22 janvier : assemblée générale sur fond d’austérité

Ce jeudi 22 novembre, les membres du POPIR-Comité Logement seront réunis en Assemblée générale au CEDA, à 17h.

Les discussions de l’AG porteront sur l’austérité et, surtout, sur un outil de lutte: la grève sociale. En effet, les membres du FRAPRU, dont le POPIR-Comité Logement ont décidé de se joindre à l’appel de la Coalition pour le 1er mai qui organise un mouvement de grève sociale. Qu’en pensent les membres du POPIR ? Serons-nous en grève? Ferons-nous des actions locales ? Allons-nous participer aux actions de perturbations économiques, aux manifestations ?

L’AG sera suivie d’un souper et du lancement du nouveau numéro du journal « Le Canal, journal anti-austérité ».

Comité mobilisation de janvier: On continue la lutte contre l’austérité!

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Le gouvernement libéral a complètement saccagé nos services publics cet automne et tout porte à croire que ce n’est qu’un début. En effet, Couillard  et ses amiEs ont annoncé que d’autres coupes allaient suivre cet hiver. Nous devons poursuivre la lutte contre ces mesures d’austérité!!

Le POPIR vous invite donc à venir discuter de vos préoccupations en tant que résidentEs du Sud-Ouest. La discussion sera animée par la table de quartier Solidarité Saint-Henri. En effet, en vue de leur forum de mi-année, SSH désire nous entendre afin de construire son plan d’action 2015 en fonction des principaux enjeux touchant la population.

C’est à nous de proposer des actions à la table de quartier!

Quand:  Mercredi le 14 janvier

Heure: 5h30 PM

Lieu: CEDA (2515 rue Deslile)

Une soupe sera servie!

Le logement, un droit: Témoignage de Roger, locataire de Rosemont-Petite-Patrie

 

Témoignage de Roger, photographe, locataire de Rosemont-Petite-Patrie


Le 4ème témoignage de la campagne Le logement, un droit est celui de Roger, un locataire de Rosemont, victime d’une tentative de reprise de logement sous de faux motifs. Roger habite son logement depuis 10 ans. Quelques mois après la vente de son immeuble, il a reçu un avis d’éviction pour motif d’agrandissement substantiel, «un motif souvent utilisent pour évincer des locataires qui ne paient pas assez cher de loyer, dans un quartier qui se gentrifie de plus en plus». «Après une longue bataille, on a obtenu gain de cause, parce qu’entre locataires, on s’est tenus», nous dit-il. Pour lui, «l’importance de garder un grand parc locatif, c’est de donner la possibilité aux gens de se loger, […] de garder des gens à Montréal».

Le logement, un droit: Témoignage de Geneviève, mère de 5 enfants

Témoignage de Geneviève, mère de 5 enfants

Le troisième témoignage de la campagne vidéo Le logement, un droit est en ligne. C’est celui de Geneviève, une mère de 5 jeunes enfants, vivant actuellement dans une coopérative d’habitation du quartier Saint-Sauveur à Québec. Elle témoigne de la difficulté pour les grandes familles de se loger convenablement, même avec un revenu de travail, ainsi que de la discrimination envers les enfants.

«Avoir plus de logements où on peut avoir de meilleures conditions, à de meilleurs prix, c’est bénéfique pour toute la société. Ça fait des gens qui sont plus épanouis et qui peuvent fournir à la société.»

COMMUNIQUÉ: Sud-Ouest de Montréal 4000 logements sociaux réclamés à la députée libérale

Sud-Ouest  de Montréal

4000 logements sociaux réclamés à la députée libérale

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 Montréal, le 2 décembre 2014 – Plus d’une centaine de locataires du Sud-Ouest ont pris les rues autour des bureaux de la députée libérale Marguerite Blais pour exiger 4000 nouveaux logements sociaux. Elle est au pouvoir dans le comté de Saint-Henri-Sainte-Anne depuis 2007 et la situation des locataires ne cesse de se détériorer. Le Regroupement Information Logement (RIL) de Pointe-Saint-Charles et le POPIR-Comité Logement, qui avaient appelé à la manifestation, attendent de la députée qu’elle interpelle son parti et revendique elle-même des logements sociaux.

 Les dernières données issues de l’Enquête nationale sur les ménages en 2011 montrent clairement que les locataires paient de plus en plus chers pour se loger. À la Petite-Bourgogne, par exemple, le loyer médian a augmenté de 28%, ce qui force certains ménages qui ne peuvent plus payer à quitter le quartier. «Le Sud-Ouest a toujours été un quartier de locataires. Madame Blais s’est fait élire par ces locataires mais elle les représente mal. Quand nous avons dévoilé les données en novembre, madame Blais a prétendu être à nos côtés…on veut qu’elle pose des gestes concrets si telest le cas» a clamé Fred Burrill, organisateur communautaire au POPIR-Comité Logement.

 L’embourgeoisement du Sud-Ouest a été bruyamment décrié par les locataires présents. Les nouveaux commerces, qui refusent parfois l’accès aux locataires du quartier, et les condos qui poussent comme des champignons sont tenus responsables de l’augmentation des loyers. Par exemple, certaines personnes âgées qui vivent depuis longtemps dans le même logement se font tasser lors d’une reprise ou par une augmentation de loyer abusive. Dans Saint-Henri, 66% des locataires de 75 ans et plus sont mal-logés. «Madame Blais, qui a été ministre responsable des aîné-e-s, devrait être la première à monter aux barricades. Le déracinement et la perte de tissu social qu’impose l’embourgeoisement aux familles du Sud-Ouest est intolérable. Personne ne veut voir déménager sa grand-mère pour être remplacée par un propriétaire de condo!» s’indigne Marie-Christine Gagnon du RIL.

Enfin, les organismes dénoncent les politiques d’austérité imposées par le gouvernement dont fait partie madame Blais qui va obliger les plus vulnérables et la classe moyenne à se serrer encore plus la ceinture. Le POPIR-Comité Logement et le RIL, à l’instar de la Coalition opposée à la privatisation et à la tarification des services publics, affirment qu’en mettant davantage à contribution les plus fortunés et les grandes entreprisesle gouvernement pourrait aller chercher 10 milliards de dollars pour mieux financer les services publics et les programmes sociaux, dont le logement social.

Dans le contexte où les locataires s’appauvrissent, les besoins de logements accessibles financièrement sont encore plus pressants. Encore une fois, les deux organismes affirment que le logement social est la solution. «Cela va permettre aux moins nantis de payer un montant raisonnable de loyer et mettre un frein à la spéculation causée par l’embourgeoisement» a conclu Fred Burrill.

 

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Pour plus d’informations: (514) 935-4649

 

Se loger à la Petite-Bourgogne – Housing in Little Burgundy

Mercredi 26 novembre, le comité Aménagement et Milieu de Vie de la Petite-Bourgogne tiendra une Assemblée publique sur le logement – rendez-vous à 18h30 au CEDA. / On Wednesday, November 26th, the Coalition of the Little Burgundy will hold a public assembly on housing.

Rue_Notre-Dame_Ouest_(Montreal)_22-09-2006

 

 

Ce sera l’occasion pour les locataires de la Petite-Bourgogne d’en apprendre plus sur leurs droits, surtout s’ils sont en HLM, sur le financement du logement social et aussi sur les projets qui se développent dans le sud du quartier, à Griffintown! Parce que même s’il se développe beaucoup de condos dans ce coin-ci, il y aura plusieurs dizaines de logements sociaux neufs d’ici une couple d’années.

It will give  the opportunity to learn more aobut tenants’rights, especially if they live in social housing. Also, we will talk about federal funding. At the end of the assembly, we will present the new developments in the south of the neigbourood. Most of them think condos when we talk about Griffintown but there are also new social housing coming soon !

 

 

 

Le logement, un droit : le FRAPRU lance une campagne de témoignages sur les médias sociaux

Le FRAPRU a lancé la semaine dernière une campagne virale, sur le thème « Le logement, un droit ». La première d’une série de douze capsules vidéos portant sur les réalités vécues par des locataires a été mise en ligne. Elle met en lumière le témoignage de Gisèle, une personne résidant temporairement à la maison d’hébergement pour femmes en difficulté Le Chaînon, à Montréal.

À toutes les deux semaines, le FRAPRU diffusera une nouvelle capsule, ce qui lui permettra d’aborder diverses facettes de la situation du logement au Québec: coût élevé des loyers, insalubrité, pénurie d’appartements locatifs, reprises de logement, problèmes particuliers vécus par les femmes, les personnes seules, les familles avec enfants, les jeunes, les personnes plus âgées, les Autochtones et les ménages issus de l’immigration. Les capsules montreront également les impacts positifs que le logement social a sur des locataires jusque là en difficulté. La campagne durera jusqu’à la fin mai 2015.

Le FRAPRU invite tous les groupes et tous les individus intéressés par le droit au logement à relayer ces capsules vidéos, de manière à ce qu’elles circulent le plus largement possible. La campagne virale s’inscrit dans une campagne plus large visant à rappeler aux gouvernements leurs obligations à l’égard du droit au logement.

Plusieurs autres actions auront lieu dans les prochains mois. La prochaine sera le déménagement symbolique de cuisinière, frigidaire, sofa et autres meubles aux bureaux des premiers ministres Stephen Harper et Philippe Couillard, respectivement à Ottawa et Saint-Félicien, le 21 novembre prochain, Journée canadienne sur l’habitation.

 

 

COMMUNIQUÉ DE PRESSE : LE POPIR-COMITÉ LOGEMENT DÉNONCE LA DÉMOLITION DU NCC DE LA PETITE-BOURGOGNE

Pour diffusion immédiate

COMMUNIQUÉ DE PRESSE : LE POPIR-COMITÉ LOGEMENT DÉNONCE LA DÉMOLITION DU NCC DE LA PETITE-BOURGOGNE

Montréal, le 18 novembre 2014 – Le POPIR-Comité Logement, organisme de défense des droits des locataires à Saint-Henri, Petite-Bourgogne, Côte-Saint-Paul et Ville-Émard, dénonce le jugement de la Cour d’appel.  Ce matin, la Cour d’appel a rendu son verdict. Celle-ci rejette l’appel de l’Arrondissement du Sud-Ouest et appuie, ainsi, la décision de la Cour Supérieur autorisant la démolition du Negro Community Centre, un bâtiment historique au cœur du quartier de la Petite-Bourgogne.

Le POPIR salue les efforts de l’Arrondissement du Sud-Ouest pour  préserver le patrimoine du quartier et ce, malgré l’intransigeance du développeur. Toutefois, il souligne que ce n’est pas que l’héritage patrimonial qui est en jeu, mais également le projet de remplacement. Nous parlons, encore, d’un autre projet de développement de condos envisagé par le promoteur. « La Petite-Bourgogne subit un processus sauvage de gentrification depuis de nombreuses années » dit Patricia Viannay, organisatrice communautaire à la Petite-Bourgogne. « Depuis 2006, le loyer médian dans le quartier a augmenté de 28%! Il ne faut donc surtout pas laisser cette institution de la communauté se transformer en immeuble à  condos qui mettra davantage de pression sur le marché locatif du quartier. »

« L’Arrondissement joue son rôle comme il faut, » ajoute Fred Burrill, également organisateur communautaire au POPIR. « Malgré cela, il faut aller plus loin. Il est temps que la Ville de Montréal se dote d’une vraie stratégie afin de réserver les bâtiments et terrains vacants pour que la spéculation rampante cesse maintenant. »

Le NCC, propriété d’un organisme communautaire indépendant jusqu’à sa récente faillite, est emblématique d’un problème plus large. « Si le NCC avait été mis en réserve, la communauté aurait eu le temps de réfléchir à une solution convenable pour toutes et tous » souligne Viannay. «  Cependant, assujetti aux forces du marché, on avait les mains liées. »

La Petite-Bourgogne, un quartier populaire où la majorité du parc locatif est du logement social, est aussi gravement menacé par la fin des conventions concernant le financement des HLM entre les gouvernements fédéral et provinciaux. Le POPIR et ses partenaires de la Coalition de la Petite-Bourgogne invitent tous les locataires à une assemblée publique sur les enjeux de logement dans le quartier,  le mercredi 26 novembre à 18h30 au CEDA, 2515 rue Delisle.

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Pour plus d’infos :

Patricia Viannay, (514) 935-4649

Fred Burrill, (514) 935-4649