COMMUNIQUÉ: Sud-Ouest de Montréal 4000 logements sociaux réclamés à la députée libérale

Sud-Ouest  de Montréal

4000 logements sociaux réclamés à la députée libérale

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 Montréal, le 2 décembre 2014 – Plus d’une centaine de locataires du Sud-Ouest ont pris les rues autour des bureaux de la députée libérale Marguerite Blais pour exiger 4000 nouveaux logements sociaux. Elle est au pouvoir dans le comté de Saint-Henri-Sainte-Anne depuis 2007 et la situation des locataires ne cesse de se détériorer. Le Regroupement Information Logement (RIL) de Pointe-Saint-Charles et le POPIR-Comité Logement, qui avaient appelé à la manifestation, attendent de la députée qu’elle interpelle son parti et revendique elle-même des logements sociaux.

 Les dernières données issues de l’Enquête nationale sur les ménages en 2011 montrent clairement que les locataires paient de plus en plus chers pour se loger. À la Petite-Bourgogne, par exemple, le loyer médian a augmenté de 28%, ce qui force certains ménages qui ne peuvent plus payer à quitter le quartier. «Le Sud-Ouest a toujours été un quartier de locataires. Madame Blais s’est fait élire par ces locataires mais elle les représente mal. Quand nous avons dévoilé les données en novembre, madame Blais a prétendu être à nos côtés…on veut qu’elle pose des gestes concrets si telest le cas» a clamé Fred Burrill, organisateur communautaire au POPIR-Comité Logement.

 L’embourgeoisement du Sud-Ouest a été bruyamment décrié par les locataires présents. Les nouveaux commerces, qui refusent parfois l’accès aux locataires du quartier, et les condos qui poussent comme des champignons sont tenus responsables de l’augmentation des loyers. Par exemple, certaines personnes âgées qui vivent depuis longtemps dans le même logement se font tasser lors d’une reprise ou par une augmentation de loyer abusive. Dans Saint-Henri, 66% des locataires de 75 ans et plus sont mal-logés. «Madame Blais, qui a été ministre responsable des aîné-e-s, devrait être la première à monter aux barricades. Le déracinement et la perte de tissu social qu’impose l’embourgeoisement aux familles du Sud-Ouest est intolérable. Personne ne veut voir déménager sa grand-mère pour être remplacée par un propriétaire de condo!» s’indigne Marie-Christine Gagnon du RIL.

Enfin, les organismes dénoncent les politiques d’austérité imposées par le gouvernement dont fait partie madame Blais qui va obliger les plus vulnérables et la classe moyenne à se serrer encore plus la ceinture. Le POPIR-Comité Logement et le RIL, à l’instar de la Coalition opposée à la privatisation et à la tarification des services publics, affirment qu’en mettant davantage à contribution les plus fortunés et les grandes entreprisesle gouvernement pourrait aller chercher 10 milliards de dollars pour mieux financer les services publics et les programmes sociaux, dont le logement social.

Dans le contexte où les locataires s’appauvrissent, les besoins de logements accessibles financièrement sont encore plus pressants. Encore une fois, les deux organismes affirment que le logement social est la solution. «Cela va permettre aux moins nantis de payer un montant raisonnable de loyer et mettre un frein à la spéculation causée par l’embourgeoisement» a conclu Fred Burrill.

 

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Pour plus d’informations: (514) 935-4649

 

Gentrification du Sud-Ouest – rencontre le 19 novembre au CEDA

 

 

 

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Les données sorties récemment sur la situation des ménages qui paient trop cher confirment un sentiment partagé par les locataires du Sud-Ouest : ils se sentent dépossédés de leur quartier, il y a trop de condos et pas assez de logements sociaux. D’ailleurs, depuis la dernière assemblée générale, les membres du POPIR-Comité Logement ont adopté une résolution «ZÉRO CONDOS» et »3 000 logements sociaux» !

Afin de partager sur la situation et de parler stratégie, le POPIR-Comité Logement organise un comité mobilisation, ce mercredi 19 novembre, à partir de 17h au CEDA (2515, rue Delisle, métro Lionel-Groulx – lieu accessible).

Une personne qui milite au Collectif A qui la Ville qui avait organisé,  avec le POPIR-Comité Logement, une occupation de  terrain à St-Henri  sera aussi présente !

 

 

ÉCLAIRONS VOS CONSULTATIONS!

DSCN4218Éclairons vos consultations!

Parce que la vraie consultation, c’est populaire!

Turcot, PDUES, le pôle Gadbois: les consultations bidon, on en a marre. Parce qu’inviter quelques groupes communautaires, ce n’est pas consulter la communauté. Parce que parler dans la langue de bois technique urbanistique, c’est n’est pas consulter la communauté. Parce que parler dans le vide pendant que le quartier se fait envahir par les développeurs, ce n’est surtout pas consulter la communauté.

Nous, on croit à la vraie consultation. C’est pourquoi, le 4 octobre, nous nous sommes rassemblé-e-s, une cinquantaine de résident-e-s, urbanistes, et groupes communautaires,  pour répondre à la question : »À qui St-Henri? ». Cette « Opération populaire en aménagement » a permis, de façon interactive, de rêver l’avenir du secteur ouest de St-Henri, mais également de proposer des solutions concrètes en matière de logement, verdissement, voisinage, transport et circulation.

C’est pourquoi, le 4 novembre, nous invitons tous ceux et toutes celles qui s’inquiètent de l’avenir de St-Henri à se joindre à nous pour une action festive devant le Conseil d’arrondissement et d’y assister avec nous pendant que nous déposerons notre rapport qui résume les recommandations du 4 octobre. Disons d’une voix unie, « La vraie consultation, c’est populaire. » Nous, on s’est consulté! À vous, les élu-e-s, de mettre en œuvre notre plan d’action!

OÙ: 815 Bel-Air, Conseil d’Arrondissement
QUAND: 18h
QUOI: les costumes, la musique, le théâtre, le chocolat chaud, le café! Rassemblons-nous pour avancer nos revendications!

À nous le CLSC!

À NOUS LE CLSC!

Une gang de résident-e-s motivé-e-s (Au Secours CLSC) se mobilisent contre l’austérité à l’échelle locale, en dénonçant la  réduction de services au CLSC St-Henri. Illes souhaitent vous voir lors d’une séance d’information (infos ci-dessous):

À NOUS LE CLSC!

Atelier d’informations sur la situation actuelle en matière de santé dans nos quartiers (Saint-Henri/Petite-Bourgogne).

Animé par Dr. Baijayanta Mukhopadhyay et organisé par Au Secours CLSC

Mardi le 4 novembre 2014 à 18h30

Coalition de la Petite-Bourgogne, 741 rue des Seigneurs (angle St-Jacques)

Soupe chaude servie sur place!

info: ausecoursclsc@gmail.com

Mon quartier change pis je m’organise : le 4 mai au CEDA

Dans quelques jours (dimanche 4 mai) À qui la Ville ? tiendra l’Assemblée publique d’organisation contre la gentrification à Montréal.
Il est encore temps de faire passer le message et de mobiliser vos ami-e-s, vos voisin-e-s, les membres de vos organisations et de vos collectifs.
On vous rappelle que l’Assemblée a pour objectif de réfléchir collectivement à la consolidation d’un mouvement anti-gentrification qui partage l’idée que la gentrification a toujours des effets négatifs, que ce sont les investisseurs, les développeurs et les administrations qui marchandisent la ville pour faire du profit aux dépens des classes populaires ! Tiens, c’est dit !
Le rendez-vous est à midi, au CEDA (2515, rue Delisle, métro Lionel Groulx – accessible aux fauteuils roulants) , un diner (gratuit) sera servi.
Ensuite, à 13h, Véronique Laflamme (militante contre la gentrification, participante à des actions directes comme le squat de la Chevrotière à Québec et oc au FRAPRU) fera une présentation des différentes formes de résistance à la gentrification!
Les participant-e-s pourront discuter en caucus régionaux (ouest – est – sud – nord) de ce qui se fait et de comment consolider le mouvement.
Nous reviendrons en plénière pour partager nos discussions et voir si une quelconque convergence se dessine pour lutter contre la gentrification !?
Finalement, à 16 heures, il y aura la projection en grande première du film A qui la Ville, film de Pat Landry fait à partir des images captées au squat du 1er juin 2013 dans St-Henri !
On vous invite aussi à apporter votre matériel anti-gentrification pour partager sur la table à l’accueil (matériel de campagne, journal de quartier, œuvre, etc.)
À dimanche !
Le Collectif A qui la Ville

Le Sud-Ouest : vers une stratégie locale de mise en réserves de terrains et bâtiments

Les quatre (4) tables de quartier et les deux (2) comités logement du Sud-Ouest vous invitent à un BBQ festif pour le logement social.

Rendez-vous le 1er avril 2014 à 18h, au prochain conseil d’arrondissement afin de démontrer notre solidarité et notre détermination afin qu’une Stratégie de mise en réserve foncière soit adoptée par les élu-e-s locaux.

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Face à la pression immobilière, il est urgent de mettre en réserve des terrains et des bâtiments pour le développement du logement social. . Le Sud-Ouest a toujours été un haut lieu de mobilisation populaire. Chacun des quartiers peut se vanter d’une lutte victorieuse !

Ces dernières années, l’arrondissement a été envahi par des promoteurs et des investisseurs parce que c’est payant et fructueux pour eux de transformer nos vieilles usines en condos!

Soyez nombreux et affirmons ensemble que le logement est indispensable dans le Sud-Ouest !

Que font les élu-e-s contre la gentrification des quartiers centraux ?

Nous reproduisons ici le communiqué de presse émis par 4 comités logement et le FRAPRU, vendredi dernier, afin de dénoncer la gentrification mais surtout, de nommer les alternatives : le logement social !

Pour ceux et celles qui préfèrent voir le reportage, c’est assez fidèle.

Au coeur de la tourmente liée aux tensions engendrées par la gentrification d’Hochelaga-Maisonneuve, le FRAPRU et plusieurs comités logement se joignent au Comité BAILS pour interpeller les trois paliers de gouvernement et leur demander de se servir de leurs pouvoirs et de leurs budgets pour intervenir sur le phénomène et ses conséquences, déjà connues pour la plupart.  À leur avis, les solutions passent par le logement social.

D’emblée, le coordonnateur du Comité BAILS Hochelaga Maisonneuve, Jonathan Aspireault-Massé, rappelle que le phénomène est déjà bien avancé dans le Plateau Mont-Royal et qu’il s’intensifie notamment dans Centre-Sud, de même qu’autour des marchés publics, dans Saint-Henri, dans Villeray et dans Maisonneuve. M. Aspireault-Massé poursuit en affirmant que « la gentrification, qui transforme actuellement les quartiers centraux, qui appauvrit ou déplace la population locataire, n’est pas un phénomène naturel, encore moins une fatalité; s’il s’agit d’une revitalisation, le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle ne sert pas aux ménages locataires à faible et à modeste revenus qui y demeurent déjà » .

Le FRAPRU rappelle que Montréal reste une ville de locataires.  Selon l’Enquête nationale menée auprès des ménages par Statistique Canada en 2011, deux tiers de ceux qui y habitent louent leur logement et ont un revenu médian de l’ordre de 30 à 35 000 $ par année. Or, du 1er janvier 2010 au 31 octobre 2013, dix fois plus de condos ont été mis en chantier sur l’île que de logements locatifs privés. La porte-parole du regroupement, Marie-José Corriveau, constate que « les promoteurs développent à peu près que des condos, trop petits et trop chers, tandis que, durant la dernière campagne électorale, les principaux partis n’en avaient que pour l’accession à la propriété privée; c’est bien mal évaluer les besoins de la population montréalaise ».

Des solutions et… de la volonté!

Selon les groupes logement, la solution passe d’abord et avant tout, par le développement urgent de 50 000 nouveaux logements sociaux sur 5 ans au Québec, dont 22 500 à Montréal. « Pour lutter contre les effets négatifs de la gentrification, les gouvernements supérieurs doivent impérativement s’engager dans cette voie et y consacrer  toutes les ressources nécessaires », affirme Marie-José Corriveau.

Quant à elles, les autorités municipales, en plus de devoir faire pression pour un rehaussement significatif du nombre de logements sociaux pour Montréal, elles sont pressées d’adopter une attitude pro-active. Selon les groupes, Montréal doit entre autres favoriser l’accès aux terrains et aux bâtiments pour des développements futurs, notamment par la création d’une réserve foncière. «La Ville doit protéger de la spéculation les terrains et les immeubles afin qu’on puisse développer des coopératives et des logements sans but lucratif pour les ménages à modeste et à faible revenus. Lutter efficacement contre la gentrification, c’est renverser la vapeur et construire plus de logements sociaux », ajoute monsieur Aspireault-Massé.

Finalement, si le logement social est l’avenue toute désignée pour diminuer l’exclusion et la misère, il importe de protéger le parc existant de logements locatifs. Les autorités doivent se donner tous les moyens pour bloquer les conversions de logements locatifs en condos et stopper les hausses de loyers.

Quand les solutions sont aussi évidentes que l’absence de volonté pour les mettre de l’avant, il est inévitable que les tensions sociales créées par la gentrification iront en s’accroissant. « Nous sommes à la croisée des chemins et il y a péril en la demeure», rappelle Jonathan Aspireault-Massé.

 

Marche aux lanternes contre les condos sur la Canada Malting

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Solidarité St-Henri vous invite à venir marcher ensemble au bureau de l’arrondissement Le Sud-Ouest pour déposer la pétition contre un projet de 600-700 condos sur le site de la Canada Malting.

Le développement de St-Henri ne passe certainement pas par le développement de condos. Nous avons d’autres rêves pour notre quartier !

Apportez votre lanterne

Point de rassemblement au POPIR, 4017 rue Notre-Dame Ouest, métro Place-Saint-Henri. 18h00, mardi le 3 décembre

une soupe sera servie à partir de 17h00
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Tuesday December 3rd, 6pm

Solidarité St-Henri invites you to come and march together to the first borough council meeting to present the petition against a 600-700 unit condo developement on the Canada Malting site.

The future of St-Henri doesn’t include more luxury condos! We have other dreams for our neighbourhood!

Bring your own lantern!

Meeting point: at the POPIR, 4017 Notre-Dame West, metro Place-Saint-Henri.
6pm, Tuesday Decembre 3rd

soup will be served starting at 5pm

Élections municipales : ils refusent le débat, ils ferment les bureaux…mais les locataires sont là !

Une vingtaine de locataires se sont rendus aux bureaux de Projet Montréal pour remettre à Richard Bergeron leurs demandes pour le logement social. Il faut dire que ce dernier a refusé de participer au débat organisé par le FRAPRU et que les locataires n’avaient pas le choix de se rendre sur place. Et bien, ils ont trouvé porte close (!!). Qu’à cela ne tienne, ils se sont installés sur le trottoir et ne se sont pas gênées pour afficher leur message.

Au bureau de campagne de Projet Montréal Colette au micro Montréal : Ville ou marchandise ? Suivez la tente ! On veut des logements sociaux À qui la Ville ? le Sud-Ouest n'est pas à vendre DSCN4037