Semaine d’actions contre l’insalubrité

LA SALUBRITÉ DES LOGEMENTS DOIT ÊTRE UNE PRIORITÉ!

À Montréal c’est plus du tiers des ménages qui occupent des logements insalubres. Lors de son élection en 2013, Denis Coderre, disait qu’il ferait de la lutte à l’insalubrité dans les logements sa priorité. Fore est de constater que 4 ans plus tard, ses belles paroles n’ont pas permis d’améliorer l’état du parc locatif montréalais.

À l’approche des élections, le RCLALQ demande aux candidat-e-s aux élections municipales de prendre des réels engagements pour régler des problèmes d’insalubrité dans les logements.

Ce que nous réclamons:

1.- Une application plus stricte et coercitive du Règlement contre la salubrité, notamment par l’émission systématique d’amendes pour les propriétaires négligents et la réalisation de travaux en lieu et place pour les autorités municipales.

2.- Une augmentation importante de ressources allouées pour l’inspection des logements, dont l’embauche d’un plus grand nombre d’inspecteurs et d’inspectrices pour arriver à répondre à la demande.

3.- Que les locataires soient informé-e-s quand un dossier pour la salubrité est ouvert pour leur logement; qu’ils et elles reçoivent les rapports d’inspection ainsi que toutes les autres informations pertinents concernant leur dossier. 

ON EST TANÉ-E-S DE TAUDIS!

ON VEUX DES ACTIONS PAS JUSTE DE PAROLES DES ÉLECTIONS!

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Élections municipales S-O : Action pour le droit au logement – 24-10-2017

Le droit au logement est en péril dans le Sud-Ouest

  • Nos quartiers se gentrifient et les logements deviennent de plus en plus chers.
  • Au royaume des condos, les locataires subissent des pressions pour quitter leur logement et du coup, leur quartier.
  • Ceux et celles qui veulent venir s’installer dans le Sud-Ouest doivent avoir les moyens d’acheter puisqu’il ne se construit trop peu de logements sociaux.
  • On a de plus en plus de difficultés à construire des logements sociaux…déjà que Québec y consacre peu de budgets, les terrains vacants ou les bâtisses abandonnées sont inabordables !

Le logement : un enjeu majeur de campagne !

Les candidat.e.s ont le pouvoir de changer les choses : logement social, réserves foncières, blocage des conversions, application rigoureuse du règlement sur la salubrité, campagne contre les hausses de loyer, etc. Les 4 tables de quartier et les deux comités logement ont fait des demandes claires…allons ensemble visiter leurs bureaux de campagne pour voir quels sont leurs engagements.

Manifestation du FRAPRU à Ottawa le jeudi 12 octobre

Logement Social en danger!

Manifestation du FRAPRU à Ottawa

Jeudi le 12 octobre

Départ du métro Lionel-Groulx à 9h00

Veuillez appeler au 514-935-4649 pour réserver votre place

Lunch inclus!

Soyons nombreuses et nombreux, le 12 octobre, devant le bureau du ministère des Finances du Canada, afin de revendiquer qu’Ottawa reconnaisse enfin le droit au logement et investisse dans le logement social !

Le droit au logement est malmené au Canada. Près d’un million de ménages locataires ont des besoins impérieux de logement, c’est-à-dire qu’ils vivent dans un logement trop petit, vétuste ou trop cher. Au Québec seulement, plus de 225 000 locataires paient plus de 50% de leur revenu pour se loger, au détriment de leurs autres besoins de base.

En 2016, le gouvernement de Justin Trudeau a annoncé qu’il allait adopter bientôt une Stratégie canadienne sur le logement. Dans son budget de 2017, il a attribué 11,2 milliards $ au logement. Ça peut sembler généreux, mais il s’agit de sommes qui seront allouées sur un horizon de 11 ans !

Au FRAPRU, nous pensons que c’est plutôt au moins 2 milliards $ par année qui doivent être dédiés à la réalisation de nouveaux logement sociaux, dont des HLM. Parce qu’en dehors de la logique du profit, le logement social offre de bonnes conditions de logement, permet aux locataires d’y exercer un contrôle collectif, assure des loyers réellement abordables pour les gens à faible et à modeste revenus et offre une sécurité d’occupation leur permettant de rester dans leur quartier.

Quelques 600 000 unités de logement social bâties avant 1994 sont aujourd’hui en danger. C’est pourquoi Ottawa doit s’engager immédiatement à maintenir de manière permanente les subventions fédérales actuellement versées aux locataires à faible revenu qui y habitent. Le gouvernement Trudeau ne doit absolument pas abandonner ses responsabilités envers eux.

Le FRAPRU réclame également que la Stratégie canadienne sur le logement reconnaisse formellement, enfin, le droit au logement, tel que décrit dans le Pacte international des droits économiques, sociaux et culturels que le Canada a ratifié il y a plus de 40 ans ! Actuellement, les recours des mal-logéEs sont minces, voire inexistants. Une reconnaissance formelle du droit au logement leur permettrait de mieux contester les abus et les dénis subis.

 

Comité éduc pop du 14 septembre : les élections municipales

Les élections municipales (5 novembre 2017) approchent tranquillement, les fils d’actualité fb et les nouvelles contiennent de plus en plus souvent de photos de candidates et candidats aux sourires éclatants et plein de promesses…mais que peut-on vraiment attendre des élections municipales ?

Quel pouvoir ont les élu.e.s municipaux ? Peuvent-illles agir contre la gentrification ? Ont-illes des budgets pour le logement social et pour des réserves de terrains et de bâtiments ? Peuvent-illes embaucher suffisamment d’inspectrices et d’inspecteurs qui feront appliquer les règlements d’entretien des logements, etc. Est-ce que les élu.e.s peuvent décider de l’avenir du quartier ? de celui de la Canada Malting ?

Le POPIR-Comité Logement vous invite à une rencontre du comité éducation populaire : une discussion et des échanges sur le rôle des élu.e.s municipaux, sur nos revendications dans le cadre de cette campagne ainsi que sur les actions à mener d’ici le 5 novembre ! Nous aurons aussi une invitée spéciale, Céline Magontier du FRAPRU.

On vous attend donc en grand nombre, le jeudi 14 septembre, de 5 à 7 pour ce comité éduc pop. Il y aura aussi de la nourriture. Au plaisir de vous voir et de vous entendre !

Tournée du FRAPRU pour le droit au logement

Le droit au logement n’est pas respecté au Québec. Bien que le fédéral et le provincial aient tous les deux ratifiés le PIDESC (pacte internationale pour les droits économiques, sociaux et culturels) qui garantit notamment le droit au logement, il y a plus de 270 000 ménages avec des besoins urgents de logement, dont 4 500 dans le Sud-Ouest !

Cet automne, alors que le fédéral doit adopter sa Stratégie pour le logement et que le provincial révise (encore) son programme AccèsLogis, le POPIR-Comité Logement se joint au FRAPRU pour faire une tournée dans 5 régions du Québec et y parler logement. Surtout, ce sera l’occasion d’interpeller les gouvernements pour qu’ils investissent suffisamment dans le logement social. Dans chaque ville, il y aura des audiences populaires qui seront présidées par l’une ou l’autre des commissaires suivants : Leilani Farha, Rapporteur spéciale de l’ONU sur le logement convenable, Béatrice Vaugrante, directrice générale d’Amnistie Internationale – section Canada francophone et Christian Nadeau, président de
la Ligne des droits et libertés.

Si vous voulez témoigner à Montréal (2 octobre) sur votre besoin en logement, ou si vous voulez participer aux audiences des autres villes, appelez-vous au POPIR-Comité Logement : 514-935-4649

Gatineau : mercredi, 6 septembre
Rouyn-­‐Noranda : mardi, 12 septembre
Trois-­‐Rivières : jeudi, 21 septembre
Longueuil : jeudi, 28 septembre
Montréal : lundi, 2 octobre, Journée mondiale de l’habitat

https://www.facebook.com/events/115472792399591/?acontext=%7B%22ref%22:%22106%22,%22action_history%22:%22null%22%7D

Canada Malting : rassemblement anti-gentrification – 4 juillet à 18h

–English below —

Saint-Henri se gentrifie tellement que de plus en plus de ménages doivent maintenant quitter le quartier. À l’ouest de la rue de Courcelle, il reste encore des immeubles locatifs abordables sur les rues Ste-Marie, Palm, Ste-Émilie, Dagenais, dans le Village Turcot, le Village des Tanneries, etc. Toutefois, ces deniers remparts à la gentrification sont en danger, surtout si l’ancienne Canada Malting se redéveloppe en condos !
Depuis quelques mois, le Collectif «A nous la Malting» travaille sur un projet 100% communautaire sur l’ancienne usine, avec des logements sociaux, un pôle alimentaire (jardins, épicerie communautaire, fermette, etc), des services et des commerces de proximité.
En mai dernier, le Collectif est allé à l’Hôtel de Ville de Montréal pour sensibiliser les élu.e.s. Le Maire du Sud-Ouest, Benoit Dorais, s’est engagé à «voter pour la mise en réserve du terrain de la Canada Malting, si la résolution est présentée au Conseil », à «faire des représentations » et à «appuyer un projet 100% communautaire ».
Nous invitons donc les résident-e-s de St-Henri et leurs allié.e.s à montrer leur opposition aux condos, à la gentrification et leur soutien à un projet pour et par la communauté. Plus nous serons nombreuses et nombreux et plus l’achat du site par la Ville sera incontournable ! Rendez-vous à l’arrondissment du Sud-ouet, avant le tenue du Conseil du 4 juillet. Ceux et celles qui le souhaitent pourront aussi poser des questions aux élu.e.s.
Pour en savoir plus sur le porjet communautaire : http://lamalting.org/A-nous-la-Malting_Dossier-presentation-strategique.pdf

évènement facebook

 

Saint Henri is increasingly gentrified, more and more people are being pushed out of their neighbourhood. West of Courcelle affordable housing is available on streets like rues Ste-Marie, Palm, Ste-Émilie, Dagenais, dans le Village Turcot, le Village des Tanneries, etc. However, these last holdouts are in danger, especially if the Canada Malting building becomes a condo development!

For months now, the « A nous la Malting » collective has been working on a 100% community project on the post industrial site with social housing, a food hub (gardens, community grocer, hobby farm, etc), as well as services and businesses that cater to locals.

Last May, the collective went to city hall to raise awareness among the elected officials. Benoit Dorais, the mayor of the Southwest, committed to « vote to reserve the Canada Malting site, if the resolution is presented to City Council », to « make representations » and « support a 100% community project ».


We invite the residents of St Henri and their allies to show their opposition to condos, to gentrification, and to show their support for a project thats for and by the community. The more we are, the more difficult it will be for them to not buy the site for us! Come to the Southwest burrough before the Council meeting on July 4th. For those so inclined there will be a signup to ask the elected officials questions.

 

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ANNUELLE DEMAIN À 18H AU CEDA

Assemblée générale annuelle du POPIR

le jeudi 22 juin

à

18h

au

CEDA

(2515 Delisle, métro Lionel-groulx)

 

Vous êtes tous et toutes invité.e.s à l’assemblée générale annuelle du POPIR-Comité Logement ce jeudi 22 juin à 18h, un léger repas sera servi à partir de 17h. L’assemblée sera le bon moment pour nous rassembler, socialiser, manger et échanger sur nos luttes, élire vos représent.e.s sur le conseil d’administration et pour renouveler votre carte de membre au coût de 2$! Au plaisir de vous y voir!

 

UN PLAN DE DÉVELOPPEMENT URBAIN ET SOCIAL QUI DOIT ABSOLUMENT AGIR EN FUNCTION DES BESOINS NOMMÉES DE LA POPULATION.

Avis aux médias

MONTRÉAL, 20 JUIN 2017 : UN PLAN DE DÉVELOPPEMENT URBAIN ET SOCIAL QUI DOIT ABSOLUMENT AGIR EN FUNCTION DES BESOINS NOMMÉES DE LA POPULATION.

Le POPIR-Comité Logement est très sceptique sur les premières consultations du plan de développement urbain et social (PDUES) de la ville pour les quartiers avoisinant l’échangeur Turcot. Nous constatons que le portrait de l’habitation pris en considération par le PDUES cible un territoire plus grand que l’échangeur Turcot. Nous croyons que pour une réelle compréhension des enjeux du quartier une autre portrait devrait être mis à l’avant. Il y a des différences importantes entre les quartiers de Saint-Henri et Côte-Saint-Paul, et il y a des différences encore plus marquées à l’intérieur de même quartier. En effet, Les secteurs Cabot et de l’Église qui concentrent une proportion de ménages ayant plus de difficultés et ils auraient dû être isolés du rapport pour une meilleure compréhension des enjeux. La population dans le secteur ciblé est moins nantie (19 183 $ après impôt contre 19 888 $ à Saint-Henri) et dépend davantage de transferts gouvernementaux (25 % de la population contre 17 % à Saint-Henri), elle est aussi plus âgée (39 % de 65 ans et plus contre 15 % à Saint-Henri), la part de familles monoparentales est supérieure (54 % contre 50 % à Saint-Henri). Les locataires (76 %) paient pour le moment, un loyer légèrement inférieur (645 $ contre 706 $), mais continuent, pour 36% d’entre eux, à être mal-logé-e-s.

Le portrait de l’habitation sur lequel le PDUES est basé n’étudie non plus la situation des locataires récemment arrivés. Il faut une analyse plus complète et à plus petite échelle de l’évolution du marché et de la part que prennent les condos aux dépens des logements locatifs. Le portrait de la Direction parle du développement de 1 457 unités de logements sociaux et communautaires, depuis 2002, dans l’ensemble du Sud-Ouest. Par contre, il ne parle pas du nombre de condos développés depuis 2002. Le seul chiffre disponible dans le portrait est de 2 000 mises en chantiers pour une année (2015), soit plus que le nombre de logements sociaux construits sur 15 ans.

 

Nous croyons que pour être crédible, la stratégie devra se baser sur des données locales. Une attention devra être portée aux besoins des ménages locataires les plus vulnérables. Il faut connaitre leurs besoins et analyser l’impact des développements passées et à venir. Même si le mot « logement social et communautaire » est mentionné abondamment dans le document, les objectifs de développements ne sont même pas chiffrés dans le document et l’essentielle de la construction de logement social semble être à la remorque des condos.

 

Le document cible ensuite 7 sites ayant un potentiel de développement immobilier dont quelques sites vacants. Il est inquiétant de ne pas avoir des balises plus précises et plus structurantes si l’on considère que ce sont les seuls sites avec un potentiel de développement. Le POPIR- Comité logement espère que l’arrondissement fasse pression sur la Ville centre afin qu’elle mette en place une réserve de terrains et de bâtiments vacants et y accorde les budgets suffisants. Nous exigeons aussi que les terrains et bâtiments municipaux soient réservés à 100% à fins sociales et communautaires.

Le PDUES ne prévoit aucune démarche face à Québec pour exiger un contrôle des loyers, un registre de baux. Il ne prévoit aucune mesure concrète pour mieux appliquer le Règlement sur la salubrité, l’entretien et la sécurité dans les logements, remettant cela dans le cadre de l’action 10 à une future stratégie. Le POPIR-Comité Logement espère qu’un exercice plus sérieux de consultation soit mis en place et que les demandes qui émanent de la communauté et sur lesquels organismes et résident-e-s travaillent ensemble soient écoutées et respectés. Sinon, à quoi cela sert de s’impliquer dans des projets et de participer aux consultations ?  

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CONTACT:

Patricia Viannay 514-935-4649 

www.popir.org