Mois : octobre 2017
Semaine d’actions contre l’insalubrité
LA SALUBRITÉ DES LOGEMENTS DOIT ÊTRE UNE PRIORITÉ!
À Montréal c’est plus du tiers des ménages qui occupent des logements insalubres. Lors de son élection en 2013, Denis Coderre, disait qu’il ferait de la lutte à l’insalubrité dans les logements sa priorité. Fore est de constater que 4 ans plus tard, ses belles paroles n’ont pas permis d’améliorer l’état du parc locatif montréalais.
À l’approche des élections, le RCLALQ demande aux candidat-e-s aux élections municipales de prendre des réels engagements pour régler des problèmes d’insalubrité dans les logements.
Ce que nous réclamons:
1.- Une application plus stricte et coercitive du Règlement contre la salubrité, notamment par l’émission systématique d’amendes pour les propriétaires négligents et la réalisation de travaux en lieu et place pour les autorités municipales.
2.- Une augmentation importante de ressources allouées pour l’inspection des logements, dont l’embauche d’un plus grand nombre d’inspecteurs et d’inspectrices pour arriver à répondre à la demande.
3.- Que les locataires soient informé-e-s quand un dossier pour la salubrité est ouvert pour leur logement; qu’ils et elles reçoivent les rapports d’inspection ainsi que toutes les autres informations pertinents concernant leur dossier.
ON EST TANÉ-E-S DE TAUDIS!
ON VEUX DES ACTIONS PAS JUSTE DE PAROLES DES ÉLECTIONS!
Élections municipales S-O : Action pour le droit au logement – 24-10-2017
Le droit au logement est en péril dans le Sud-Ouest
- Nos quartiers se gentrifient et les logements deviennent de plus en plus chers.
- Au royaume des condos, les locataires subissent des pressions pour quitter leur logement et du coup, leur quartier.
- Ceux et celles qui veulent venir s’installer dans le Sud-Ouest doivent avoir les moyens d’acheter puisqu’il ne se construit trop peu de logements sociaux.
- On a de plus en plus de difficultés à construire des logements sociaux…déjà que Québec y consacre peu de budgets, les terrains vacants ou les bâtisses abandonnées sont inabordables !
Le logement : un enjeu majeur de campagne !
Les candidat.e.s ont le pouvoir de changer les choses : logement social, réserves foncières, blocage des conversions, application rigoureuse du règlement sur la salubrité, campagne contre les hausses de loyer, etc. Les 4 tables de quartier et les deux comités logement ont fait des demandes claires…allons ensemble visiter leurs bureaux de campagne pour voir quels sont leurs engagements.
Manifestation du FRAPRU à Ottawa le jeudi 12 octobre
Logement Social en danger!
Manifestation du FRAPRU à Ottawa
Jeudi le 12 octobre
Départ du métro Lionel-Groulx à 9h00
Veuillez appeler au 514-935-4649 pour réserver votre place
Lunch inclus!
Soyons nombreuses et nombreux, le 12 octobre, devant le bureau du ministère des Finances du Canada, afin de revendiquer qu’Ottawa reconnaisse enfin le droit au logement et investisse dans le logement social !
Le droit au logement est malmené au Canada. Près d’un million de ménages locataires ont des besoins impérieux de logement, c’est-à-dire qu’ils vivent dans un logement trop petit, vétuste ou trop cher. Au Québec seulement, plus de 225 000 locataires paient plus de 50% de leur revenu pour se loger, au détriment de leurs autres besoins de base.
En 2016, le gouvernement de Justin Trudeau a annoncé qu’il allait adopter bientôt une Stratégie canadienne sur le logement. Dans son budget de 2017, il a attribué 11,2 milliards $ au logement. Ça peut sembler généreux, mais il s’agit de sommes qui seront allouées sur un horizon de 11 ans !
Au FRAPRU, nous pensons que c’est plutôt au moins 2 milliards $ par année qui doivent être dédiés à la réalisation de nouveaux logement sociaux, dont des HLM. Parce qu’en dehors de la logique du profit, le logement social offre de bonnes conditions de logement, permet aux locataires d’y exercer un contrôle collectif, assure des loyers réellement abordables pour les gens à faible et à modeste revenus et offre une sécurité d’occupation leur permettant de rester dans leur quartier.
Quelques 600 000 unités de logement social bâties avant 1994 sont aujourd’hui en danger. C’est pourquoi Ottawa doit s’engager immédiatement à maintenir de manière permanente les subventions fédérales actuellement versées aux locataires à faible revenu qui y habitent. Le gouvernement Trudeau ne doit absolument pas abandonner ses responsabilités envers eux.
Le FRAPRU réclame également que la Stratégie canadienne sur le logement reconnaisse formellement, enfin, le droit au logement, tel que décrit dans le Pacte international des droits économiques, sociaux et culturels que le Canada a ratifié il y a plus de 40 ans ! Actuellement, les recours des mal-logéEs sont minces, voire inexistants. Une reconnaissance formelle du droit au logement leur permettrait de mieux contester les abus et les dénis subis.