Camp pour le droit au logement : quelques photos

Depuis jeudi 21 mai, plusieurs dizaines de membres et ami-e-s du POPIR-Comité Logement ont participé, avec la centaine de locataires mal-logé-e-s venant de partout au Québec, au camp pour le droit au logement.

Les locataires ont fait preuve d’une incroyable ténacité. Même si chaque fois, l’administration Coderre et le SPVM sont intervenus pour démanteler le Camp, les locataires ont résisté et ont replanté le lendemain. Il faut dire que la cause en vaut la peine : les logements pas chers et décents sont rares, les logements sociaux existant sont en danger si Ottawa ne renouvelle pas les conventions et les nouveaux logements sociaux se construisent au compte goutte, surtout depuis que Couillard a coupé de moitié le budget d’AccèsLogis, pour cause d’austérité !!

Après un telle action, pas de doute que la lutte va se poursuivre, probablement même plus forte ! Encore bravo aux militant-e-s du POPIR-Comité Logement qui années après années, manifestations après manifestations gardent la flamme !

 

Jour 4 : les campeuses et campeurs invitent tout le monde à un rassemblement

Après une troisième éviction samedi soir, les campeurs et campeuses invitent toutes les personnes solidaires de la lutte pour le droit au logement à se joindre à elles et eux pour un rassemblement de clôture.

Il y aura un pique-nique à midi en bas de la montagne, vers les tam-tam (Parc/Côte-Ste-Catherine). Les militant-e-s du POPIR partiront du métro Place St-Henri, à 11h30.

Demain, visitez encore notre site pour des photos et une revue de presse !

POUR LE DROIT…AU LOGEMENT

Jour 3 : le Camp est maintenant installé à côté de la Grande bibliothèque

Samedi 23 mai – pour le troisième fois depuis le début, les campeuses et campeurs du FRAPRU ont installés leurs tentes. Ils et elles sont toujours motivés et présents au coin des rues Ontario et Berri, sur un terrain qui appartient à la Grande bibliothèque. Les appuis arrivent, le Camp reçoit des dons de nourriture, de la visite des passant-e-s et des camarades qui avaient déjà appuyé le Camp.

La lutte continue…

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Jour 2 : Le Camp pour le droit au logement s’installe rue St-Denis

Vendredi 22 mai, les campeuses et campeurs se sont finalement installé-e-s sur le site de l’ancienne Agence de la santé et de services sociaux. Une trentaine de tentes sont montés, la cuisine est installée (le repas est servi), la table d’accueil est prête pour recevoir les visiteuses et visiteurs.

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Cet après-midi, des ateliers sont prévus.

Venez nous visiter, venez montrer votre solidarité avec les mal-logés.

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Ouverture du Camp pour le droit au logement

C’est aujourd’hui, jeudi 21 mai, que les locataires du Sud-Ouest vont se joindre à la centaine de mal-logé-e-s du Québec qui vont camper au centre ville de Montréal.

Le Camp a deux objectifs : interpeller les gouvernements fédéral et provincial qui ne font rien ou presque pour régler les problèmes de logement et sensibiliser la population !

Tout le monde est bienvenu au Camp…même la famille patate !

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Pour avoir tous les détails sur le Campo, son emplacement et les activités, visitez le site du FRAPRU

 

Heures d’ouverture 18 – 21 mai

Veuillez noter que le POPIR-Comité Logement sera fermé le lundi 18 mai et le jeudi, 21 mai en après-midi.

Nos heures d’ouverture pour la semaine prochaine sont donc :

Mardi, 19 mai : 9h-12h; 13h-16h30

Mercredi, 20 mai : 13h-16h30

Jeudi, 21 mai : 9h-12h

 

Please note that the POPIR-Housing Committee will be closed next Monday, May 18th and Thursday, May 21 in the afternoon.

Our opening hours for next week are therefore:

Tuesday, 19 May: 9am-noon; 1pm-4:30pm

Wednesday, 20 May: 1pm-4:30pm

Thursday, 21 May: 9am-noon

Mobilisation générale du Sud-ouest dans le CAMP pour le droit au logement

Le POPIR-Comité Logement et le Regroupement Information Logement de Pointe-Saint-Charle (RIL) invitent la population à participer à une manifestation nationale à Montréal, le jeudi 21 mai, à 13 heures, à l’occasion de l’ouverture du Camp pour le droit au logement organisé par le Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU). Ce Camp d’une durée indéterminée sera érigé en plein cœur de Montréal. Il vise à accroître la pression sur les gouvernements supérieurs pour qu’ils assument pleinement leurs responsabilités à l’égard du financement du logement social, ainsi qu’à sensibiliser la population à la gravité des problèmes d’habitation et d’itinérance.

Le Camp pour le droit au logement a reçu l’appui de nombreuses personnalités mais aussi de nombreux groupes membres des concertations de chaque quartier du Sud-Ouest. Les organismes et les résidant.e.s de l’arrondissement se mobilisent de différentes façons.

  • Une vingtaine de locataires, incluant des enfants, vont camper au centre-ville ;
  • Des dizaines de personnes sont attendues pour manifester dans le contingent Sud-Ouest animé par le POPIR-Comité Logement et le RIL de Pointe-St-Charles;
  • Partageons l’Espoir de Pointe-St-Charles et la Maison d’Entraide Saint-Paul-Émard vont cuisiner pour 150 campeuses et campeurs tandis que le Café citoyen de la Petite-Bourgogne et le Club populaire des consommateurs prêtent leur cuisine et leur matériel pour préparer des repas et des collations;
  • Solidarité S-Henri fournira des chaises, des tables et des gazebos;
  • Les Services juridiques communautaires de Pointe-Saint-Charles et Petite-Bourgogne animeront un atelier d’éducation populaire.

Bref, la mobilisation est générale.

!cid_03BCAFA0-E9A5-4960-8918-2C62F46CCD60@homeIl n’est pas étonnant que le Camp pour le droit au logement soulève un tel enthousiasme. Il arrive à un moment crucial pour l’avenir du logement social . Précisons que le budget présenté en mars 2015 par le gouvernement québécois dirigé par Philippe Couillard a réduit de moitié le nombre de logements sociaux financés annuellement au Québec, le faisant passer à 1500 pour tout le Québec, ce qui est ridicule par rapport à l’ampleur des besoins. Rappelons que dans le Sud-Ouest, près de 9000 ménages paient trop cher pour se loger.

De plus, dans le budget déposé en avril, le gouvernement de Stephen Harper a refusé de prolonger les subventions à long terme versées aux logements sociaux existants. Dans le Sud-Ouest, on parle par exemple de 930 logements en coopérative qui vont perdre leur subvention. L’accessibilité financière de ces logements en sera durement affectée, autant pour les ménages qu’y demeurent présentement que pour ceux qui accèderont à l’avenir.

Pour avoir des infos tous les jours sur le Camp, suivez-nous sur facebook ou sur notre site.

1er mai : plusieurs centaines de personnes mobilisées pour la Grève sociale

Arrivée

Depuis quelques mois déjà, à l’appel du Syndicat industriel des travailleurs et travailleuses – section Montréal puis de la Coalition 1er mai, le POPIR-Comité Logement s’était donné un mandat de grève sociale pour le 1er mai 2015. D’ailleurs, l’ensemble des comités logement membres du FRAPRU et du RCLALQ et plusieurs de nos alliés dans le Sud-Ouest avaient le même mandat. En fait, le 1er mai plus de 850 organisations communautaires, syndicales et étudiantes étaient en grève sociale.

Vers la fin

La grève sociale, c’est une grève politique. Ce jour-là, la grève ne visait pas en premier lieu les négociations de nos conditions de travail mais la dénonciation politique des mesures libérales d’austérité. Comme tout le monde est concerné par l’austérité (sauf les grosses entreprises et les gros revenus), les moments de mobilisation ont été nombreux et variés lors de cette journée de grève sociale.

Dès 7h30, le matin, quelques militant-e-s du POPIR-Comité Logement se sont joints aux autres membres de la Coalition Main Rouge pour bloquer l’accès aux bureaux à la Tour de la Banque Nationale. Alors que le gouvernement refuse de restaurer la taxe sur la capital qui pourtant, permettrait de financer des dizaines de milliers de logements sociaux au Québec, l’occupation au pied de cette banque ouvrait en beauté cette journée d’actions et de perturbation économique.

Pendant ce temps, à 8h30, d’autres militant-e-s se voyaient au POPIR-Comité Logement avant de partir pour la grande manifestation montréalaise contre l’austérité. Contre les coupures, contre la privatisation des services publics, des milliers et des milliers de mal-logé-e-s, de femmes, de jeunes, de personnes âgées, de prestataires de l’aide sociale, de personnes migrantes et de syndiqué-e-s ont pris les rues de Montréal.

Ensuite, sur l’heure du dîner, Solidarité Saint-Henri, Famijeunes et le POPIR-Comité Logement sont allés prêter main forte aux employé-e-s du CLSC de Saint-Henri qui ont organisé un piquetage pour dénoncer les coupures en santé et la réorganisation du réseau. Sous le thème de «refusons l’austérité», les usagers, les usagères du CLSC et les employé-e-es ont fait passer leur message.

Tout le monde au CLSC

Après une discussion sur les mesures d’austérité et surtout, sur les alternatives locales aux politiques actuelles qui appauvrissent et tentent de miner la solidarité pourtant si importante dans le Sud-Ouest, le POPIR-Comité Logement a rejoint des groupes de Pointe-Saint-Charles, de Côte-Saint-Paul, Ville-Émard et la Petite Bourgogne. Toutes et tous ensemble, nous avons marché jusqu’au bureau de Marguerite Blais. Encore une fois, les gens présent-e-s ont pu s’exprimer sur l’austérité, ses conséquences et les alternatives. La présence de la fanfare a renforcé l’ambiance de solidarité et la force exprimée par ceux et celles qui ont pris la rue !

Orchestre 3

Finalement, pour finir cette journée de grève sociale, plusieurs ont ensuite convergé vers le centre-ville, à l’appel de la Convergence des luttes anti-capitaliste . Pour cette manifestation, la répression a été très forte. Les militant-e-s du POPIR-Comité Logement n’ont pas subi directement la violence des forces policières mais malgré tout, nous ne pouvons que dénoncer le profilage politique. Alors que toute la journée, nous avons pu exprimer librement notre désaccord et parler de nos alternatives, la simple évocation du mot «anti-capitalisme» aura déclenché la répression et la violence, c’est inacceptable.

Toutefois, cela ne suffira pas à faire taire la grogne populaire et nous sommes déjà dans les préparatifs pour le Camp pour le droit au logement du FRAPRU…une action à la fois, le mouvement se consolide et la lutte se poursuit ! SOLIDARITÉ !

 

 

 

 

 

Le Cri du non: poème d’une militante contre l’austérité

Vendredi dernier, les militant-e-s du POPIR-Comité Logement ont pris la rue à plusieurs reprises afin de riposter contre les mesures d’austérité du gouvernement Couillard. Voici un poème d’Agathe Melançon, militante et écrivaine, résidente de Saint-Henri, qui d’écrit l’expérience.

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Cri du non!

Les coupures! Les coupures!
Panique et blessure!
Peur d’un impact négatif
Retour à l’âge de pierre
Jungle pour survivre

Les coupures! Les coupures!
Manifestation, grève, écriture
Entendez-nous de vos gradins
Le spectacle de l’oratoire commence
La liste des revendications s’affichent

Les coupures! Les coupures!
Ribambelle d’actions
Nous voulons un avenir
Pour l’éternité générationnelle
Tablons les solutions ensemble

Les coupures! Les coupures!
Ouverture à la révolte
La paix que je veux
L’amour que j’exige
Silence de réflexion

Agathe Melançon