À 8h00 ce matin, Peter Sergakis, propriétaire du terrain occupé, a lu l’avis d’expulsion à la trentaine de militantes et militants toujours installé-e-s au coin des rues Notre-Dame Ouest et Saint-Philippe le tout sous la surveillance d’un nombre démesuré de policiers. Nous avons pu encore une fois constater que la propriété privée prime sur les droits collectifs.
Le POPIR-Comité Logement réitère la pertinence de l’action et des revendications formulées par les squatteuses et squatteurs. La Ville de Montréal doit mettre en place une réserve de terrains et de bâtiments afin de freiner la spéculation et de permettre le développement de logements sociaux.
Les militantes et militants ont décidé de leur propre chef de quitter le site. Le squat de St-Henri ne sera pas la dernière action de réappropriation collective de la ville. Nous appelons à multiplier les actions d’occupations et les squats afin de revendiquer le droit à la ville pour toutes et pour tous.
À qui la ville? À nous la ville!