Se loger à la Petite-Bourgogne – Housing in Little Burgundy

Mercredi 26 novembre, le comité Aménagement et Milieu de Vie de la Petite-Bourgogne tiendra une Assemblée publique sur le logement – rendez-vous à 18h30 au CEDA. / On Wednesday, November 26th, the Coalition of the Little Burgundy will hold a public assembly on housing.

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Ce sera l’occasion pour les locataires de la Petite-Bourgogne d’en apprendre plus sur leurs droits, surtout s’ils sont en HLM, sur le financement du logement social et aussi sur les projets qui se développent dans le sud du quartier, à Griffintown! Parce que même s’il se développe beaucoup de condos dans ce coin-ci, il y aura plusieurs dizaines de logements sociaux neufs d’ici une couple d’années.

It will give  the opportunity to learn more aobut tenants’rights, especially if they live in social housing. Also, we will talk about federal funding. At the end of the assembly, we will present the new developments in the south of the neigbourood. Most of them think condos when we talk about Griffintown but there are also new social housing coming soon !

 

 

 

Le logement, un droit : le FRAPRU lance une campagne de témoignages sur les médias sociaux

Le FRAPRU a lancé la semaine dernière une campagne virale, sur le thème « Le logement, un droit ». La première d’une série de douze capsules vidéos portant sur les réalités vécues par des locataires a été mise en ligne. Elle met en lumière le témoignage de Gisèle, une personne résidant temporairement à la maison d’hébergement pour femmes en difficulté Le Chaînon, à Montréal.

À toutes les deux semaines, le FRAPRU diffusera une nouvelle capsule, ce qui lui permettra d’aborder diverses facettes de la situation du logement au Québec: coût élevé des loyers, insalubrité, pénurie d’appartements locatifs, reprises de logement, problèmes particuliers vécus par les femmes, les personnes seules, les familles avec enfants, les jeunes, les personnes plus âgées, les Autochtones et les ménages issus de l’immigration. Les capsules montreront également les impacts positifs que le logement social a sur des locataires jusque là en difficulté. La campagne durera jusqu’à la fin mai 2015.

Le FRAPRU invite tous les groupes et tous les individus intéressés par le droit au logement à relayer ces capsules vidéos, de manière à ce qu’elles circulent le plus largement possible. La campagne virale s’inscrit dans une campagne plus large visant à rappeler aux gouvernements leurs obligations à l’égard du droit au logement.

Plusieurs autres actions auront lieu dans les prochains mois. La prochaine sera le déménagement symbolique de cuisinière, frigidaire, sofa et autres meubles aux bureaux des premiers ministres Stephen Harper et Philippe Couillard, respectivement à Ottawa et Saint-Félicien, le 21 novembre prochain, Journée canadienne sur l’habitation.

 

 

COMMUNIQUÉ DE PRESSE : LE POPIR-COMITÉ LOGEMENT DÉNONCE LA DÉMOLITION DU NCC DE LA PETITE-BOURGOGNE

Pour diffusion immédiate

COMMUNIQUÉ DE PRESSE : LE POPIR-COMITÉ LOGEMENT DÉNONCE LA DÉMOLITION DU NCC DE LA PETITE-BOURGOGNE

Montréal, le 18 novembre 2014 – Le POPIR-Comité Logement, organisme de défense des droits des locataires à Saint-Henri, Petite-Bourgogne, Côte-Saint-Paul et Ville-Émard, dénonce le jugement de la Cour d’appel.  Ce matin, la Cour d’appel a rendu son verdict. Celle-ci rejette l’appel de l’Arrondissement du Sud-Ouest et appuie, ainsi, la décision de la Cour Supérieur autorisant la démolition du Negro Community Centre, un bâtiment historique au cœur du quartier de la Petite-Bourgogne.

Le POPIR salue les efforts de l’Arrondissement du Sud-Ouest pour  préserver le patrimoine du quartier et ce, malgré l’intransigeance du développeur. Toutefois, il souligne que ce n’est pas que l’héritage patrimonial qui est en jeu, mais également le projet de remplacement. Nous parlons, encore, d’un autre projet de développement de condos envisagé par le promoteur. « La Petite-Bourgogne subit un processus sauvage de gentrification depuis de nombreuses années » dit Patricia Viannay, organisatrice communautaire à la Petite-Bourgogne. « Depuis 2006, le loyer médian dans le quartier a augmenté de 28%! Il ne faut donc surtout pas laisser cette institution de la communauté se transformer en immeuble à  condos qui mettra davantage de pression sur le marché locatif du quartier. »

« L’Arrondissement joue son rôle comme il faut, » ajoute Fred Burrill, également organisateur communautaire au POPIR. « Malgré cela, il faut aller plus loin. Il est temps que la Ville de Montréal se dote d’une vraie stratégie afin de réserver les bâtiments et terrains vacants pour que la spéculation rampante cesse maintenant. »

Le NCC, propriété d’un organisme communautaire indépendant jusqu’à sa récente faillite, est emblématique d’un problème plus large. « Si le NCC avait été mis en réserve, la communauté aurait eu le temps de réfléchir à une solution convenable pour toutes et tous » souligne Viannay. «  Cependant, assujetti aux forces du marché, on avait les mains liées. »

La Petite-Bourgogne, un quartier populaire où la majorité du parc locatif est du logement social, est aussi gravement menacé par la fin des conventions concernant le financement des HLM entre les gouvernements fédéral et provinciaux. Le POPIR et ses partenaires de la Coalition de la Petite-Bourgogne invitent tous les locataires à une assemblée publique sur les enjeux de logement dans le quartier,  le mercredi 26 novembre à 18h30 au CEDA, 2515 rue Delisle.

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Pour plus d’infos :

Patricia Viannay, (514) 935-4649

Fred Burrill, (514) 935-4649

Gentrification du Sud-Ouest – rencontre le 19 novembre au CEDA

 

 

 

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Les données sorties récemment sur la situation des ménages qui paient trop cher confirment un sentiment partagé par les locataires du Sud-Ouest : ils se sentent dépossédés de leur quartier, il y a trop de condos et pas assez de logements sociaux. D’ailleurs, depuis la dernière assemblée générale, les membres du POPIR-Comité Logement ont adopté une résolution «ZÉRO CONDOS» et »3 000 logements sociaux» !

Afin de partager sur la situation et de parler stratégie, le POPIR-Comité Logement organise un comité mobilisation, ce mercredi 19 novembre, à partir de 17h au CEDA (2515, rue Delisle, métro Lionel-Groulx – lieu accessible).

Une personne qui milite au Collectif A qui la Ville qui avait organisé,  avec le POPIR-Comité Logement, une occupation de  terrain à St-Henri  sera aussi présente !

 

 

Vendredi 21 novembre : on déménage à Ottawa, chez Harper

Dans le cadre de la campagne Le Logement, c’est un droit, le FRAPRU va organiser trois actions majeures cette année dont un camp à durée indéterminée, dans un parc de Montréal, à partir du 21 mai 2015.

Afin de commencer à faire monter la pression sur les deux paliers de gouvernement responsables du financement du logement social, le FRAPRU organise deux déménagements simultanés : un déménagement au bureau de Philippe Couillard à St-Félicien et un autre au bureau de  Stephen harper, à Ottawa,

Le vendredi 21 novembre, le POPIR-Comité Logement et les locataires du Sud-Ouest vont donc déménager à Ottawa. Un autobus partira du métro Place St-Henri à 9h. N’oubliez pas de réserver une place !

Cette mobilisation fait partie des nombreuses actions à mener pour montrer que les locataires sont déterminés à gagner 50 000 nouveaux logements sociaux, un minimum quand on sait que dans Saint-Henri, Ville-Émard, Côte-Saint-Paul et la Petite-Bourgogne (incluant Griffintown), 3640 ménages consacrent 50% et + de leur revenu au paiement du loyer !

 

Conférence de presse: La gentrification a aggravé la situation des locataires du Sud-Ouest de Montréal

 

Montréal, le 10 novembre 2014 – Le Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU), le POPIR-Comité Logement et le Regroupement Information Logement de Pointe Saint-Charles estiment que la situation des locataires du Sud-Ouest de Montréal s’est gravement détériorée entre 2006 et 2011.

Les trois organismes accusent la « gentrification », qui affecte de plus en plus ce secteur d’être en large partie responsable de cette situation. Ils ont fait cette affirmation, lors de la présentation des données locales du Dossier noir sur le logement et la pauvreté publié par le FRAPRU. Ces données proviennent pour la plupart d’une commande spéciale faite à Statistique Canada à partir de l’Enquête nationale auprès des ménages menée par cet organisme gouvernemental en 2011.

« Le premier constat que nous pouvons tirer de tous ces chiffres est assurément la progression marquée du taux de propriété dans le Sud-Ouest », estime Marie-José Corriveau, responsable des dossiers montréalais au FRAPRU. Ce taux est en effet passé de 28 % en 2006 à 34 % en 2011 dans le Sud-Ouest. Dans le quartier Saint-Henri, il est passé de 18 % à 26 %.

Mme Corriveau estime que l’apparition de condominiums luxueux dans le secteur, en particulier le long du Canal Lachine, a contribué à la hausse des loyers: « Entre 2006 et 2011, le loyer médian a augmenté de 28 % dans Petite-Bourgogne, de 16 % dans Pointe-Saint-Charles et de 15 % dans Saint-Henri ». Elle ajoute que le revenu médian des ménages locataires n’a pas du tout suivi la même trajectoire. Dans tous les quartiers, il a beaucoup moins progressé que les loyers, le pire exemple étant celui de Saint-Henri où il n’a augmenté que de 1 % en cinq ans.

Les problèmes explosent

C’est ce qui explique, selon Patricia Viannay, organisatrice au POPIR-Comité Logement, que le nombre de locataires en très grande difficulté financière a littéralement explosé dans le Sud-Ouest : « La statistique la plus frappante est l’augmentation de 38 % entre 2006 et 2011 du nombre de ménages locataires consacrant 80 % et plus de leur revenu pour se loger. Un ménage locataire sur 10 est maintenant dans cette situation inimaginable dans le Sud-Ouest de Montréal. »

Mme Viannay ajoute que le nombre de locataires payant plus que la norme de 30 % de leurs revenus pour se loger s’est accru de 9 % dans le Sud-Ouest et, celui des ménages y engouffrant plus de 50 %, de 24 % : «  Dans tous les cas, l’aggravation a été beaucoup plus forte qu’à l’échelle de Montréal ou de tout le Québec ». Elle précise qu’au total 9000 ménages paient un pourcentage trop élevé de leur revenu en loyer dans le Sud-Ouest de Montréal.

Des statistiques plus détaillées permettent de constater que, parmi les ménages les plus à risque, on retrouve de très fortes proportions de personnes seules, de locataires âgés entre 15 à 24 ans ou de plus de 75 ans et de ménages issus de l’immigration récente qui n’ont pas la chance de vivre en logement social.

Heureusement qu’il y a le logement social

Pour sa part, Marie-Christine Gagnon, organisatrice au Regroupement Information Logement de Pointe Saint-Charles, note qu’il se construit toujours beaucoup plus de condominiums que de logements locatifs dans le Sud-Ouest de Montréal : « Entre 2011 et 2013, à peine 418 appartements de location ont été mises en chantier dans un vaste secteur comprenant tous les quartiers du Sud-Ouest, en plus de Verdun, Lachine, Lasalle et Dorval. Les mises en chantier d’unités de condominiums, elle, ont été de 2877. C’est 7 fois plus! Depuis le début de 2014, il s’est construit 16 fois plus de condos que de logements locatifs »

Mme Gagnon estime que la forte proportion de logements sociaux dans le Sud-Ouest a empêché que la situation des locataires y soit encore plus catastrophique : « Un tiers des ménages locataires du Sud-Ouest vit dans un logement social, qu’il s’agisse d’une coopérative, d’un logement sans but lucratif ou d’un HLM. Imaginons comment le sort des locataires se serait aggravé sans ce parc de logements protégé de la spéculation. Le logement social est la voie à privilégier, si on veut que de nouveaux logements locatifs à bas loyer apparaissent dans nos quartiers et que les locataires actuels soient moins en péril. »

Les organismes de lutte pour le droit au logement ont insisté pour que le gouvernement québécois continue à financer de nouveaux logements sociaux et qu’il le fasse en beaucoup plus grand nombre. Le POPIR-Comité Logement et le Regroupement Information Logement réclament pour leur part 4000 logements sociaux de plus pour le Sud-Ouest et promettent d’interpeler leur députée, Marguerite Blais, si des engagements en ce sens ne sont pas rapidement confirmés.

La gentrification a laissé des traces : la preuve en chiffres !

Lundi 10 novembre, le FRAPRU, le POPIR-Comité Logement et le RIL de Pointe-Saint-Charles vont tenir une conférence de presse afin de dévoiler les nouvelles données issues de l’Enquête nationale sur les ménages de 2011.

Ils montreront que la gentrification a contribué à la hausse marquée du coût du logement et à l’explosion du nombre de locataires payant un pourcentage exorbitant de leur revenu en loyer.

Rendez-vous au POPIR-Comité Logement, à 11 heures.