Locataires de HLM de la Petite-Bourgogne : assemblée publique

Les locataires de HLM de la Petite-Bourgogne sont invité-e-s à une Assemblée publique sur l’avenir de leur logement ! Jeudi 2 mai, de 1 pm à 2.30 pm, au centre Tyndale St-George (870, Richmond Square).

Pour le moment, le gouvernement fédéral finance encore les HLM en vertu d’une entente qui finira sous peu. Les HLM de la Petite-Bourgogne construits dans les années 70 seront les premiers touchés par la fin de ces ententes. N’oublions pas que dans ce quartier, il y a 1400 logements HLM !!

Si le fédéral ne renouvelle pas les ententes, qui va payer pour le manque à gagner ? Avec quel argent seront rénovés les immeubles qui en ont grandement besoin ? Est-ce que le gouvernement du Québec va remplacer le fédéral ou bien augmenter les loyers ? Surtout, est-ce qu’il y a une façon de forcer le fédéral à renouveler les ententes ?

Les locataires sont invités à venir chercher l’info et parler des actions à entreprendre !! Nous vous attendons en grand nombre…

27 avril : contingent unitaire contre les réformes !!

Le samedi 27 avril, le POPIR-Comité Logement participera au contingent unitaire dans la marche contre les réformes du chômage au fédéral et de l’aide sociale au provincial.

DÉPART DU POPIR À 12H30 !!

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Ce rassemblement monstre vise à dénoncer le saccage de l’assurance-chômage.  Cependant, il est impératif de faire de même à propos des coupes à l’aide sociale prévues par la ministre Agnès Maltais. Il est impératif de lier ces deux combats. Ces deux réformes s’inscrivent dans un discours de coupes obligées par le « nécessaire » retour à l’équilibre budgétaire. Elles subordonnent le droit à l’aide sociale et au chômage à l’acceptation d’un emploi et vont directement à l’encontre du droit de choisir librement son travail.

Nous rejoindrons le contingent unitaire!
Samedi 27 avril, à 13h15
Rendez-vous sous la bannière : Assurance-chômage, aide sociale. Deux réformes, une même logique : le cheap labour!
Place du Canada, au coin des rues Peel et de la Gauchetière

Montréal : milieu de vie ou marchandise

Mardi 16 avril 2013, une cinquantaine de militantes et militants se sont rendus devant l’ancienne gare Viger, dans Ville-Marie, pour lancer leur brochure : Montréal, milieu de vie ou marchandise ?

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La question que les groupes de défense des droits des locataires et le FRAPRU posent aux futur-e-s candidates et candidats aux élections est clair : allez-vous prendre des engagements en faveur des montréalais-e-s qui sont pour les 2/3 des locataires ou allez-vous favoriser les investisseurs immobiliers ?
Pour lire le document, rendez-vous sur le site du FRAPRU ou venez nous visiter au POPIR pour obtenir une copie.

À qui la ville ? Une nouvelle plateforme contre la gentrification

Un nouveau site web (et son ami « le groupe facebook ») nous invite à poser des gestes concrets contre la gentrification de nos quartiers et en faveur de réserves de terrains pour les sortir du marché privé et à des fins de logement social.

À qui la ville ? (www.aquilaville.net) propose une campagne d’affichage sur des bâtiments barricadés et des terrains vacants. Ainsi, passantes et passants peuvent écrire ce qu’il/elles voudraient voir sur ce site. Cette idée est née dans le Sud-Ouest où depuis quelques mois déjà, on voit des affiches de ce genre sur l’ancien théâtre Cartier et autres commerces barricadés.

Le site À qui la Ville ? annonce aussi que nous saurons le 1er juin à qui est vraiment la Ville…il semble que c’est un rendez-vous !!

 

Droit au logement : lancement du film « Au pied du mur »

Plusieurs membres du POPIR-Comité Logement ont participé à la Commission populaire itinérante qui avait été organisée par le FRAPRU à l’automne 2012. Certain-e-s sont même allé-e-s en Gaspésie, sur la Côte Nord et en Abitibi pour soutenir les locataires de ces régions.
Une équipe de vidéastes a réalisé un documentaire sur cette « aventure »…le film Au pied du mur sera lancé ce mercredi 20 mars, à 19h, à la Maison Théâtre (245, Ontario Est).

Pour visionner la bande annonce, rendez-vous  l’adresse suivante : http://vimeo.com/61259092

Aide sociale : en 2013 comme en 2004, des coupures inacceptables

Agnès Maltais était déjà élue en 2004 mais elle était dans l’opposition. Cette année-là, le gouvernement libéral proposait des modifications à l’aide sociale pour favoriser le retour en emploi des prestataires ; une des mesures proposée était de couper l’aide supplémentaire que recevait les 55 ans et plus. À l’Assemblée nationale, Madame Maltais s’est levée pour défendre les gens de son comté, elle a dit qu’elle allait se battre contre ces coupures : voir l’extrait !

Pourquoi une mesure inacceptable quand on est dans l’opposition devient tout à coup une bonne mesure quand on est Ministre ? Nous allons le demander directement à la personne concernée !

Rendez-vous mercredi 13 mars à 10h30 au Square Victoria,
devant les bureaux d’Agnès Maltais.

Le 13 mars : le POPIR dit NON aux coupures à l’aide sociale

Le 4 mars dernier, nous apprenions avec stupeur que le parti québecois (PQ) s’attaquait aux revenus des plus pauvres parmi les plus pauvres. En effet, la ministre Maltais annonçait trois modifications à l’aide sociale pour couper dans le revenu de ceux et celles qui feront une nouvelle demande :

  • 129$ de moins pour les 55 et plus qui devront attendre 3 ans supplémentaires pour que le gouvernement reconnaisse leur difficulté de trouver un emploi en leur accordant une « contrainte temporaire ».
  • 129$ de moins pour les couples avec des enfants en bas âge (moins de 5 ans) ; ce montant accordé pour « contrainte temporaire » ne sera pas accordé aux couples qui font une nouvelle demande.
  • les personnes qui suivent une désintoxication auront un montant supplémentaire pour 45 jours seulement !

Rappelons-nous que le PQ a été élu suite aux mouvements sociaux de l’an dernier et qu’il promettait une gestion progressiste des finances publiques ; il parlait en campagne de taxer davantage le capital et les hauts revenus pour financer les services publics. Depuis son élection, on entend plutôt parler de déficit zéro (ou d’équilibre budgétaire) et donc, de coupures !!

S’attaquer à l’aide sociale…c’est trop,
ça ne doit pas passer !!

RENDEZ-VOUS MERCREDI 13 MARS DEVANT LES BUREAUX DE LA MINISTRE MALTAIS – DÉPART DU POPIR À 10 heures !

 

 

Assemblée publique de locataires

Assemblée publique de locataires à Côte-Saint-Paul/Ville-Émard

Vous voulez améliorer vos conditions de logement?

Vous avez des questions au sujet de:

  • hausses de loyer
  • entretien/réparations
  • logement social

PARLONS LOGEMENT!

jeudi, le 21 février, à 18h.

Centre Monseigneur Pigeon, salle de séjour (1e étage)

5550, rue Angers (Métro Jolicoeur)

Infos: POPIR-Comité Logement, (514) 935-4649

La pénurie de grands logements persiste et leur coût augmente

La Société canadienne d’hypothèque et de logement a sorti son rapport sur le marché locatif.

Même si on note dans l’arrondissement une remontée du taux général d’inoccupation à 2,7%, il reste en dessous du seuil d’équilibre (3%). Surtout, le rapport n’est même pas en mesure de dénombrer combien de logements familiaux (3 chambres et plus) sont vacants ; ce taux était de 0,2% en 2011. En effet, on sait qu’il n’y a à peu près plus de grands logements à louer dans le Sud-Ouest, les familles qui viennent au POPIR-Comité Logement ont beaucoup de difficultés à se loger.

Le rapport nous apprend aussi que les loyers continuent d’augmenter pour les grands logements. Un trois chambres à coucher se louait 747$ en moyenne en 2011, il coûte maintenant 782$, soit une augmentation de 4,6% en un an seulement. Le logement étant une marchandise, il répond aux lois du marché. La rareté des grands logements entraîne une augmentation du coût.

La solution se trouve dans le logement social
La construction quasi-exclusive de condominiums dans l’arrondissement a fait augmenter de façon vertigineuse les coûts des terrains et les coûts de construction par unités. Pour qu’un développement soit rentable, il faut y construire beaucoup de condos de petite taille. Ceci explique la pénurie de grands logements et les augmentations de loyer. « Pour que les familles locataires du Sud-Ouest puissent se loger convenablement, il faut réserver des terrains pour les mettre à l’abri de la spéculation et y développer des logements sociaux. La solution existe, il faut maintenant la volonté politique de le faire.

Demain Montréal: Ce qu’on veut aujourd’hui!!

Au cours des dernières semaines, la Ville de Montréal et les arrondissements ont organisé des soirées de consultation auprès de la population en vue d’élaborer le Plan de développement de Montréal. Le Plan de développement de Montréal n’a aucune porté réglementaire. Nombre de groupes communautaires se sont questionnés sur la pertinence d’un tel document qui ressemble plus à un exercice électoraliste qu’à un réel exercice de consultation démocratique.

Lors de la consultation, dans l’arrondissement Sud-Ouest, le POPIR a distribué le texte suivant

Demain Montréal Aujourd’hui!

L’élaboration du plan de développement de Montréal s’inscrit dans une logique selon laquelle la ville est une marchandise que l’on doit rendre alléchante. Ainsi, les administrations publiques sont les promoteurs de la ville et se placent en compétition avec la banlieue et les autres métropoles. On veut attirer les investisseurs, mais aussi les gens issus de classes aisées désireux d’acquérir une propriété et qui désertent souvent la ville au profit de la banlieue.

 

Mais qu’en est-il de la population qui habite déjà Montréal et qui fait d’elle une ville vivante? Pendant qu’on pense au Montréal de demain, on oublie de poser des gestes aujourd’hui afin d’assurer une meilleure qualité de vie à ceux et celles qui vivent dans nos quartiers.

 

Revitalisation

Sous le couvert louable d’améliorer l’aménagement d’un quartier, les administrations publiques financent de vastes opérations de revitalisation afin de rendre des secteurs longtemps négligés attractifs pour les investisseurs. Dans le Sud-Ouest, ces opérations pleuvent : la mise en valeur des berges du Canal Lachine, la requalification de l’autoroute Bonaventure en boulevard urbain, Griffintown et les Bassins du Nouveau Havre et, à plus petite échelle le Woonerf St-Pierre. Certes, on trouvera peu de gens pour se plaindre qu’il y ait plus d’espaces verts et des rues mieux éclairées, mais les impacts négatifs pour la population pauvre sont beaucoup plus importants que ces améliorations esthétiques. La spéculation sauvage qui a cours dans nos quartiers menace la population à faible revenu. Reprise et démolitions de logements, hausse fulgurante des loyers, conversions… Nombreux sont les ménages locataires qui ne savent pas s’ils pourront conserver leur logement ou même s’ils pourront continuer à habiter le quartier.

 

Logements

Dans le Sud-Ouest, les besoins en ce qui concerne le logement sont loin d’être comblés. Quelques 8000 locataires consacrent une part trop importante de leurs revenus pour payer le loyer, négligeant ainsi de combler d’autres besoins essentiels. Le parc de logements locatifs est vieillissant et plusieurs locataires vivent dans des logements en mauvais état. Ceux et celles qui désirent déménager se rendent vite compte que les logements sont rares et trop chers!

 

Transport

Lorsque la Ville de Montréal a donné son appui au projet de reconstruction de l’Échangeur Turcot, elle a du même coup jeté à la poubelle toutes ses aspirations de développement durable et de ville d’avant-garde sur la question du transport. Le projet Turcot est un projet rétrograde. Plutôt que de faire comme nombre de grandes villes à travers le monde qui ont décidé de démanteler les autoroutes en milieu urbain, la Ville de Montréal accepte que se construise une autoroute plus volumineuse qui empiète même sur des logements habités.

 

Voilà seulement quelques exemples de ce qui se passe aujourd’hui et maintenant, pendant qu’on pense le Montréal de demain! Ne croyez-vous pas qu’il est plus que temps d’agir?!

 

Ce qu’on veut :

  • Des réserves de terrains afin de freiner la spéculation;
  • Des coopératives, des HLM et des OSBL;
  • Un Turcot plus petit, moins polluant et qui ne détruit pas nos logements!