La Société canadienne d’hypothèque et de logement a sorti son rapport sur le marché locatif.
Même si on note dans l’arrondissement une remontée du taux général d’inoccupation à 2,7%, il reste en dessous du seuil d’équilibre (3%). Surtout, le rapport n’est même pas en mesure de dénombrer combien de logements familiaux (3 chambres et plus) sont vacants ; ce taux était de 0,2% en 2011. En effet, on sait qu’il n’y a à peu près plus de grands logements à louer dans le Sud-Ouest, les familles qui viennent au POPIR-Comité Logement ont beaucoup de difficultés à se loger.
Le rapport nous apprend aussi que les loyers continuent d’augmenter pour les grands logements. Un trois chambres à coucher se louait 747$ en moyenne en 2011, il coûte maintenant 782$, soit une augmentation de 4,6% en un an seulement. Le logement étant une marchandise, il répond aux lois du marché. La rareté des grands logements entraîne une augmentation du coût.
La solution se trouve dans le logement social
La construction quasi-exclusive de condominiums dans l’arrondissement a fait augmenter de façon vertigineuse les coûts des terrains et les coûts de construction par unités. Pour qu’un développement soit rentable, il faut y construire beaucoup de condos de petite taille. Ceci explique la pénurie de grands logements et les augmentations de loyer. « Pour que les familles locataires du Sud-Ouest puissent se loger convenablement, il faut réserver des terrains pour les mettre à l’abri de la spéculation et y développer des logements sociaux. La solution existe, il faut maintenant la volonté politique de le faire.