Communiqué: Profitons des urnes pour dénoncer l’austérité!

conference27octobre2015

Profitons des urnes pour dénoncer l’austérité !

Montréal, le 27 octobre 2015 – Les groupes communautaires réunis autour des quatre tables de quartier du Sud-Ouest de Montréal interpellent les candidate.e.s de Saint-Henri-Sainte-Anne afin qu’ils s’engagent fermement à investir dans les programmes sociaux et les services publics.
Depuis son élection, le gouvernement Couillard multiplie les coupures, les compressions et les réorganisations, au nom de l’atteinte du déficit zéro. Les attaques frontales en santé, éducation, aide sociale, logement, atteignent de plein fouet la population, particulièrement les personnes plus vulnérables, et augmentent encore la pauvreté et l’injustice sociale.
La déconstruction de nos services et programmes sociaux doit cesser ! Les organismes communautaires organisent ce vendredi 30 octobre une tournée des bureaux de comté pour dénoncer l’austérité et obtenir des engagements concrêts des candidat.e.s. Le départ aura lieu à 13h30 au métro Saint-Henri.
Les candidats sont également attendus lors d’une assemblée publique le jeudi 5 novembre, 19h00, au centre Lorne, 2390 Ryde, afin de répondre aux questions des résident.e.s et entendre leurs préoccupations.
Voici cinq des demandes priorisées par les tables de quartier.
Des investissements massifs en éducation
Alors que le taux de décrochage scolaire est alarmant et que les besoins dans nos écoles sont criants, le gouvernement vient de couper 350 millions au primaire et au secondaire. Pour Julie Mercure du Milieu éducatif La Source, ces compressions, ajoutées à celles de la CSDM, se traduisent déjà par des coupures de services, d’accès aux professionnels, d’activités parascolaires, sans compter l’augmentation prévue du ratio élève/professeur.
Nous demandons aux candidat.e.s d’exiger l’arrêt des coupes dans le milieu scolaire et le rehaussement massif du financement des écoles publiques.
Nous leur demandons également de réinvestir les enveloppes jusqu’ici investies dans les partenariats publics-philantropiques (PPP) dans nos écoles et nos organismes communautaires.
Sauvons les centres d’éducation populaire !
Les six centres d’éducation populaire de Montréal (CEP) sont présentement menacés de fermeture à cause du refus du ministre de l’Éducation François Blais de leur accorder un financement jusque là assumé par la CSDM. Pour Marie-Andrée Painchaud du Carrefour d’éducation populaire, ces centres sont des milieux de vie essentiels dans nos quartiers, et leur fermeture entraînerait des coûts sociaux bien plus élevés que les économies budgétaires que souhaite réaliser le gouvernement.
Nous demandons aux candidat.e.s de s’engager à conserver la propriété publique des bâtiments, à financer les coûts d’opération et de rénovation des bâtiments, et à accorder aux centres un financement qui leur permet d’accomplir leur mission.
Pour un programme digne d’aide sociale
Comme l’affirme Jean Lalande du Welfare Right Committee, interdire à une personne à l’aide sociale de voyager et de voir sa famille en limitant les séjours hors Québec à 7 jours est une attaque frontale à la dignité des personnes. De plus, le régime actuel oblige l’employabilité à tout prix, plutôt que de respecter le droit à un travail librement consenti.
Nous demandons aux candidats de s’engager pour un programme d’aide social digne qui couvre les besoins de base des prestataires et respecte les droits humains fondamentaux
Abolissons les frais accessoires en santé
Le comité de lutte en santé de la Clinique communautaire de Pointe-Saint-Charles dénonce la pratique répandue de la facturation de frais aux patients dans les cliniques médicales. Le ministre de la Santé est en train de légaliser cette pratique et de créer ainsi un système de santé à deux vitesses. « On ne règle pas un enjeu fondamental de société par de simples amendements à un projet de loi et en limitant le débat à un pur exercice comptable », s’indigne Stéphane Defoy, porte-parole du comité.
Nous demandons aux candidat.e.s de se prononcer pour l’abolition des tous les frais facturés qui compromettent la couverture complète aux soins de santé, et pour la tenue d’une consultation publique sur le financement des cliniques médicales au Québec.
Des logements sociaux en réponse aux besoins
Les besoins en logements sociaux et communautaires sont urgents dans le Sud-Ouest, alors que 4000 ménages consacrent plus de 50 % de leur revenu mensuel pour se loger. Le budget 2015-2016 du gouvernement libéral annonçait 1500 nouveaux logements sociaux, soit deux fois moins que le budget 2014-2015. « Garantir le droit au logement passe par la construction de logement social, et non par des suppléments au loyer dans les logements privés, affirme Fred Burrill, du Popir Comité Logement.
Nous demandons aux candidat.e.s de s’engager pour la construction de 50 000 logements sur 5 ans sociaux à l’échelle du Québec, dont 4000 pour le Sud-Ouest.
Nous leur demandons également de s’engager pour la mise en place d’un contrôle obligatoire et universel des loyers, et pour un meilleur accès à la justice à la Régie du logement.

Les groupes communautaires posent une question claire aux candidat.e.s : « Cautionnez-vous les politiques actuelles d’austérité, ou bien vous engagez-vous à agir pour l’amélioration des conditions de vie de la population que vous aspirez à représenter ? Nous attendons des réponses concrètes le 30 octobre lors de la tournée des bureaux du comtés »

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Source :
Action-Gardien, Table de concertation communautaire de Pointe-Saint-Charles
Coalition de la Petite Bourgogne
Concertation Ville-Émard- Côte-Saint-Paul
Solidarité Saint-Henri
Pour information :
Jérémie Dhavernas : 514-441-7989
Shannon Franssen : 514-730-1311

Vend. 30 octobre : le Sud-Ouest marche contre l’austérité

Les groupes communautaires du Sud-Ouest invitent tous et toutes, syndiqué-e-s, étudiant-e-s, assisté-e-s sociaux, militant-e-s, à se joindre à nous pour une manif-action « tournée populaire » des bureaux des candidat-e-s aux élections partielles à Saint-Henri-Sainte-Anne.

Rendez-vous vendredi 30 octobre, au métro Place St-Henri

L’élection partielle est peut-être locale, mais les enjeux ne le sont pas! Mobilisons-nous pour dénoncer les politiques d’austérité et pour demander des engagements concrets.

30octobre

AVIS AUX MÉDIAS: Les candidat-e.s de Saint-Henri-Sainte-Anne appelés à s’engager contre l’austérité.

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Conférence de presse – Les candidat-e.s de Saint-Henri-Sainte-Anne appelés à s’engager contre l’austérité

Montréal, le 26 octobre 2015 – Les groupes communautaires réunis autour des quatre tables de quartier du Sud-Ouest de Montréal tiendront une conférence de presse ce mardi 27 octobre pour interpeller les candidate.e.s  de Saint-Henri-Sainte-Anne afin qu’ils s’engagent à investir dans les programmes sociaux et les services publics.

Les organismes rendront publiques leur demandes d’engagements en santé, éducation, aide sociale et logement, ainsi que les actions qu’ils organisent pour obtenir des réponses concrêtes de la part des candidat.e.s.

Les groupes communautaires veulent savoir si les candidat.e.s cautionnent les politiques actuelles d’austérité, ou bien s’ils s’engagent à agir pour la justice sociale et l’amélioration des conditions de vie de la population qu’ils aspirent à représenter.

Le mardi 27 octobre, 9h00,
au CEDA

2515 Rue Delisle, Montréal.

 

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Source :

Action-Gardien, Table de concertation communautaire de Pointe-Saint-Charles
Coalition de la Petite Bourgogne

Concertation Ville-Émard- Côte-Saint-Paul
Solidarité  Saint-Henri

Pour information :  Karine Triollet – 514-441-7989

LE SUD-OUEST EN COLÈRE: 2 SEMAINES D’ACTION CONTRE L’AUSTÉRITÉ

 

 

SOvsAustérité_logo-seullLE SUD-OUEST EN COLÈRE: DEUX SEMAINES D’ACTION CONTRE L’AUSTÉRITÉ

(Pour l’événement Facebook, cliquez ici.)

FACE À UNE ÉLECTION CYNIQUE, REVENDIQUONS DES INVESTISSEMENTS!

(26-30 OCTOBRE)

CONFÉRENCE DE PRESSE, MARDI 27 OCTOBRE 9h AU CÉDA (2515 rue Delisle)

Ici dans le Sud-Ouest, le gouvernement Couillard nous impose une autre élection avant même que celle au fédéral soit terminée! Mais profitons de la tribune pour dénoncer l’austérité et exiger que tous les partis s’engagent à investir dans les programmes sociaux. Une coalition de groupes communautaires du Sud-Ouest tiendra une conférence de presse afin d’expliquer ses revendications en matière de logement, aide sociale, santé, et éducation.

S’INVITER CHEZ LES CANDIDAT-E-S, VENDREDI 30 OCTOBRE (13h30 au Métro Place St-Henri)

Les groupes communautaires invitent tous et toutes, syndiqué-e-s, étudiant-e-s, assisté-e-s sociaux, militant-e-s, à se joindre à nous pour une manif-action « tournée populaire » des bureaux des candidat-e-s aux élections partielles à Saint-Henri-Sainte-Anne. L’élection partielle est peut-être locale, mais les enjeux ne le sont pas! Mobilisons-nous pour dénoncer les politiques d’austérité et pour demander des engagements concrets.

NOTRE COLÈRE NE SE RESTREINT PAS AUX URNES!

(2-3 NOVEMBRE)

LE 2-3 NOVEMBRE, LES GROUPES COMMUNAUTAIRES DU SUD-OUEST SERONT EN GRÈVE CONTRE L’AUSTÉRITÉ.

Plusieurs groupes communautaires dans le Sud-Ouest se sont donnés un mandat de grève contre les politiques d’austérité du gouvernement Couillard le 2 et 3 novembre 2015. Ces groupes ont créé un comité ad-hoc afin de mieux coordonner nos actions et de mobiliser le plus largement possible.

POURQUOI PARTIR EN GRÈVE?

D’abord, parce que nous revendiquons, avec des centaines de groupes communautaires de partout au Québec, la reconnaissance et le financement de l’action communautaire autonome. Ce sont nos groupes qui sont au cœur de nos communautés, et il faut agir pour les défendre!

Mais au-delà de notre réalité de sous-financement, la population fait face à une attaque sans précédent d’un gouvernement libéral obsédé de l’équilibre budgétaire à tout prix. Coupures en éducation, en logement, en santé, en aide sociale, nous subissons tous et toutes les impacts de cette austérité.

QUOI FAIRE UNE FOIS EN GRÈVE ?

2 novembre : Le communautaire appuiE les parents et professeur-e-s, ACTION LOGEMENT & Commission populaire

7h30 à Nous invitons tous et toutes à se rallier à la mobilisation du mouvement Je protège mon école publique en faisant des chaines humaines autour de votre école la plus proche de chez vous.

9h àVenez-vous joindre à vos voisin-e-s pour un petit déjeuner et café devant les bureaux de Dominique Anglade, candidate libérale à Saint-Henri-Sainte-Anne. On va se réchauffer mais on va se faire entendre aussi!

13h à ACTION LOCALE LOGEMENT (Détails TBD)

* Quelques groupes et leurs membres participeront également à la Commission populaire pour l’action communautaire autonome (ACA).

3 novembre : SAUVONS NOS CENTRES D’ÉDUCATION POPULAIRE & MANIFESTATION COMMUNAUTAIRE NATIONALE

10h à Rallye et marche pour sauver le CÉDA et le Carrefour d’éducation populaire.

Nos centres d’éducation populaire, ainsi que plusieurs autres à Montréal, sont menacés par les politiques d’austérité du gouvernement libéral. Venez nous joindre pour les appuyer et pour dénoncer les coupures en éducation populaire! Restez avec nous pour un lunch et le lancement d’une déclaration communautaire.

13h à Manifestation régionale devant le bureau du Premier ministre, coin McGill-College et Sherbrooke

Assez du sous-financement de nos missions! Assez de nous transférer des services publics à rabais! Assez de voir nos membres s’appauvrir sans plus de ressources pour les aider! Assez de tenter de nous museler lorsque nous critiquons les politiques! Assez de nous renvoyer vers la charité et le privé!

Point de départ Sud-Ouest : 12h30, Métro Charlevoix

Pour plus d’informations, contactez fred.burrill@popir.org ou (514) 935-4649

Sud-Ouest : 50 locataires ont marché en solidarité avec les femmes mal-logées

En cette journée mondiale de l’habitat et journée d’action du Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU), une cinquantaine de locataires de quatre comités logement ont visité le candidat libéral, M. Miller et la candidate NPD, A. Turner, de Ville-Marie-Sud-Ouest-Ile-des-Sœurs afin qu’ils précisent leurs engagements en matière de logement social. À deux semaines de la Marche mondiale des Femmes à laquelle participent ces mêmes comités, ils en ont profité pour illustrer les besoins locaux avec la situation très alarmante des femmes locataires.

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Des femmes mal-logées
Comme ailleurs à Montréal, la circonscription est un secteur de locataires : 33 165 ménages louent leur logement. Si l’on exclut Griffintown et l’Île-des-Sœurs connus pour leur forte proportion de condos, ces quartiers sont même très majoritairement locataires avec par exemple 81 % de locataires dans Peter-Mc-Gill, 74% à St-Henri et 73% à Pointe-St-Charles.

Beaucoup de ménages locataires dont le soutien principal est une femme consacre une portion trop élevée de leur revenu au paiement du loyer et sont donc mal-logées. Dans l’ensemble de la circonscription, selon les secteurs, jusqu’à 48 % des ménages locataires femmes paient 30% et plus pour se loger .

Déjà alarmante, cette donnée globale cache des réalités encore plus dramatiques. «Nous voyons beaucoup de femmes locataires, âgées et seules qui n’ont plus les moyens de payer leur loyer et ne savent plus où habiter» explique Eric Michaud, du Comité Logement Ville-Marie. En effet, au Québec, 54.5% des femmes de 65 ans et plus sont considérées mal-logées . «Dans nos quartiers, ce sont aussi les femmes monoparentales avec plusieurs enfants qui ne peuvent plus se loger dans des bonnes conditions, surtout si elles sont immigrantes arrivées récemment» renchérit Patricia Viannay, du POPIR-Comité Logement. Les chiffres montrent d’ailleurs qu’une famille monoparentale sur trois consacre plus de 30% de son revenu au loyer et que 54% des femmes immigrantes arrivées depuis 2006 sont mal-logées .

Un nécessaire réinvestissement en logement social
Face à ce constat, les quatre comités logement sont unanimes et exigent du prochain gouvernement fédéral qu’il réinvestisse en logement social. Ils demandent dans un premier temps que le budget de la SCHL soit maintenu afin que les ententes qui arrivent à échéance entre le gouvernement et les organismes gestionnaires de logement social (HLM, coopératives et OSBL d’habitation) soient renouvelés. «Les immeubles ont besoin de travaux, les locataires les plus ont encore besoin de subventions. Il faut que le fédéral assume et prenne soin de cet important patrimoine, il doit renouveler les ententes» martèle Véronique de Broin du Comité d’action des citoyens et citoyennes de Verdun (CACV). Ensuite, les comités logement demandent aux partis de s’engager à injecter du nouvel argent pour la construction de nouveaux logements sociaux. Au Québec, nous avons besoin de 50 000 logements sociaux pour les cinq prochaines années. Le fédéral doit reprendre ses investissements en logement social, il a les moyens d’y consacrer 2 milliards $ par année ont scandé les locataires qui se sont joints à l’action.

Le Regroupement Information Logement, le Comité Logement Ville-Marie, le POPIR-Comité Logement et le CACV s’inquiètent que les engagements du Parti Libéral du Canada et du Nouveau Parti Démocratique entretiennent un flou entre le renouvellement des ententes et l’investissement dans la construction de nouvelles unités. «Ils parlent tous les deux de consacrer 2 milliards $ au logement, sur une échéance plus ou moins claire. Toutefois, sachant qu’il faut déjà 1.7 milliards $ pour les ententes qui arrivent à échéance, quelle sera la part réellement mise pour des nouvelles coops, des nouveaux QSBL et des nouveaux HLM ? Dans le secteur, 16 054 ménages sont mal-logés et attendent une réponse précise, c’est un enjeu déterminant pour la circonscription» a conclu Romina Hernandez du POPIR-Comité Logement .