Quelques jours avant les élections provinciales (samedi 29/09), les militantes et militants pour le droit au logement se sont rassemblés devant l’Assemblée nationale à Québec pour lancer un message fort au futur gouvernement : on s’est nourri de la solidarité et de la force de centaines d’organisations, de milliers de locataires…on ne vous lâchera pas tant et aussi longtemps que le gouvernement ne financera pas les 50 000 logements sociaux (il a les moyens de le faire) et ne respectera pas le droit au logement !!
Près d’une centaine de personnes du Sud-Ouest mobilisées par le POPIR-Comité Logement et le RIL de Pointe-Saint-Charles ont participé à la manifestation de clôture de la Marche du FRAPRU. La marche avait commencé le 2 septembre à Ottawa. Pendant 28 jours, des dizaines de personnes ont avalé de l’asphalte (560km), coupant parfois à travers champ (lol), marchant quelles que soient les conditions météo (on a eu très chaud, on a été mouillé!).
Elles sont allées de villes en villages, elles ont parlé de droit au logement et ont fait des alliances. Partout (sauf dans quelques villages très riches comme Boucherville, Varennes, Cap-rouge ou Saint-Augustin-de-Desmaures), les marcheurs et les marcheuses ont été applaudi, se sont fait dire que le logement est tellement important, que les élu.e.s et les candidat.e.s ne parlent pas des bons enjeux.
Nous savons que nous avons raison de lutter pour la dignité et le respect des droits des moins nantis, nous savons que le logement est un déterminant essentiel et une des clés de voute de la lutte à la pauvreté…vous n’avez pas fini de nous trouver sur votre chemin !
Merci à toutes celles et tous ceux qui se sont mobilisés, qui ont marchés 1, 10, 100 ou 500 km, qui ont fait des repas ou des collations, qui ont fait des bannières, qui en ont parlé à leurs voisines et voisins, qui sont allé.e.s aux manifestations d’appui, qui ont envoyé. des mots d’encouragement.
Extrait de la déclaration finale des marcheuses et marcheurs : « Nous avons vu la solidarité de milliers de locataires prêt.e.s à la lutte populaire. Squattons les logements vacants. Squattons le parlement«