ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ANNUELLE DEMAIN À 18H AU CEDA

Assemblée générale annuelle du POPIR

le jeudi 22 juin

à

18h

au

CEDA

(2515 Delisle, métro Lionel-groulx)

 

Vous êtes tous et toutes invité.e.s à l’assemblée générale annuelle du POPIR-Comité Logement ce jeudi 22 juin à 18h, un léger repas sera servi à partir de 17h. L’assemblée sera le bon moment pour nous rassembler, socialiser, manger et échanger sur nos luttes, élire vos représent.e.s sur le conseil d’administration et pour renouveler votre carte de membre au coût de 2$! Au plaisir de vous y voir!

 

UN PLAN DE DÉVELOPPEMENT URBAIN ET SOCIAL QUI DOIT ABSOLUMENT AGIR EN FUNCTION DES BESOINS NOMMÉES DE LA POPULATION.

Avis aux médias

MONTRÉAL, 20 JUIN 2017 : UN PLAN DE DÉVELOPPEMENT URBAIN ET SOCIAL QUI DOIT ABSOLUMENT AGIR EN FUNCTION DES BESOINS NOMMÉES DE LA POPULATION.

Le POPIR-Comité Logement est très sceptique sur les premières consultations du plan de développement urbain et social (PDUES) de la ville pour les quartiers avoisinant l’échangeur Turcot. Nous constatons que le portrait de l’habitation pris en considération par le PDUES cible un territoire plus grand que l’échangeur Turcot. Nous croyons que pour une réelle compréhension des enjeux du quartier une autre portrait devrait être mis à l’avant. Il y a des différences importantes entre les quartiers de Saint-Henri et Côte-Saint-Paul, et il y a des différences encore plus marquées à l’intérieur de même quartier. En effet, Les secteurs Cabot et de l’Église qui concentrent une proportion de ménages ayant plus de difficultés et ils auraient dû être isolés du rapport pour une meilleure compréhension des enjeux. La population dans le secteur ciblé est moins nantie (19 183 $ après impôt contre 19 888 $ à Saint-Henri) et dépend davantage de transferts gouvernementaux (25 % de la population contre 17 % à Saint-Henri), elle est aussi plus âgée (39 % de 65 ans et plus contre 15 % à Saint-Henri), la part de familles monoparentales est supérieure (54 % contre 50 % à Saint-Henri). Les locataires (76 %) paient pour le moment, un loyer légèrement inférieur (645 $ contre 706 $), mais continuent, pour 36% d’entre eux, à être mal-logé-e-s.

Le portrait de l’habitation sur lequel le PDUES est basé n’étudie non plus la situation des locataires récemment arrivés. Il faut une analyse plus complète et à plus petite échelle de l’évolution du marché et de la part que prennent les condos aux dépens des logements locatifs. Le portrait de la Direction parle du développement de 1 457 unités de logements sociaux et communautaires, depuis 2002, dans l’ensemble du Sud-Ouest. Par contre, il ne parle pas du nombre de condos développés depuis 2002. Le seul chiffre disponible dans le portrait est de 2 000 mises en chantiers pour une année (2015), soit plus que le nombre de logements sociaux construits sur 15 ans.

 

Nous croyons que pour être crédible, la stratégie devra se baser sur des données locales. Une attention devra être portée aux besoins des ménages locataires les plus vulnérables. Il faut connaitre leurs besoins et analyser l’impact des développements passées et à venir. Même si le mot « logement social et communautaire » est mentionné abondamment dans le document, les objectifs de développements ne sont même pas chiffrés dans le document et l’essentielle de la construction de logement social semble être à la remorque des condos.

 

Le document cible ensuite 7 sites ayant un potentiel de développement immobilier dont quelques sites vacants. Il est inquiétant de ne pas avoir des balises plus précises et plus structurantes si l’on considère que ce sont les seuls sites avec un potentiel de développement. Le POPIR- Comité logement espère que l’arrondissement fasse pression sur la Ville centre afin qu’elle mette en place une réserve de terrains et de bâtiments vacants et y accorde les budgets suffisants. Nous exigeons aussi que les terrains et bâtiments municipaux soient réservés à 100% à fins sociales et communautaires.

Le PDUES ne prévoit aucune démarche face à Québec pour exiger un contrôle des loyers, un registre de baux. Il ne prévoit aucune mesure concrète pour mieux appliquer le Règlement sur la salubrité, l’entretien et la sécurité dans les logements, remettant cela dans le cadre de l’action 10 à une future stratégie. Le POPIR-Comité Logement espère qu’un exercice plus sérieux de consultation soit mis en place et que les demandes qui émanent de la communauté et sur lesquels organismes et résident-e-s travaillent ensemble soient écoutées et respectés. Sinon, à quoi cela sert de s’impliquer dans des projets et de participer aux consultations ?  

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CONTACT:

Patricia Viannay 514-935-4649 

www.popir.org

Campagne le logement un droit, une semaine d’actions en photos !

Le 22 mai, les groupes montréalais du FRAPRU ont lancé une semaine d’occupations et d’actions pour interpeller les gouvernements et les obliger à se commettre en faveur du logement social. Pour répondre aux besoins les plus urgents, le FRAPRU revendique 50 000 logements sociaux sur 5 ans.

Pour la Petite-Bourgogne, Saint-Henri, Côte-Saint-Paul et Ville-Émard, le POPIR-Comité Logement revendique 4 000 logements sociaux soit l’équivalent du nombre de ménages qui paient 50% et plus de leur revenu pour se loger. Cette semaine d’actions était donc très importante pour les mal-logé.e.s du Sud-Ouest qui se sont mobilisés en grand nombre pour les manifestations ou les occupations.

En photo, quelques moments forts de la semaine.

Mercredi 10 mai : on marche contre la pauvreté !

Mercredi 10 mai, dans le cadre de la Semaine de la dignité des personnes assistées sociales, on vous donne rendez-vous à midi au CEDA pour un dîner pour la dignité et à 13h30pour une marche festive et bruyante dans les rues de St-Henri ! Venez marcher avec nous sous la bannière «tissée serré contre la pauvreté!»

Pourquoi on se mobilise ?

La Coalition Objectif dignité et le Front commun des personnes assistées sociales du Québec organisent une manifestation nationale dans le cadre de la Semaine de la dignité des personnes assistées sociales.

Nous luttons :
– contre la loi 25 (le projet de loi 70)
– pour que le chèque d’aide social réponde aux besoins de base
– pour l’accès sans condition à l’aide de dernier recours

Le programme Objectif emploi (PL70) a été adopté en novembre dernier, mais n’est pas encore en vigueur (nous sommes en attente du règlement pour son application). Il s’agit d’un recul majeur pour le droit des personnes à l’aide sociale. Une personne qui demande pour la 1ère fois l’aide sociale devra suivre un « plan d’intégration » sous peine de voir son chèque coupé alors que, déjà, 628$ par mois c’est inhumain!

C’est d’un véritable effort de redistribution de la richesse dont nous avons besoin. Les Libéraux proposeraient bientôt un revenu minimum qui garantit de RESTER PAUVRE. Nous luttons plutôt pour obtenir un revenu décent auquel toutes et tous ont droit, ainsi que le maintien de services publics et de programmes sociaux de qualité ! Pour cela, il va nous falloir continuer à exercer de la pression sur Québec !

Nous voulons vivre dans la dignité, pas juste survivre!

Un revenu décent, c’est un droit!

22 mai Manifestation et occupation pour le logement social!

 

Manifestation et occupation pour du logement social ici!

Le lundi 22 mai 2017

Départ de la manifestation, à 13h30, de la Place du Canada, au coin des rue Peel et René-Lévesque (Métros Bonaventure ou Peel).

Le lieu de l’occupation sera dévoilé le jour même.

Départ du POPIR

13h au POPIR-Comité logement(4017 Notre-Dame O.) à quelques minutes du métro Place-Saint-Henri.

Pour plus d’informations: (514)-935-4649

À partir du 22 mai, c’est sur le thème «du logement social ici!» que les groupes membres du FRAPRU déclencheront simultanément des occupations de bâtiments et de terrains  dans plusieurs villes et quartiers, à travers le Québec, pour obtenir la pleine reconnaissance du droit au logement pour toutes et pour tous, pour accroître la pression sur les gouvernements afin qu’ils financent un nombre beaucoup plus significatif de logements sociaux échappant à la logique du profit et pour montrer qu’il ne manque pas de lieux où réaliser de nouveaux logements sociaux.

 

 

 

 

 

 

Lundi 15 mai : A nous la Malting!

Pour stopper la gentrification l’ouest de St-Henri et pour montrer votre appui au projet 100% communautaire des gens du quartier, nous vous invitons à vous mobiliser avec nous.
 
 En 2013, les résidant-e-s de St-Henri se sont opposés sans réserve et avec force à la transformation de l’ancienne usine de la Canada Malting, le long du Canal, en 700 condos. Depuis, des actions et des activités locales, des assemblées publiques et une opération populaire en aménagement ont été organisées.Suite à un atelier de conception en février 2017, le Collectif «À nous la Malting» travaille au développement de son propre projet.
 
Nous voulons un projet 100% communautaire
* parce que cette ancienne usine est la dernière usine vacante que la population peut se réapproprier avant qu’un investisseur ne mette la main dessus (pour faire du profit);
* parce qu’un projet privé ne pourra pas répondre aux besoins locaux ; pour être rentable, un projet privé comprendra inévitablement des condos et entrainera la gentrification du secteur;
* parce que dans le secteur où se situe la Canada Malting, les revenus moyens sont très bas et les besoins sont énormes (épicerie communautaire, agriculture urbaine, logement social, services de proximité, commerces abordables, bureau de poste, etc.).
 
Nous demandons aux élu.e.s de tous les paliers de gouvernement d’investir dans le projet
* parce que de l’argent, il y en a : dans le cadre de la consolidation du pôle récréotouristique Gadbois, la Ville va investir 45 millions $…cet argent serait si bien investi pour répondre à des besoins locaux (les gens ont faim et sont mal-logé.e.s!!);
* parce que dans le cadre du Pdues (plan de développement urbain économique et social), il y aura d’autres investissements dans le quartier;
* parce que la Ville de Montréal a les moyens de mettre le site en réserve;
*parce que le gouvernement du Québec a annoncé 175 millions $ sur 5 ans pour décontaminer des sols;
*parce que le gouvernement fédéral a les moyens d’investir dans des infrastructures sociales et que la Canada Malting peut devenir le filet de sécurité sociale et alimentaire des résidant-es.

Espace autogéré : lancement des activités 2017

Le Collectif pour un Espace autogéré à St-Henri, initiative née d’une AGA du POPIR-Comité Logement il y a environ 18 mois, lance une deuxième année d’activités.

L’objectif premier reste d’ouvrir un local sur Notre-Dame comme alternative à la gentrification, en plus des terrains et des logements sociaux que nous revendiquons. Cette lutte est de longue haleine, nous devons encore développer un rapport de force pour que notre idée, très légitime, devienne incontournable et que les élu.e.es locaux nous donnent accès gratuitement à un local. C’est pourquoi le Collectif lance, pour une deuxième année, des activités pour rejoindre les gens de St-Henri intéressées par le projet et motivés pour se mobiliser contre la gentrification, contre la pauvreté, pour des alternatives qui maintiendront le tissu social et l’entraide à St-Henri.

Samedi 29 avril, il y aura donc une cuisine collective et un atelier pour poursuivre la réflexion et la mobilisation pour un Espace autogéré à St-Henri. Tout le monde est bienvenu, apportez vos contenants, vos bonnes idées ! Rendez-vous au CRCS à 11h, salle 129.

 

 

 

3000 logements sociaux dans le budget du Québec : combien pour Côte-St-Paul-Ville-Émard ?

500 ménages de Côte-Saint-Paul et 375 de Ville-Émard paient 80% de leur revenu pour se loger.

Combien d’unités de logements sociaux seront construits dans ces quartiers à partir des 3000 budgétés à Québec ?  On est en droit de se le demander quand on sait que la majorité des coopératives du quartier datent des années 80!

Pour rendre visibles les besoins en logement social des locataires, le POPIR-Comité Logement organise un Grand Rassemblement ! Rendez-vous samedi 8 avril, à 13h au métro Monk !

Le FRAPRU déçu du nouveau budget fédéral

Le Front d’Action Populaire en Réaménagement Urbain(FRAPRU) a réagi à la sortie du budget du ministre Morneau. Le FRAPRU constate, encore, que malgré les demandes maintes fois répétées par le milieu logement, ce nouveau budget n’est pas à la hauteur des attentes.

Seulement 225 millions par année seront distribués aux différentes provinces, à partir 2019. Ce montant est loin d’être suffisant pour aider 1,5 millions de locataires partout au pays qui ont des besoins impérieux de logement. D’autant plus, l’enveloppe budgétaire sera distribué aux provinces avec aucune consigne, ce qui permettra aux provinces de l’utiliser à d’autres fins que la construction de logements sociaux.

Finalement, les Libéraux ne se sont pas engagés à renouveler les subventions des logements sociaux existants, mettant en péril 435 450 ménages à faibles revenus. Décidément, ce budget, qui devait être le lancement de la Stratégie canadienne sur le logement, est très décevant pour les mal-logé.e.s. La lutte continue!

Pour voir tout le communiqué de presse du FRAPRU:

Le FRAPRU déçu par le manque d’ambition du budget Morneau