables de quartier du Sud-Ouest de Montréal interpellent les candidate.e.s de Saint-Henri-Sainte-Anne afin qu’ils s’engagent fermement à investir dans les programmes sociaux et les services publics.
Depuis son élection, le gouvernement Couillard multiplie les coupures, les compressions et les réorganisations, au nom de l’atteinte du déficit zéro. Les attaques frontales en santé, éducation, aide sociale, logement, atteignent de plein fouet la population, particulièrement les personnes plus vulnérables, et augmentent encore la pauvreté et l’injustice sociale.
La déconstruction de nos services et programmes sociaux doit cesser ! Les organismes communautaires organisent ce vendredi 30 octobre une tournée des bureaux de comté pour dénoncer l’austérité et obtenir des engagements concrêts des candidat.e.s. Le départ aura lieu à 13h30 au métro Saint-Henri.
Les candidats sont également attendus lors d’une assemblée publique le jeudi 5 novembre, 19h00, au centre Lorne, 2390 Ryde, afin de répondre aux questions des résident.e.s et entendre leurs préoccupations.
Voici cinq des demandes priorisées par les tables de quartier.
Des investissements massifs en éducation
Alors que le taux de décrochage scolaire est alarmant et que les besoins dans nos écoles sont criants, le gouvernement vient de couper 350 millions au primaire et au secondaire. Pour Julie Mercure du Milieu éducatif La Source, ces compressions, ajoutées à celles de la CSDM, se traduisent déjà par des coupures de services, d’accès aux professionnels, d’activités parascolaires, sans compter l’augmentation prévue du ratio élève/professeur.
Nous demandons aux candidat.e.s d’exiger l’arrêt des coupes dans le milieu scolaire et le rehaussement massif du financement des écoles publiques.
Nous leur demandons également de réinvestir les enveloppes jusqu’ici investies dans les partenariats publics-philantropiques (PPP) dans nos écoles et nos organismes communautaires.
Sauvons les centres d’éducation populaire !
Les six centres d’éducation populaire de Montréal (CEP) sont présentement menacés de fermeture à cause du refus du ministre de l’Éducation François Blais de leur accorder un financement jusque là assumé par la CSDM. Pour Marie-Andrée Painchaud du Carrefour d’éducation populaire, ces centres sont des milieux de vie essentiels dans nos quartiers, et leur fermeture entraînerait des coûts sociaux bien plus élevés que les économies budgétaires que souhaite réaliser le gouvernement.
Nous demandons aux candidat.e.s de s’engager à conserver la propriété publique des bâtiments, à financer les coûts d’opération et de rénovation des bâtiments, et à accorder aux centres un financement qui leur permet d’accomplir leur mission.
Pour un programme digne d’aide sociale
Comme l’affirme Jean Lalande du Welfare Right Committee, interdire à une personne à l’aide sociale de voyager et de voir sa famille en limitant les séjours hors Québec à 7 jours est une attaque frontale à la dignité des personnes. De plus, le régime actuel oblige l’employabilité à tout prix, plutôt que de respecter le droit à un travail librement consenti.
Nous demandons aux candidats de s’engager pour un programme d’aide social digne qui couvre les besoins de base des prestataires et respecte les droits humains fondamentaux
Abolissons les frais accessoires en santé
Le comité de lutte en santé de la Clinique communautaire de Pointe-Saint-Charles dénonce la pratique répandue de la facturation de frais aux patients dans les cliniques médicales. Le ministre de la Santé est en train de légaliser cette pratique et de créer ainsi un système de santé à deux vitesses. « On ne règle pas un enjeu fondamental de société par de simples amendements à un projet de loi et en limitant le débat à un pur exercice comptable », s’indigne Stéphane Defoy, porte-parole du comité.
Nous demandons aux candidat.e.s de se prononcer pour l’abolition des tous les frais facturés qui compromettent la couverture complète aux soins de santé, et pour la tenue d’une consultation publique sur le financement des cliniques médicales au Québec.
Des logements sociaux en réponse aux besoins
Les besoins en logements sociaux et communautaires sont urgents dans le Sud-Ouest, alors que 4000 ménages consacrent plus de 50 % de leur revenu mensuel pour se loger. Le budget 2015-2016 du gouvernement libéral annonçait 1500 nouveaux logements sociaux, soit deux fois moins que le budget 2014-2015. « Garantir le droit au logement passe par la construction de logement social, et non par des suppléments au loyer dans les logements privés, affirme Fred Burrill, du Popir Comité Logement.
Nous demandons aux candidat.e.s de s’engager pour la construction de 50 000 logements sur 5 ans sociaux à l’échelle du Québec, dont 4000 pour le Sud-Ouest.
Nous leur demandons également de s’engager pour la mise en place d’un contrôle obligatoire et universel des loyers, et pour un meilleur accès à la justice à la Régie du logement.

Les groupes communautaires posent une question claire aux candidat.e.s : « Cautionnez-vous les politiques actuelles d’austérité, ou bien vous engagez-vous à agir pour l’amélioration des conditions de vie de la population que vous aspirez à représenter ? Nous attendons des réponses concrètes le 30 octobre lors de la tournée des bureaux du comtés »

-30-

Source :
Action-Gardien, Table de concertation communautaire de Pointe-Saint-Charles
Coalition de la Petite Bourgogne
Concertation Ville-Émard- Côte-Saint-Paul
Solidarité Saint-Henri
Pour information :
Jérémie Dhavernas : 514-441-7989
Shannon Franssen : 514-730-1311

AVIS AUX MÉDIAS: Les candidat-e.s de Saint-Henri-Sainte-Anne appelés à s’engager contre l’austérité.

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Conférence de presse – Les candidat-e.s de Saint-Henri-Sainte-Anne appelés à s’engager contre l’austérité

Montréal, le 26 octobre 2015 – Les groupes communautaires réunis autour des quatre tables de quartier du Sud-Ouest de Montréal tiendront une conférence de presse ce mardi 27 octobre pour interpeller les candidate.e.s  de Saint-Henri-Sainte-Anne afin qu’ils s’engagent à investir dans les programmes sociaux et les services publics.

Les organismes rendront publiques leur demandes d’engagements en santé, éducation, aide sociale et logement, ainsi que les actions qu’ils organisent pour obtenir des réponses concrêtes de la part des candidat.e.s.

Les groupes communautaires veulent savoir si les candidat.e.s cautionnent les politiques actuelles d’austérité, ou bien s’ils s’engagent à agir pour la justice sociale et l’amélioration des conditions de vie de la population qu’ils aspirent à représenter.

Le mardi 27 octobre, 9h00,
au CEDA

2515 Rue Delisle, Montréal.

 

  • 30  –

Source :

Action-Gardien, Table de concertation communautaire de Pointe-Saint-Charles
Coalition de la Petite Bourgogne

Concertation Ville-Émard- Côte-Saint-Paul
Solidarité  Saint-Henri

Pour information :  Karine Triollet – 514-441-7989

LE SUD-OUEST EN COLÈRE: 2 SEMAINES D’ACTION CONTRE L’AUSTÉRITÉ

 

 

SOvsAustérité_logo-seullLE SUD-OUEST EN COLÈRE: DEUX SEMAINES D’ACTION CONTRE L’AUSTÉRITÉ

(Pour l’événement Facebook, cliquez ici.)

FACE À UNE ÉLECTION CYNIQUE, REVENDIQUONS DES INVESTISSEMENTS!

(26-30 OCTOBRE)

CONFÉRENCE DE PRESSE, MARDI 27 OCTOBRE 9h AU CÉDA (2515 rue Delisle)

Ici dans le Sud-Ouest, le gouvernement Couillard nous impose une autre élection avant même que celle au fédéral soit terminée! Mais profitons de la tribune pour dénoncer l’austérité et exiger que tous les partis s’engagent à investir dans les programmes sociaux. Une coalition de groupes communautaires du Sud-Ouest tiendra une conférence de presse afin d’expliquer ses revendications en matière de logement, aide sociale, santé, et éducation.

S’INVITER CHEZ LES CANDIDAT-E-S, VENDREDI 30 OCTOBRE (13h30 au Métro Place St-Henri)

Les groupes communautaires invitent tous et toutes, syndiqué-e-s, étudiant-e-s, assisté-e-s sociaux, militant-e-s, à se joindre à nous pour une manif-action « tournée populaire » des bureaux des candidat-e-s aux élections partielles à Saint-Henri-Sainte-Anne. L’élection partielle est peut-être locale, mais les enjeux ne le sont pas! Mobilisons-nous pour dénoncer les politiques d’austérité et pour demander des engagements concrets.

NOTRE COLÈRE NE SE RESTREINT PAS AUX URNES!

(2-3 NOVEMBRE)

LE 2-3 NOVEMBRE, LES GROUPES COMMUNAUTAIRES DU SUD-OUEST SERONT EN GRÈVE CONTRE L’AUSTÉRITÉ.

Plusieurs groupes communautaires dans le Sud-Ouest se sont donnés un mandat de grève contre les politiques d’austérité du gouvernement Couillard le 2 et 3 novembre 2015. Ces groupes ont créé un comité ad-hoc afin de mieux coordonner nos actions et de mobiliser le plus largement possible.

POURQUOI PARTIR EN GRÈVE?

D’abord, parce que nous revendiquons, avec des centaines de groupes communautaires de partout au Québec, la reconnaissance et le financement de l’action communautaire autonome. Ce sont nos groupes qui sont au cœur de nos communautés, et il faut agir pour les défendre!

Mais au-delà de notre réalité de sous-financement, la population fait face à une attaque sans précédent d’un gouvernement libéral obsédé de l’équilibre budgétaire à tout prix. Coupures en éducation, en logement, en santé, en aide sociale, nous subissons tous et toutes les impacts de cette austérité.

QUOI FAIRE UNE FOIS EN GRÈVE ?

2 novembre : Le communautaire appuiE les parents et professeur-e-s, ACTION LOGEMENT & Commission populaire

7h30 à Nous invitons tous et toutes à se rallier à la mobilisation du mouvement Je protège mon école publique en faisant des chaines humaines autour de votre école la plus proche de chez vous.

9h àVenez-vous joindre à vos voisin-e-s pour un petit déjeuner et café devant les bureaux de Dominique Anglade, candidate libérale à Saint-Henri-Sainte-Anne. On va se réchauffer mais on va se faire entendre aussi!

13h à ACTION LOCALE LOGEMENT (Détails TBD)

* Quelques groupes et leurs membres participeront également à la Commission populaire pour l’action communautaire autonome (ACA).

3 novembre : SAUVONS NOS CENTRES D’ÉDUCATION POPULAIRE & MANIFESTATION COMMUNAUTAIRE NATIONALE

10h à Rallye et marche pour sauver le CÉDA et le Carrefour d’éducation populaire.

Nos centres d’éducation populaire, ainsi que plusieurs autres à Montréal, sont menacés par les politiques d’austérité du gouvernement libéral. Venez nous joindre pour les appuyer et pour dénoncer les coupures en éducation populaire! Restez avec nous pour un lunch et le lancement d’une déclaration communautaire.

13h à Manifestation régionale devant le bureau du Premier ministre, coin McGill-College et Sherbrooke

Assez du sous-financement de nos missions! Assez de nous transférer des services publics à rabais! Assez de voir nos membres s’appauvrir sans plus de ressources pour les aider! Assez de tenter de nous museler lorsque nous critiquons les politiques! Assez de nous renvoyer vers la charité et le privé!

Point de départ Sud-Ouest : 12h30, Métro Charlevoix

Pour plus d’informations, contactez fred.burrill@popir.org ou (514) 935-4649

Redistribuer la richesse plutôt que de couper : rassemblement le 3 sept.

La Coalition Main Rouge organise un rassemblement, à Québec, lors de l’ouverture de la Commission des finances publiques. Il est primordial de montrer notre présence afin de réaffirmer notre revendication en faveur d’une réelle redistribution de la richesse, et contre le recours accru aux taxes et aux tarifs.

jeudi 3 septembre – Départ à 8h30 de Berri-Uqam.
Pour s’inscrire dans le bus et pour un lunch, contactez le POPIR-Comité Logement au 514-935-4649

Extrait du site http://nonauxhausses.org/

«À la rentrée de septembre, la Commission sur les finances publiques de l’Assemblée nationale tiendra des consultations sur le rapport de la Commission d’examen sur la fiscalité québécoise (Commission Godbout).

Rappelons que l’an dernier, les consultations menant à ce rapport ont été qualifiées de « bidons » par plusieurs, dont la Coalition Main rouge. La légitimité de cette commission, présidée par l’économiste Luc Godbout, a aussi été largement contestée. Quant aux invitations à participer aux consultations sur ce rapport, elles ont été transmises à un groupe très restreint. Il est clair que le « dialogue social » annoncé au départ, pour cette démarche, n’en est pas un !

Les mesures de tarification supplémentaires proposées dans le rapport Godbout – telles que l’augmentation de la taxe à la consommation, de la taxe sur les livres ainsi que de la taxe sur d’autres produits actuellement détaxés, la hausse et la modulation des frais de garde puis l’augmentation des tarifs d’électricité – mettent de l’avant une fiscalité régressive plutôt que progressive. Le rapport fait aussi la promotion d’un recours accru au principe d’utilisateur-payeur.

Ce rapport propose aussi l’abolition de nombreuses dépenses fiscales, dont les crédits d’impôts pour les grandes entreprises, mais pour financer des baisses d’impôts de ces mêmes entreprises plutôt que pour financer nos services publics et nos programmes sociaux ! Dans le même ordre d’idées, le rapport propose d’augmenter le nombre de paliers d’imposition mais aucunement dans le but de faire contribuer davantage les plus riches, ce que plusieurs groupes mettaient pourtant de l’avant.

En se fiant sur les recommandations de ce rapport ainsi que sur la déclaration de juin du ministre des Finances, qui affirmait que l’impôt est « la pire des taxes », les consultations à venir risquent fort de relancer le débat sur la manière dont nous finançons nos services publics et nos programmes sociaux.

La réforme de notre régime fiscal qui est proposée serait à coût nul, nous dit-on ; or, le bénéfice pour la société serait, lui aussi, nul… voire négatif. L’objectif ultime d’une réforme de la fiscalité ne doit pas être de baisser les impôts, mais plutôt de mieux financer les services publics et les programmes sociaux. Cet automne, il faudra, encore une fois, se mobiliser pour réaffirmer notre revendication en faveur d’une réelle redistribution de la richesse, et contre le recours accru aux taxes et aux tarifs préconisé dans le rapport Godbout et de plus en plus par le gouvernement Couillard lui-même.»

Budget Leitao : des coupures dans le logement social

Le budget Leitao n’a pas épargné les mal-logé-e-s qui attendent pour un logement social. Dans le budget 2015-2016, le gouvernement prévoit construire seulement 1500 logements sociaux (à moitié moins que l’an dernier). Rappelons que, seulement dans les quartiers où il intervient, le POPIR-Comité Logement revendique 3000 logements sociaux ; c’est le nombre de ménages qui consacrent 50% et plus de leur revenu au paiement du loyer.

Le choix de couper dans le logement social est purement idéologique. Couillard a plutôt choisi de mettre de l’argent dans l’aide à la personne (donner un montant d’argent aux locataires pour qu’ils paient leur loyer à leur propriétaire). À première vue, ça sonne bien sauf que, concrètement, ça veut dire que le gouvernement donne l’argent aux propriétaires plutôt que de l’investir dans un patrimoine collectif. Ça veut dire que les taudis couteront toujours plus cher maintenant que le gouvernement va les subventionner, ça veut dire qu’on ne construit pas de nouveaux logements, surtout de grands logements. Finalement, c’est la privatisation de l’aide au logement…la même idéologie que la privatisation des services publics.

Rappelons que le FRAPRU et la Coalition Main Rouge revendiquent différentes mesures fiscales qui permettraient de réinvestir dans les programmes sociaux et les services publics, plutôt que de couper. Par exemple, le POPIR-Comité Logement est d’autres membres du FRAPRU avaient occupé la Banque Scotia, le 26 février dernier, pour exiger le retour de la taxe sur le capital que payaient les banques…on parle ici de 600 millions de $ pour financer du logement social !

Les groupes populaires, les groupes communautaires, les étudiantes et les étudiants, certains syndicats et les anticapitalistes ne sont pas prêts à jeter l’éponge. La bataille se poursuit dans la rue, dès jeudi 2 avril pour avec une manifestation nationale à Montréal.