Défendons nos logements sociaux : à Québec le samedi 11 mai

Le POPIR-Comité Logement va se joindre aux comités logement de toute la Province pour participer à une manifestation nationale, samedi le 11 mai, à Québec, pour défendre les logements sociaux existants et exiger du fédéral qu’il renouvelle les ententes !

RDV au POPIRaffiche_11mai2013 au 4017, Notre-Dame Ouest
samedi 11 mai ; départ à 8h30
Lunch fourni (merci de confirmer avant)

Au cours des prochaines années, le gouvernement fédéral cessera de verser des subventions aux logements sociaux qu’il a pourtant contribué à réaliser et qu’il finance en partie depuis des décennies. Quelque 127 000 logements HLM, coopératifs et appartenant à des organismes sans but lucratif (OSBL) d’habitation seront touchés. Cela représente 85 % de l’ensemble des logements sociaux construits au Québec.

Dans le cas des logements qui sont sous la responsabilité exclusive de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) et qui sont déjà arrivés à la fin de leurs subventions fédérales, les locataires à faible revenu ont vu leur loyer augmenter de 200 $ par mois, parfois plus. Jusqu’à présent, il ne s’agit que d’une petite partie des logements concernés, mais ce nombre augmentera dangereusement dès 2014-2015.

Dans le cas des HLM qui sont sous la responsabilité de la Société d’habitation du Québec (SHQ), le gouvernement québécois estime que lorsque toutes les subventions fédérales auront pris fin, le Québec aura perdu 130 millions $ par année. Décidera-t-il alors d’assumer seul cette perte ou choisira-t-il d’en transférer une partie aux locataires, en augmentant leur loyer ou autrement?

Plusieurs de ces logements ont besoin de réparations majeures. Or, le fédéral, qui a eu un petit programme de subvention à cet effet pendant deux ans, n’y consacre plus un sou, de sorte que les immeubles et les logements continuent de se détériorer.

Dans son budget du 21 mars dernier, le gouvernement Harper a choisi l’austérité et le déficit « zéro », au mépris des engagements du gouvernement canadien en faveur du droit au logement. Pourtant, d’autres choix s’offraient à lui, comme mettre davantage à profit les contribuables ayant des revenus imposables de 250 000 $ et plus, taxer les capitaux qui transitent vers les paradis fiscaux ou imposer les héritages de plus de 5 millions $, comme le proposait le Centre canadien des politiques alternatives (CCPA).

Ottawa doit continuer d’aider les locataires à faible revenu des logements sociaux!

Ottawa doit soutenir la remise en état des logements sociaux!