21 mars à Québec : le POPIR-Comité Logement manifeste pour le logement social

Dans le Sud-Ouest, 9000 ménages consacrent plus de 30% de leur revenu pour se loger. Pire encore, dans le quartier, 1 ménage sur 10 consacre 80% de son revenu pour se loger ! Malgré l’éloquence de ces chiffres sur les besoins impérieux de logement, les gouvernements fédéral et provincial continuent d’ignorer les besoins en investissemnt :

  • À Ottawa, on ne parle que de sécurité et pendant ce temps, un nombre record de logements coopératifs et sans but lucratif perdront les subventions qu’ils reçoivent depuis des décennies du gouvernement fédéral et ce, au détriment des locataires à faible revenu.
  • Au Québec, AccèsLogis, le seul programme qui permette encore de développer de nouveaux logements sociaux, pourrait ne pas survivre au budget d’austérité que prépare le gouvernement Couillard ou s’y voir réduire à une peau de chagrin…On parle de plusieurs centaines de logements sociaux qui ne seront pas construits dans le Sud-Ouest, alors qu’on comptait sur eux !

Dans le cadre de la campagne LE LOGEMENT’ UN DROIT, manifestons en grand nombre pour le respect du droit au logement et pour la survie du logement social.

Plus nous serons nombreuses et nombreux dans les rues, plus les gouvernements auront de la misère à nous ignorer ! Rendez-vous le samedi 21 mars 2015 – départ du POPIR-Comité Logement à 9h. Merci de vous inscrire pour réserver un lunch et une place dans le bus !

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Le POPIR-Comité Logement contre l’austérité

Lundi 23 février, le POPIR-Comité Logement va se joindre au mouvement contre l’austérité en participant à la semaine nationale d’actions dérangeantes de la Coalition Main Rouge.

Rendez-vous à 11h  au POPIR !

LE GOUVERNEMENT NOUS ATTAQUE, RIPOSTONS !

Les locataires sont parmi les plus touchés par les mesures d’austérité. Au cours des derniers mois, le gouvernement a imposé de nombreuses coupures et compressions dans divers secteurs dont l’aide sociale; le transport adapté et repas des personnes handicapées; la protection de la jeunesse; les services aux enfants souffrant de déficience intellectuelle et de troubles envahissant du développement; la santé mentale; la santé publique; les soins aux personnes aînées; le développement des communautés et développement régional; la protection de la faune; les cégeps et universités; les CPE et les services de garde; les commissions scolaires; le logement social; etc,.

Aux conséquences dramatiques de ces coupes s’ajoutent la crainte que le programme AccèsLogis soit coupé. C’est le seul programme qui finance encore du logement social.

Il est temps d’augmenter la pression. Faisons savoir aux membres du gouvernement libéral et aux plus nantis trop souvent épargnés par les mesures d’austérité, qu’appauvrir les gens et mettre à mal nos services publics, alors que des milliards de dollars dorment dans les coffres des entreprises et dans les paradis fiscaux, ça ne passe pas et qu’il est urgent de redistribuer la richesse afin que les droits humains soient toujours mieux respectés. La semaine du 22 au 27 février, partout au Québec, on augmente la pression!

RIPOSTONS

 

 

 

Action directe: LES LOCATAIRES PRIS EN OTAGE INTERPELLENT LE MINISTRE MOREAU

 

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LES LOCATAIRES PRIS EN OTAGE INTERPELLENT LE MINISTRE MOREAU

MONTRÉAL, le 5 février 2015 – Aujourd’hui Pierre Moreau, le ministre responsable de la Régie du logement,  a été interpellé à son bureau montréalais par une douzaine de locataires livrant  des silhouettes en carton grandeur nature de “locataires en otage”, chacune menottée et portant le témoignage d’un vécu qui illustre les graves impacts des interminables délais d’attente à la Régie du logement.  L’action reprend le thème de l’émission « Proprio en otage » de Canal Vie.  Alors que les proprios ont une émission de télé pour parler de leurs expériences avec des locataires difficiles, les locataires peinent à être traités équitablement par le tribunal chargé de rendre justice lorsque leurs droits sont bafoués.

« La statistique souvent citée — un délai moyen de 21 mois pour la catégorie qui inclut des causes d’insalubrité et de manque de chauffage — n’évoque pas la réalité endurée par les locataires, qui sont réellement pris en otage par la Régie. Le locataire est réellement tenu prisonnier d’un système de justice dysfonctionnel et inefficace » dit Claire Abraham, organisatrice communautaire au Projet Genèse.

Josefine est rentré chez elle un jour pour découvrir que sa cuisine était inondée. Après avoir essayé pendant plusieurs mois de régler la situation à l’amiable, elle a enfin déposé un dossier à la Régie du logement. Elle a dû attendre deux ans et cinq mois avant son audience. Pendant toute cette période, elle a géré le stress d’une cuisine non-fonctionnelle, des inondations répétées et un sentiment d’impuissance. « Chaque fois que je suis rentrée le plancher était inondé. C’est vraiment décevant d’avoir à subir cette situation alors que je paie mon loyer chaque mois. »

« On est allés directement au bureau de Moreau parce que ça fait des mois et des mois qu’on essaye de communiquer avec le Ministre Moreau sans succès » dit Romina Hernandez du POPIR-Comité Logement « En plus, ça fait des années que les locataires du Québec manifestent, documentent des abus, et envoient des lettres sans obtenir de réponse. »

La Régie, l’austérité, même combat !

Un mouvement contre les mesures d’austérité s’amplifie actuellement dans différents milieux.  Mais l’austérité ne se résume pas qu’à des coupures; c’est aussi un État qui cherche à stimuler des profits des riches et des corporations tout en ignorant les droits fondamentaux de la majorité de la population. Les locataires font partie de cette majorité ignorée. À la Régie du logement, le système de priorisation des causes répond à la même logique, une logique où les intérêts économiques des propriétaires sont priorisés au détriment des droits humains des locataires. « Les mesures proposées par le gouvernement jusqu’ici (embauche de greffiers spéciaux, de régisseurs) n’ont eu aucun impact sur les délais d’attente pour les locataires; ces ressources ont été allouées aux causes des propriétaires, et ne servent qu’à maintenir les courts délais pour ces causes. » rajoute Abraham.

Les locataires qui se sont rendus au bureau du Ministre Moreau demandent qu’il agisse immédiatement afin de mettre terme à ce déni de justice pour les locataires. Il doit arrêter de prioriser la sécurité financière des propriétaires par rapport à la sécurité et la santé des locataires et il doit instaurer une mise au rôle véritablement équitable et transparente.

 

Le Comité Régie du lentement est composé de membres de Projet Genèse, du POPIR-Comité Logement et du Comité logement Ahuntsic-Cartierville et lutte contre les délais d’attente à la Régie du logement. Pour plus d’information, consultez le site web au www.regiedulentement.com

 

 

 

Comité mobilisation de janvier: On continue la lutte contre l’austérité!

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Le gouvernement libéral a complètement saccagé nos services publics cet automne et tout porte à croire que ce n’est qu’un début. En effet, Couillard  et ses amiEs ont annoncé que d’autres coupes allaient suivre cet hiver. Nous devons poursuivre la lutte contre ces mesures d’austérité!!

Le POPIR vous invite donc à venir discuter de vos préoccupations en tant que résidentEs du Sud-Ouest. La discussion sera animée par la table de quartier Solidarité Saint-Henri. En effet, en vue de leur forum de mi-année, SSH désire nous entendre afin de construire son plan d’action 2015 en fonction des principaux enjeux touchant la population.

C’est à nous de proposer des actions à la table de quartier!

Quand:  Mercredi le 14 janvier

Heure: 5h30 PM

Lieu: CEDA (2515 rue Deslile)

Une soupe sera servie!

Le logement, un droit: Témoignage de Roger, locataire de Rosemont-Petite-Patrie

 

Témoignage de Roger, photographe, locataire de Rosemont-Petite-Patrie


Le 4ème témoignage de la campagne Le logement, un droit est celui de Roger, un locataire de Rosemont, victime d’une tentative de reprise de logement sous de faux motifs. Roger habite son logement depuis 10 ans. Quelques mois après la vente de son immeuble, il a reçu un avis d’éviction pour motif d’agrandissement substantiel, «un motif souvent utilisent pour évincer des locataires qui ne paient pas assez cher de loyer, dans un quartier qui se gentrifie de plus en plus». «Après une longue bataille, on a obtenu gain de cause, parce qu’entre locataires, on s’est tenus», nous dit-il. Pour lui, «l’importance de garder un grand parc locatif, c’est de donner la possibilité aux gens de se loger, […] de garder des gens à Montréal».

Le logement, un droit: Témoignage de Geneviève, mère de 5 enfants

Témoignage de Geneviève, mère de 5 enfants

Le troisième témoignage de la campagne vidéo Le logement, un droit est en ligne. C’est celui de Geneviève, une mère de 5 jeunes enfants, vivant actuellement dans une coopérative d’habitation du quartier Saint-Sauveur à Québec. Elle témoigne de la difficulté pour les grandes familles de se loger convenablement, même avec un revenu de travail, ainsi que de la discrimination envers les enfants.

«Avoir plus de logements où on peut avoir de meilleures conditions, à de meilleurs prix, c’est bénéfique pour toute la société. Ça fait des gens qui sont plus épanouis et qui peuvent fournir à la société.»

COMMUNIQUÉ: Sud-Ouest de Montréal 4000 logements sociaux réclamés à la députée libérale

Sud-Ouest  de Montréal

4000 logements sociaux réclamés à la députée libérale

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 Montréal, le 2 décembre 2014 – Plus d’une centaine de locataires du Sud-Ouest ont pris les rues autour des bureaux de la députée libérale Marguerite Blais pour exiger 4000 nouveaux logements sociaux. Elle est au pouvoir dans le comté de Saint-Henri-Sainte-Anne depuis 2007 et la situation des locataires ne cesse de se détériorer. Le Regroupement Information Logement (RIL) de Pointe-Saint-Charles et le POPIR-Comité Logement, qui avaient appelé à la manifestation, attendent de la députée qu’elle interpelle son parti et revendique elle-même des logements sociaux.

 Les dernières données issues de l’Enquête nationale sur les ménages en 2011 montrent clairement que les locataires paient de plus en plus chers pour se loger. À la Petite-Bourgogne, par exemple, le loyer médian a augmenté de 28%, ce qui force certains ménages qui ne peuvent plus payer à quitter le quartier. «Le Sud-Ouest a toujours été un quartier de locataires. Madame Blais s’est fait élire par ces locataires mais elle les représente mal. Quand nous avons dévoilé les données en novembre, madame Blais a prétendu être à nos côtés…on veut qu’elle pose des gestes concrets si telest le cas» a clamé Fred Burrill, organisateur communautaire au POPIR-Comité Logement.

 L’embourgeoisement du Sud-Ouest a été bruyamment décrié par les locataires présents. Les nouveaux commerces, qui refusent parfois l’accès aux locataires du quartier, et les condos qui poussent comme des champignons sont tenus responsables de l’augmentation des loyers. Par exemple, certaines personnes âgées qui vivent depuis longtemps dans le même logement se font tasser lors d’une reprise ou par une augmentation de loyer abusive. Dans Saint-Henri, 66% des locataires de 75 ans et plus sont mal-logés. «Madame Blais, qui a été ministre responsable des aîné-e-s, devrait être la première à monter aux barricades. Le déracinement et la perte de tissu social qu’impose l’embourgeoisement aux familles du Sud-Ouest est intolérable. Personne ne veut voir déménager sa grand-mère pour être remplacée par un propriétaire de condo!» s’indigne Marie-Christine Gagnon du RIL.

Enfin, les organismes dénoncent les politiques d’austérité imposées par le gouvernement dont fait partie madame Blais qui va obliger les plus vulnérables et la classe moyenne à se serrer encore plus la ceinture. Le POPIR-Comité Logement et le RIL, à l’instar de la Coalition opposée à la privatisation et à la tarification des services publics, affirment qu’en mettant davantage à contribution les plus fortunés et les grandes entreprisesle gouvernement pourrait aller chercher 10 milliards de dollars pour mieux financer les services publics et les programmes sociaux, dont le logement social.

Dans le contexte où les locataires s’appauvrissent, les besoins de logements accessibles financièrement sont encore plus pressants. Encore une fois, les deux organismes affirment que le logement social est la solution. «Cela va permettre aux moins nantis de payer un montant raisonnable de loyer et mettre un frein à la spéculation causée par l’embourgeoisement» a conclu Fred Burrill.

 

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Pour plus d’informations: (514) 935-4649

 

Le logement, un droit : le FRAPRU lance une campagne de témoignages sur les médias sociaux

Le FRAPRU a lancé la semaine dernière une campagne virale, sur le thème « Le logement, un droit ». La première d’une série de douze capsules vidéos portant sur les réalités vécues par des locataires a été mise en ligne. Elle met en lumière le témoignage de Gisèle, une personne résidant temporairement à la maison d’hébergement pour femmes en difficulté Le Chaînon, à Montréal.

À toutes les deux semaines, le FRAPRU diffusera une nouvelle capsule, ce qui lui permettra d’aborder diverses facettes de la situation du logement au Québec: coût élevé des loyers, insalubrité, pénurie d’appartements locatifs, reprises de logement, problèmes particuliers vécus par les femmes, les personnes seules, les familles avec enfants, les jeunes, les personnes plus âgées, les Autochtones et les ménages issus de l’immigration. Les capsules montreront également les impacts positifs que le logement social a sur des locataires jusque là en difficulté. La campagne durera jusqu’à la fin mai 2015.

Le FRAPRU invite tous les groupes et tous les individus intéressés par le droit au logement à relayer ces capsules vidéos, de manière à ce qu’elles circulent le plus largement possible. La campagne virale s’inscrit dans une campagne plus large visant à rappeler aux gouvernements leurs obligations à l’égard du droit au logement.

Plusieurs autres actions auront lieu dans les prochains mois. La prochaine sera le déménagement symbolique de cuisinière, frigidaire, sofa et autres meubles aux bureaux des premiers ministres Stephen Harper et Philippe Couillard, respectivement à Ottawa et Saint-Félicien, le 21 novembre prochain, Journée canadienne sur l’habitation.